Belle de Zuylen, music and painting
Revue

Le thème pour le Cahier de 2011 sera: « Les violons d’Ingres d’Isabelle de Charrière : musique et peinture ». Ceci représente une légère extension par rapport à ce que nous avions annoncé l’année dernière. Nous comptons en effet non seulement continuer sur la lancée du livre de Jacqueline Letzter et Robert Adelson, Women Writing Opera : Creativity and Controversy in the Age of the French Revolution (Berkeley, 2001), en nous demandant si finalement Isabelle de Charrière n’aurait pas pris ses activités musicales plus au sérieux que sa production littéraire « Si on peut ou si l’on doit tisser des liens entre sa composition musicale et sa conception de l’écriture »
Nous voulons ajouter à ce questionnement son intérêt pour la peinture, Mlle Prévost ne s’était-elle pas déjà émerveillée : ? vous voilà donc pintresse, musicienne, couturière, marchande de mode (?) et par-dessus tout cela philosophe ? (3 avril 1756). On conserve un portrait de son frère Ditie peut-être peint par Belle (Zonder Vaandel, p. 71) ainsi qu’un autoportrait dont l’authenticité est cependant mise en doute. On s’interrogera sur ce second violon d’Ingres, sur les échanges avec son portraitiste Quentin de La Tour, ses (rares) commentaires sur la peinture du Siècle d’Or de son pays natal, mais aussi sur ses capacités à tracer des portraits ? que ce soit dans ses romans ou dans ses lettres.
Le thème pour le Cahier de 2011 sera: « Les violons d’Ingres d’Isabelle de Charrière : musique et peinture ». Ceci représente une légère extension par rapport à ce que nous avions annoncé l’année dernière. Nous comptons en effet non seulement continuer sur la lancée du livre de Jacqueline Letzter et Robert Adelson, Women Writing Opera : Creativity and Controversy in the Age of the French Revolution (Berkeley, 2001), en nous demandant si finalement Isabelle de Charrière n’aurait pas pris ses activités musicales plus au sérieux que sa production littéraire « Si on peut ou si l’on doit tisser des liens entre sa composition musicale et sa conception de l’écriture »

Nous voulons ajouter à ce questionnement son intérêt pour la peinture, Mlle Prévost ne s’était-elle pas déjà émerveillée : ? vous voilà donc pintresse, musicienne, couturière, marchande de mode (?) et par-dessus tout cela philosophe ? (3 avril 1756). On conserve un portrait de son frère Ditie peut-être peint par Belle (Zonder Vaandel, p. 71) ainsi qu’un autoportrait dont l’authenticité est cependant mise en doute. On s’interrogera sur ce second violon d’Ingres, sur les échanges avec son portraitiste Quentin de La Tour, ses (rares) commentaires sur la peinture du Siècle d’Or de son pays natal, mais aussi sur ses capacités à tracer des portraits ? que ce soit dans ses romans ou dans ses lettres.

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