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Edition de « romans trouvés ? : La Valise ouverte de Préchac et Le Portefeuille de Mme de Villedieu, Saint-Etienne, PU de Saint-Etienne, coll. Textes et Contre-Textes, n’11, 2011, 10 ».

On connaît et on admire les ?Lettres portugaises’, modèle fondateur d’un roman épistolaire tourné vers l’analyse de la passion et les déchirements du c’ur. Mais sait-on qu’au même moment, dans la France du Grand Siècle, la fiction épistolaire était explorée dans d’autres directions, moins pathétiques mais plus réjouissantes « Ce sont deux exemples de ces expérimentations que propose cette édition. On découvre ainsi comment Mme de Villedieu, dans ?Le Portefeuille » (1674), a poussé la logique de la correspondance galante jusqu’à son terme libertin ; on constate avec « La Valise ouverte » (1680) de Préchac que le hasard peut devenir romancier. C’est en effet à l’abri de la fable du  » roman trouvé  » par un auteur qui n’en serait que l’éditeur que peuvent se déployer les audaces de telles fictions.