Préparé par D. W. Smith

Avec la collaboration de Dorothy P. Arthur, † J. A. Dainard, E. A. Heinemann, Marie-Thérèse Inguenaud, L. C. Kerslake, Marie-Paule Powell et Diane Beelen Woody

Directeurs de l’édition : † J. A. Dainard, English Showalter

Voltaire Foundation, 2016, xliii+465 p., 20 ill., ISBN 978-0-7294-0969-8

£115 / €165 (hors taxe) / $180

Il s’agit du dernier tome des lettres de Mme de Graffigny. Les trois dernières années de sa vie sont extrêmement mouvementées. Elle obtient une pension, et un poste pour Liébault, qu’il partage avec Devaux. Sa nouvelle pièce, La Fille d’Aristide, est très attendue, son salon est fréquenté assidûment, et les jeunes écrivains recherchent sa protection. Cependant, la répugnance de Devaux à accepter sa sinécure provoque une querelle amère. Elle partage le désarroi général lors de l’attentat de Damiens, et suit avec anxiété les péripéties de la guerre de Sept Ans, dont ses amis militaires la tiennent au courant. Elle se réjouit, en juin 1757, du triomphe théâtral de son protégé La Touche, et en juillet 1757, de la victoire française à Hastembeck. L’année 1758 amène pourtant des désastres. Sa pièce, représentée après de nombreux délais, subit un échec. Son ami Maillebois est disgracié. Liébault, soupçonné de conduite criminelle, prend la fuite; la sinécure de Devaux est donc perdue. Le Parlement menace de condamner le livre de L’Esprit d’Helvétius. La guerre tourne au désavantage de la France. Enfin, malade et sujette à de fréquents étourdissements, elle meurt prématurément le 12 décembre 1758.