Cet atelier se propose d’analyser la manière dont les personnages féminins « tant littéraires qu’artistiques » se rapportent à un espace urbain conçu en tant que lieu de manifestation de la subjectivité et de l’identité féminines, et donc en tant que lieu d’émancipation et de liberté.
De fait, les rapports entre les femmes et la ville restent longtemps placés sous le signe de l’Autre. Plus précisément, pour investir l’espace urbain, les femmes doivent souvent se faire accompagner par des hommes, qui donnent ainsi de la légitimité à leur présence dans la ville. Au moment où elles commencent à affronter toutes seules l’espace citadin, ces rapports évoluent vers l’ambivalence. Ainsi, d’une part, la ville leur offre la possibilité de s’émanciper des contraintes traditionnelles, de se libérer et de se connaître, souvent à l’abri de l’anonymat. D’autre part, elle continue à rester le lieu de l’Autre, soit de l’homme, les femmes n’y tenant dans bien des cas qu’une position marginale. À présent, et du moins dans les cultures occidentales, cette ambivalence semble être dépassée. Les femmes sont libres d’investir l’espace de la ville, conçu à la fois en tant que lieu de manifestation d’une subjectivité et d’une liberté pleinement affirmées, qu’en tant que lieu du pouvoir.
Mais qu’en est-il d’autres cultures, là où l’accès des femmes à la ville, et implicitement leur émancipation, sont fort problématiques « Et de quelles manières est reflétée cette évolution dans les oeuvres littéraires et artistiques « Quelles forma mentis s’expriment à travers le temps par le truchement de la relation entre l’espace de la ville et les personnages féminins » Y aurait-il une typologie qu’on pourrait mettre en avant »
Responsable de l’atelier :
Denisa-Adriana Oprea ? keridda@hotmail.com
Les propositions sont soumises avant le 15 décembre par courriel simultanément à Dawn Cornelio à la direction du programme (dcorneli@uoguelph.ca) et à Denisa-Adriana Oprea (responsable d’atelier ? keridda@hotmail.com). Cette dernière transmettra son avis à la direction des programmes avant l’examen des propositions (les soumissions acceptées le resteront, les propositions non acceptées seront proposées et examinées comme « Communications libres »).
La proposition doit inclure le titre et le résumé (environ 250 mots) de la communication proposée, votre nom, votre adresse postale et votre affiliation, ainsi que le titre de l’atelier en vue duquel la proposition est formulée.
Une fois la confirmation de votre participation reçue, merci d’envoyer un résumé de votre communication et son titre final à pascal.michelucci@utoronto.ca afin qu’elle apparaisse à la brochure du programme de nos rencontres.
(*) Prière de noter qu’il faut être membre de l’APFUCC pour présenter une communication aux Congrès de l’association. Les directives à cet effet sont disponibles sur le site de l’Association : http://www.apfucc.net/, où vous trouverez également plus d’informations sur le congrès 2011.