Maiîtresses et favorites dans les coulisses du pouvoir en Occident (Moyen Âge et Epoque moderne)
Li?ge (13-14 d?cembre 2012)

Pour un colloque organisé par Femmes Enseignement Recherches de l’Universite? de Liège (FER ULg), Socie« te » internationale pour l’étude des Femmes de l’Ancien Régime (SIEFAR), Centre européen d’études bourguignonnes

Comite? organisateur :
Marie-E?lisabeth Henneau, Juliette Dor, Alain Marchandisse
Comité scientifique (personnes pressenties, sous réserve d’acceptation)
Marie-Élisabeth Henneau (Univ. Liège), Juliette Dor (Univ. Liège), Alain Marchandisse (Univ. Liège), Annick Delfosse (Univ. Liège), Thérèse de Hemptinne (U. Ghent), Silvia Mostaccio (Univ. Cath. Louvain), Eric Bousmar (Fac. St-Louis), Eliane Viennot (Univ. de St-Etienne)
Universite? de Liège, place du 20 août 4000 Liège (Belgique)
13/14 décembre 2012

Argumentaire :
Dans le prolongement d’études scientifiques récentes consacrées aux conditions d’acce?s des femmes au savoir et au pouvoir, il semble important de se pencher à nouveaux frais sur ces femmes qui se sont approchées de ces lieux de gouvernement et de culture que sont les cours royales et princières par leurs fréquentations intimes avec de hauts personnages d’un État (rois et princes, mais aussi ministres ou gens d’Église). Ce colloque s’appuiera sur les travaux récents portant sur les milieux de cour, sur l’histoire des rapports sociaux de sexes (et aussi sur l’histoire du mariage, de l’adultère, de la galanterie, du libertinage), sur l’histoire du politique ou celle du me« ce« nat… et il s’abstiendra de renouer avec le genre anecdotique qui a souvent prévalu quand il s’est agi d’écrire la biographie des plus cèle?bres d’entre elles. Cette rencontre scientifique visera en outre à étudier le phe »nome »ne sur le long terme et à l’envisager à l’échelle européenne. Sans négliger l’aspect monographique, il privilégiera des approches comparatistes portant sur les points suivants :

Statut de la favorite
Statut de la favorite en rapport avec l’évolution de la notion de mariage Officialisation/visualisation de la favorite : maîtresse en titre, anoblissement : passage de la sphère privée à la sphère publique Relations avec l’entourage proche (épouses légitimes, enfants, famille du monarque, ministres et conseillers, autres favorites et favoris, etc…) Réception dans l’opinion publique : adulation/me?pris Rejet de la favorite : effacement, disgrâce

Acce?s au statut de favorite
Motivations Stratégie de« ploye« e : ? Art de la Séduction » Sentiments et sexualite » Rôle des réseaux sociaux
Discours sur les favorites
Choix des mots et leurs enjeux : favorites, maîtresses, concubines, courtisanes, « putains », surnoms…
Ce qu’en disent leurs contemporains : L’Église, Les moralistes, Les juristes, Les politiques, Les historien(ne)s, Les philogynes/misogynes dans le cadre de la Querelle des femmes, Les auteur(e)s de fictions, Les auteur(e)s de pamphlets
Réception ultérieure des personnages

Femmes de pouvoir
Rôle tolère?
Prétentions des favorites
Pouvoir effectif et réalisations des favorites : Politique, Diplomatie, Arts et sciences, Me« ce »nat, Mères de bâtards royaux, Éducation des enfants légitimes
Galerie de portraits

Les propositions (titre et résume? d’une page A4) sont à envoyer à Marie-Elisabeth Henneau mehenneau@ulg.ac.be pour le 31 mai 2012.

Contact :
Marie-Elisabeth Henneau, Service des Archives, 7, place du 20 août 4000 Liège (Belgique) mehenneau@ulg.ac.be ou Juliette Dor jdor@ulg.ac.be