Anne Malet de Graville/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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ENTRAIGUES, (Anne Mallet de Graville, baronne d') fille de l'amiral de Graville, vécut dans le 16e. siècle. Elle épousa Pierre de Balzac, seigneur d'Entraigues, dont elle devint veuve vers 1530. Sans négliger les devoirs de son rang et de son sexe, elle cultiva les lettres avec succès pour son tems. Elle avait pris pour devise un instrument hydraulique, qu'on nomme ''Chantepleure'', avec ces mots: ''Musas natura, lacrymas fortuna''. Son génie et son érudition furent célébrés par ses contemporains. A la demande de la reine Claude, première épouse de François Ier., elle mit en ''nouveau style'' et en ''rimes'' le roman d'''Arcite et Polémon'', tous deux amis et rivaux, tiré de la ''Théséïde'' de Boccace. Cet ouvrage n'est point imprimé; mais on en trouve le manuscrit à la bibliothèque nationale.
 
ENTRAIGUES, (Anne Mallet de Graville, baronne d') fille de l'amiral de Graville, vécut dans le 16e. siècle. Elle épousa Pierre de Balzac, seigneur d'Entraigues, dont elle devint veuve vers 1530. Sans négliger les devoirs de son rang et de son sexe, elle cultiva les lettres avec succès pour son tems. Elle avait pris pour devise un instrument hydraulique, qu'on nomme ''Chantepleure'', avec ces mots: ''Musas natura, lacrymas fortuna''. Son génie et son érudition furent célébrés par ses contemporains. A la demande de la reine Claude, première épouse de François Ier., elle mit en ''nouveau style'' et en ''rimes'' le roman d'''Arcite et Polémon'', tous deux amis et rivaux, tiré de la ''Théséïde'' de Boccace. Cet ouvrage n'est point imprimé; mais on en trouve le manuscrit à la bibliothèque nationale.
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[[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]]

Version actuelle en date du 19 décembre 2010 à 17:44

ENTRAIGUES, (Anne Mallet de Graville, baronne d') fille de l'amiral de Graville, vécut dans le 16e. siècle. Elle épousa Pierre de Balzac, seigneur d'Entraigues, dont elle devint veuve vers 1530. Sans négliger les devoirs de son rang et de son sexe, elle cultiva les lettres avec succès pour son tems. Elle avait pris pour devise un instrument hydraulique, qu'on nomme Chantepleure, avec ces mots: Musas natura, lacrymas fortuna. Son génie et son érudition furent célébrés par ses contemporains. A la demande de la reine Claude, première épouse de François Ier., elle mit en nouveau style et en rimes le roman d'Arcite et Polémon, tous deux amis et rivaux, tiré de la Théséïde de Boccace. Cet ouvrage n'est point imprimé; mais on en trouve le manuscrit à la bibliothèque nationale.

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