10e Rencontres de la SIEFAR
Paris

A l’occasion des 10e Rencontres de la SIEFAR,

Christophe Regina viendra présenter sa thèse de doctorat soutenue en 2012 à Aix-Marseille Université :
Femmes, violence(s) et société, face au tribunal de la sénéchaussée de Marseille (1750-1789).
Samedi 6 avril
14h30 – 16h00
Reid Hall, 4 rue de Chevreuse, 75006, Paris
Les femmes seraient par définition moins violentes que les hommes. Mais quels sont les fondements de pareil postulat ? Afin d’y réfléchir, Christophe Regina a fondé sa thèse de doctorat (soutenue en 2012 à Aix-Marseille Université) sur les archives du tribunal de la sénéchaussée de Marseille en questionnant les formes et les occasions de la violence ordinaire auxquelles les femmes ont été confrontées dans l’Ancien Régime. Ces sources ont permis d’appréhender l’ordinaire des violences marseillaises, restituant aux sexes la part respective qui leur revient en la matière et permettant de nuancer l’idée d’une faible participation féminine aux actes violents ainsi que de proposer une réflexion sur les manifestations de ces violences. Les femmes tour à tour actrices et victimes de ces usages tiennent une place fondamentale au sein de la société des voisins qu’elles envahissent, modèlent et contrôlent en partie. La litigiosité féminine a permis de considérer, au travers du regard judiciaire et de ses imperfections, le quotidien ordinaire d’une ville importante d’Ancien Régime. La violence relève d’une dynamique sociale à laquelle les femmes prennent activement part, qu’elles la subissent ou qu’elles l’exercent. En croisant les grilles d’analyses et les sources, un travail sur les catégories populaires tout autant que sur les membres de l’élite a été rendu possible. Les violences féminines révélées et exacerbées par la Révolution française notamment se donnent à voir, mais sous couvert de l’extraordinaire. Cette violence n’est pourtant pas exceptionnelle, mais relève bien plutôt d’une réalité sociale de premier ordre, et pourtant loin d’être flagrante sous la plume des historiens.
Présentation du parcours et des travaux de Christophe Regina, chercheur associé Telemme : http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Christophe_Regina
La conférence sera suivie à 16h00 de l’Assemblée générale annuelle de la SIEFAR.
À 17h30, des rafraîchissements seront servis dans le jardin de Reid Hall.
La SIEFAR, à l’occasion de ces 10e Rencontres, participe au « Calendrier de l’égalité » du Ministère des Droits des femmes.

Rendez-vous au jour consacré à la présentation de la SIEFAR : le 11 septembre 2013


10E RENCONTRES DE LA SIEFAR
Paris

A l’occasion des 10e Rencontres de la SIEFAR,

Christophe Regina viendra présenter sa thèse de doctorat soutenue en 2012 à Aix-Marseille Université :
Femmes, violence(s) et société, face au tribunal de la sénéchaussée de Marseille (1750-1789).
Samedi 6 avril
14h30 – 16h00
Reid Hall, 4 rue de Chevreuse, 75006, Paris
Les femmes seraient par définition moins violentes que les hommes. Mais quels sont les fondements de pareil postulat ? Afin d’y réfléchir, Christophe Regina a fondé sa thèse de doctorat (soutenue en 2012 à Aix-Marseille Université) sur les archives du tribunal de la sénéchaussée de Marseille en questionnant les formes et les occasions de la violence ordinaire auxquelles les femmes ont été confrontées dans l’Ancien Régime. Ces sources ont permis d’appréhender l’ordinaire des violences marseillaises, restituant aux sexes la part respective qui leur revient en la matière et permettant de nuancer l’idée d’une faible participation féminine aux actes violents ainsi que de proposer une réflexion sur les manifestations de ces violences. Les femmes tour à tour actrices et victimes de ces usages tiennent une place fondamentale au sein de la société des voisins qu’elles envahissent, modèlent et contrôlent en partie. La litigiosité féminine a permis de considérer, au travers du regard judiciaire et de ses imperfections, le quotidien ordinaire d’une ville importante d’Ancien Régime. La violence relève d’une dynamique sociale à laquelle les femmes prennent activement part, qu’elles la subissent ou qu’elles l’exercent. En croisant les grilles d’analyses et les sources, un travail sur les catégories populaires tout autant que sur les membres de l’élite a été rendu possible. Les violences féminines révélées et exacerbées par la Révolution française notamment se donnent à voir, mais sous couvert de l’extraordinaire. Cette violence n’est pourtant pas exceptionnelle, mais relève bien plutôt d’une réalité sociale de premier ordre, et pourtant loin d’être flagrante sous la plume des historiens.
Présentation du parcours et des travaux de Christophe Regina, chercheur associé Telemme : http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Christophe_Regina
La conférence sera suivie à 16h00 de l’Assemblée générale annuelle de la SIEFAR.
À 17h30, des rafraîchissements seront servis dans le jardin de Reid Hall.
La SIEFAR, à l’occasion de ces 10e Rencontres, participe au « Calendrier de l’égalité » du Ministère des Droits des femmes.

Rendez-vous au jour consacré à la présentation de la SIEFAR : le 11 septembre 2013