Marie de Louvencourt/Fortunée Briquet : Différence entre versions
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LOUVENCOURT, (Marie de) naquit à Paris en 1680. Douée de toutes les grâces et de tous les talens, elle fut l'ornement de la société et brilla sur le Parnasse. A la voix la plus charmante, elle joignait le goût le plus exquis. Elle jouait parfaitement du tuorbe, et chantait, en s'accompagnant, les jolis vers qu'elle avait faits. Son humeur était douce, sa conversation pleine de charmes et d'agrémens. La modestie ajoutait un nouveau lustre à son mérite. La nature qui semblait s'être plue* à la former, lui refusa une longue carrière: elle mourut à Paris, en novembre 1712.
Mademoiselle de Louvencourt a laissé plusieurs cantates, dont voici les titres: Ariane; Céphale et l'Aurore; Zéphir et Flore; Psyché; l'Amour piqué par une abeille; Médée; Alphée et Aréthuse; Léandre et Héro; la Musette; Pygmalion; Pirame et Thisbé. Bourgeois a fait la musique des quatre premières cantates, et Clérambault la musique des sept dernières. Elles ont été gravées. Si l'on excepte les cantates de Rousseau, il en est peu de comparables à celles de Mademoiselle de Louvencourt. Elle a composé d'autres poésies qui se trouvent dans le Recueil de Vertron. Les vers qui lui échappèrent, peu de momens avant sa mort, présentent le tableau d'une ame ferme et calme, à qui la philosophie n'était pas étrangère.
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