Colloque organisé par :
Alice Tacaille, enseignante-chercheuse
IreMus, université Paris-Sorbonne
Joël Dugot, conservateur honoraire, Cité de la Musique, Paris
Gérard Geay, musicien
François Picard, enseignant-chercheur, IreMus, université Paris-Sorbonne
Terence Waterhouse, guitariste et luthiste
Argumentaire :
« Elles. Musique et féminité » propose un cadre général réunissant musicologues, luthières et factrices, musiciennes, historiennes de l’art, historiennes… (et leurs homologues masculins) afin de mettre en évidence et en discussion la place des femmes dans les pratiques musicales de l’Europe ancienne (ca. 800 ? 1750).
Les 20, 21 et 22 novembre 2015 à Vanves (92), dans le cadre du festival Les Journées de Musiques Anciennes, se déroulera pour la troisième année consécutive un colloque de musicologie. Le festival réunit un salon international de 100 luthiers, autour d’une programmation musicale consacrée aux répertoires du Moyen-Âge et de la Renaissance. Ces journées rassemblent professionnels et amateurs, tous les acteurs du monde des musiques anciennes et le grand public. Elles se veulent à la fois festival, journées professionnelles et journées d’étude.
Pour l’édition 2015, le thème choisi « Elles. Musique et féminité » sera décliné tant par la programmation du festival que lors du colloque. Destiné à la communauté scientifique mais également au grand public averti, ce colloque entend embrasser aussi bien le passé que le présent.
Plutôt que « l’éternel féminin » mis en musique et à distance comme prétendue source d’inspiration, les communications s’attacheront à interroger ou dévoiler la place concrète des femmes dans la commande, la production et la délectation de la musique et de ses moyens : instruments, lieux, partitions.
Axes thématiques
Le colloque cherchera à explorer les positions et rôles suivants (sans s’y limiter) :
. Compositrices, interprètes, écrivaines ;
. Factrices, luthières ; femmes et veuves d’artisans ;
. Organisatrices d’événements, gardiennes des élégances ;
et posera quelques questions comme l’interdiction de certaines postures en public, ou les adaptations des instruments ou des partitions à des qualités supposées de genre.
Modalités :
Toute proposition de communication, tant de chercheuses et chercheurs confirmé« e« s que de jeunes docteur?e?s et doctorant’e »s, est bienvenue. Chercheuses et praticiennes, musicologues, historiennes de l’art, mais aussi musiciennes, archetières, factrices et luthières, restauratrices et conservatrices sont invitées » comme leurs équivalents masculins ? à soumettre une proposition dans leurs spécialités de recherche et/ou de pratique.
N?hésitez pas à nous proposer la communication d’un(e) collègue ou d’une connaissance qui puisse mettre en relief les problématiques que vous aborderez. Les conférences laisseront la parole à chaque fois à plusieurs participants(es). Chaque intervention devra durer entre quinze et vingt minutes (en fonction du nombre de participant’e?s) et sera suivie d’une discussion avec les auditrices et auditeurs et les autres communicant’e« s. Les intervenant’e« s devront tenir compte du public, mêlant étudiant’e?s de licence et de master, enseignant’e?s-chercheur »e »s et auditeurs et auditrices libres, et adapter leur discours en conséquence.
Nous remercions toute personne intéressée de bien vouloir envoyer son projet de communication (CV + synopsis d’une page maximum) par voie électronique, à l’adresse suivante :colloque@journees-musiques-anciennes.org
Les interventions se tiendront de préférence en français, mais toutes les principales langues de la discipline (allemand, anglais, espagnol, italien) seront acceptées. Une publication est envisagée à l’issue du colloque.