Usages du copier-coller aux XVIe et XVIIe siècles,
Caen, Presses universitaires de Caen, 2021, 248 pages.
ISBN : 978-2-38185-012-2, 18 €
Parmi les formes d’intertextualité dont Gérard Genette fait la typologie à l’ouverture de Palimpsestes (1982), c’est-à-dire parmi les formes de « présence effective d’un texte dans l’autre », nous nous sommes intéressés au plagiat, « emprunt non déclaré mais encore littéral », dont l’avatar moderne est le copier-coller. C’est dans la même optique que Genette que les auteurs des articles ici rassemblés envisagent la pratique du réemploi : sans a priori négatif, comme un procédé de composition et d’écriture. Les articles que l’on trouvera dans ce volume montrent qu’au lieu d’être le signe d’une absence de créativité, l’extraction et le réemploi sont, à l’époque envisagée, des activités non seulement habituelles, mais bien les vecteurs de la création, tant pour les écrivains que pour les acteurs du marché du livre. Le plagiat engage alors à considérer dans toute leur complexité les notions d’œuvre et d’auteur.
L’ouvrage contient, parmi d’autres, des contributions sur Marie-Catherine Desjardins de Villedieu, Madeleine de Scudéry et Henriette de Coligny, comtesse de La Suze.
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L’ouvrage est disponible en librairie et au Comptoir des presses d’université.