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15 novembre 2011
Edition de « romans trouvés ? : La Valise ouverte de Préchac et Le Portefeuille de Mme de Villedieu, Saint-Etienne, PU de Saint-Etienne, coll. Textes et Contre-Textes, n’11, 2011, 10 ».
On connaît et on admire les ?Lettres portugaises’, modèle fondateur d’un roman épistolaire tourné vers l’analyse de la passion et les déchirements du c’ur. Mais sait-on qu’au même moment, dans la France du Grand Siècle, la fiction épistolaire était explorée dans d’autres directions, moins pathétiques mais plus réjouissantes « Ce sont deux exemples de ces expérimentations que propose cette édition. On découvre ainsi comment Mme de Villedieu, dans ?Le Portefeuille » (1674), a poussé la logique de la correspondance galante jusqu’à son terme libertin ; on constate avec « La Valise ouverte » (1680) de Préchac que le hasard peut devenir romancier. C’est en effet à l’abri de la fable du » roman trouvé » par un auteur qui n’en serait que l’éditeur que peuvent se déployer les audaces de telles fictions.
On connaît et on admire les ?Lettres portugaises’, modèle fondateur d’un roman épistolaire tourné vers l’analyse de la passion et les déchirements du c’ur. Mais sait-on qu’au même moment, dans la France du Grand Siècle, la fiction épistolaire était explorée dans d’autres directions, moins pathétiques mais plus réjouissantes « Ce sont deux exemples de ces expérimentations que propose cette édition. On découvre ainsi comment Mme de Villedieu, dans ?Le Portefeuille » (1674), a poussé la logique de la correspondance galante jusqu’à son terme libertin ; on constate avec « La Valise ouverte » (1680) de Préchac que le hasard peut devenir romancier. C’est en effet à l’abri de la fable du » roman trouvé » par un auteur qui n’en serait que l’éditeur que peuvent se déployer les audaces de telles fictions.