Contributions réunies par Marine Roussillon, Sylvaine Guyot, Dominic Glynn et Marie-Madeleine Fragonard. Avec la participation de plusieurs membres de la SIEFAR.
Artois Presses Université, 2 volumes, 757 pages.
En souscription jusqu’au 1er juin 2018 : 50 €
au-delà : 64 €
Parution en septembre 2018
Comment rendre hommage à Alain Viala, à la fécondité de ses travaux, à l’inventivité de son œuvre, sans le transformer en académicien empaillé ? Plus de 75 contributeurs enthousiastes ont donné à leur hommage des formes choisies, entre le poème, le témoignage affectueux et la réflexion érudite. L’ensemble est ponctué de quelques textes d’Alain Viala, qui dessinent un parcours, menant des postures d’écrivains qui font la dynamique centrale du champ littéraire jusqu’aux bizarreries qui occupent les marges de ce champ. Ce trajet suit le fil des opérations critiques qui ont marqué de manière décisive la pratique des études littéraires : historiciser la littérature, mettre à jour les mécanismes de la valeur, exhiber les tensions, traverser les frontières, s’engager… Le trajet d’une révolution qui refuse (l’histoire littéraire des grands hommes), revendique (une méthode), désordonne et brouille (pour créer du nouveau).
Professeur à Paris puis à Oxford, Alain Viala a profondément renouvelé l’approche des faits littéraires par ses ouvrages – Naissance de l’écrivain, Racine. La stratégie du caméléon, La France galante… – et les travaux collectifs qu’il a co-dirigés – Dictionnaire du littéraire, Histoire du théâtre français… – ainsi que par son désir de transmettre et son engagement.
Table des matières et bon de commande en souscription
Plusieurs articles concernent le domaine « Femmes, genre et Ancien Régime » :
- J.-F. Courouau, « L’Occitanie galante : Suzon de Terson et Antoinette de Salvan de Saliès »
- N. Grande, « Un Parnasse inaccessible. La non-participation des écrivaines aux académies (XVIIe-XXe siècle) »
- H. Taylor, « Marie de Gournay et le Parnasse des femmes »
- S. Aragon, « De l’approche de la réception des lectrices au constat de la persistance des stéréotypes dans la réception des
femmes intellectuelles jusqu’à nos jours » - M. Rosellini, « Le manteau de la pudeur : réfexion sur la double galanterie poétique au XVIIe siècle »
- N. Ferrand, « Rousseau traducteur de l’italien dans La Nouvelle Héloïse ? Ou de la nostalgie des lectrices du Grand Siècle »