– 1292 : «Sainte, Peintresse»
Registre de la Taille (Paris’),1292.
– 1313 : «Thiephaine, paintresse»
Registre de la Taille (Paris’),1313.
– 1495-1496 : «Paintreresses» (à propos de Marie Coudrau et Dauphine, sa fille, travaillant aux galeries du Donjon du château d’Amboise)
L. de Grandmaison, Compte de la construction du château royal d’Amboise [1495-1496], Paris, 1912, p.41.
– vers 1500 :
«Thamar, la paintresse,
Qui fust souveraine maistresse
De vivifier ung ymage».
Jean Marot, La Vray disant avocate des Dames, v.1500.
– 1658 : «Dans une ovale enrichie de festons de Myrthe, je vis le bust de Quintus Massais suivi d’un grand nombre d’Illustres Peintresses.»
Hilaire Pader (peintre toulousain), Songe énigmatique sur la peinture universelle, 1658, p.26.
– 1659 : «Ce que les Hommes faisoient en cecy, estoit encore fait plus librement par les Femmes. Ce n’estoit pas là seulement la Ville des Peintres; Il y avoit quantité de Peintresses, dont quelques-unes n’estoient gueres Peintresses que pour elles.»
Charles Sorel, Description de l’isle de portraiture,1659, p.55-56.
– 1689 : «Il faut dire cette femme est Poëte, est Philosophe, est Médecin, est Auteur, est Peintre ; et non Poëtesse, philosophesse, Médecine, Autrice, Peintresse, etc.»
Nicolas de Boisregard, Reflexions sur l’usage présent de la langue française, 1689, p.228.
– 1692 : «Notre chère soeur peintresse a si bien imité avec son pinceau ce bel ornement, dans ceux qu’elle a fait pour les six chapelles de notre église, qu’à l’abord, on les prendroit pour le même ouvrage»
Lettre circulaire adressée par la supérieure de la Visitation d’Annecy Marie-Thérèse de Passier le 15 mars 1692 à l’ensemble de son ordre, Archives de la Visitation d’Annecy, Lettres circulaires, Annecy, 15 mars 1692, p. 4 [à proposd’un ornement brodé offert par les visitandines de Toulouse à celles d’Annecy pour la châsse de François de Sales].
– 1763 : «Je crois que la peintresse ne vous a pas flattée; mais je vous vois déjà de la main d’un autre peintre, duquel je n’en oserais dire autant.»
J.-J. Rousseau, «Lettre à Mme Latour, 2 oct. 1763», citée in Littré, Dictionnaire de la langue française, Gallimard/Hachette, 1962 (1865), t.5, article «Peintre».
– 1773 : «(Peintresse en éventails) C’est celle qui, ayant appris le dessin, peint des paysages et des figures sur les papiers à évantail. (…) Les Peintresses en éventails sont reçues à l’Académie de S. Luc, sans quoi elles seroient à l’amende, et leurs ouvrages seroient saisis.»
Abbé Pierre Jaubert, Dictionnaire raisonné universel des arts et métiers, nouv. éd., t.3, Paris, Les Libraires associés,1793 (1ère éd. 1773), p. 426.
– 1784 : «I. La Peintresse, ou la Famme d’Impuissant»
Rétif de la Bretonne, Les Contemporaines graduées: ou Avantures des Jolies-Fammes de l’âge actuel, Leïpsick, Büschel, 1784, p.199.
– 1784 : «Vos remarques gramaticales n’apprennent autre chose, sinon que vous ignorez le langaje du peuple (…) flatrice n’est pas sérieusement dans mes Ouvrages; j’avoue Prejugiste; Peintresse, Amateuse, Imprimeuse pouvaient se dire dans mes Nouvelles; où il s’agit des Fammes de ces états: la première loi est d’être clair, et ces noms l’étaient parfaitement dans la circonstance: mais il y a plus; ces mots sont d’usage parmi les Heroïnes que j’historie, et dès lors j’ai pu, j’ai dû les employer.»
Restif de la Bretonne, «Réponse au journaliste de **», La Prévention particulière, 1784.
– 1905 : «C’est d’ailleurs une des habitudes favorites, je n’ose dire une des manies des peintresses contemporaines, qu’elles soient nobles ou roturières, de portraiturer les œillets et les roses.»
Louis Vauxcelles, «Amateurs aristocratiques», Femina n°101, 1/4/1905.
– v.1385 :
«Les femmes eüssent la victoire,
Se cy avec dame Leesce
Feüst Heloïs, l’abesse [sans doute prononcé l’abéesse]
Du Paraclit, qui tant fu sage
Du croit de coustume et d’usage;
Et si estoit philosofesse,
Combien que elle fust professe.»
Jehan Le Fèvre de Ressons, Le Livre de Leesce, vv.1130-1136, éd. A.-G.Van Hamel, Paris, E.Bouillon, 1905, p.36.
– 1634 : «Par exemple, je diray plustot que Mlle de Gournay est Poëte que Poëtesse, et Philosophe que Philosophesse. Mais je ne diray pas si-tost qu’elle est Rhetoricien que Rhetoricienne»
Guez de Balzac, «Lettre de Balzac à Girard, 7 mai 1634», Oeuvres, Genève, Slatkine Reprints, 1971 (1665), t.I, p.257.
– 1675-1676 : « S’il faut dire, en parlant d’une femme, poëte ou poëtesse ; philosophe ou philosophesse ; propriétaire, ou propriétairesse ; dépositaire, ou dépositairesse: (…) Pour ce qui est du mot de Philosophe au genre féminin, il est suffisamment usité pour ne point faire de difficulté de s’en servir.
Gilles Ménage, Observations sur la langue française (1675-1676), Genève, Slatkine reprints, 1972, t.II, chap. LXXXXVI, p.419-420.
– 1689 : «Il faut dire cette femme est Poëte, est Philosophe, est Médecin, est Auteur, est Peintre ; et non Poëtesse, philosophesse, Médecine, Autrice, Peintresse, etc.»
Nicolas de Boisregard, Reflexions sur l’usage présent de la langue française, 1689, p.228.
– 1584 : «Claudine Sceve Lyonnoise, poëtrice Françoise, parente de Maurice Sceve.»
«Claude Monnier, poëtrice Françoise du temps de François premier, ou Loys douziesme.»
La Croix du Maine, Premier volume de la Bibliothèque du Sieur de La Croix du Maine, Paris, Abel l’Angelier, 1584.
– 1584 : «Sapho lesbienne poetrice»
André Thévet, Les Vrais Pourtraits et vies des Hommes Illustres Grecs Latins et Payens Recueilliz de leurs Tableaux, Livres et Médales (médailles) Antiques et Modernes, Paris, vve I. Keruert et Guillaume Chaudiere, chap. 27.
– 1611 : «Poëtride: A Poetesse.»
Cotgrave, Dictionarie of the French and English Tongues, 1611.
– 1634 : «Par exemple, je diray plustot que Mlle de Gournay est Poëte que Poëtesse, et Philosophe que Philosophesse. Mais je ne diray pas si-tost qu’elle est Rhetoricien que Rhetoricienne»
Guez de Balzac, «Lettre de Balzac à Girard, 7 mai 1634», Oeuvres, Genève, Slatkine Reprints, 1971 (1665), t.I, p.257.
– 1675-1676 : «S’il faut dire, en parlant d’une femme, poëte ou poëtesse ; philosophe ou philosophesse ; propriétaire, ou propriétairesse; dépositaire, ou dépositairesse: Mr de Mézeriac, qui était de l’Académie Française, a dit Poëtesse; « C’est cette même Rhodopis, qui fut douée d’une si rare beauté, qu’ayant été menée du depuis en Aegypte, elle donna de l’amour à Charaxus, frère de la Poëtesse Sapho. » C’est de la vie d’Esope. Pierre de Bourdeille, Abbé de Branosme, a dit Poëte. « Elle se meslait d’être Poëte: et composait des vers. » C’est dans son discours de Marie Stuart, Reine d’Ecosse. M. de Balzac, à l’endroit ci-dessus rapporté à la p. 369 est aussi pour Poëte. « Je diray, dit-il, plutôt que Mlle de Gournay est Poëte, que Poëtesse, et Philosophe, que Philosophesse. » Pour moi, je dirais aussi plutôt Mlle de gournay est Poëte, que Mlle de Gournay est Poëtesse, que la reine d’Ecosse se meslait d’être Poëte, que la reine d’Ecosse se meslait d’être Poëtesse. Mais je dirais plutôt la Poëtesse Sapho, et la Poëtesse de Gournay, que la poëte Sapho, et la Poëte de Gournay. Et je dirais aussi plutôt une Poëtesse, qu’une Poëte. Mais comme ces mots de Poëtesse et de Poëte au féminin ne sont pas usités, il est bon de les éviter.»
Gilles Ménage, Observations sur la langue française (1675-1676), Slatkine reprints, genève, 1972, t.II, chap. LXXXXVI, p.419-420.
– 1798 : «Poétesse: femme poète. Il est peu usité. On dit de Sapho, de Deshoulières, qu’elles étaient Poètes; mais on ne dit pas la Poète Sapho: ce seroit le cas de dire, La poétesse….. On l’évite.»
Dictionnaire de l’Académie Française, 1798.
– 1596 : forme souvent associée avec le terme de «proprietaire» à la fin du XVIe siècle; « propriettaire et pocesseure de plusieurs maisons et heritaiges tenuz prochement du roy ».
Archives départementales de Loire-Atlantique à Nantes, 1596 titres de famille Bois, 2E230
– 1539 : « Quelle prescheresse a esté faicte plus grande que la Samaritaine: laquelle n’a point eu d’honte de prescher Jesus et sa parolle, le confessant ouvertement devant tout le monde… ».
Marie Dentière, Defense pour les femmes, in Epistre tresutile faicte et composée par une femme chrestienne de Tornay, envoyee a la Royne de Navarre seur du Roy de France, Contre les Turcz, Iuifz, Infideles, faulx chrestiens, Anabaptistes, et Lutheriens. Lisez et puis iugez, Anvers [Genève], 1539, f°a4v°
– 1255 : « Instrument faisant foi de l’élection de l’abbesse de Bouxières, nommée Alix de Fontenoy, après la mort de sa prédécesseresse, nommée Pérette. »
Mémoires de la Société d’archéologie lorraine, 1859
– Fin xvie siècle : « Si de son temps les chevaliers errants eussent eu vogue, elle eust bien faict plus reluire leurs armes que n’avoient faict jamais sa predecesseresse Fredegonde de Montbron, pour l’avoir à femme. » (à propos de Mme de Bourdeille)
Brantôme, Œuvres complètes, éd. Lalanne, vol.V, p.69
– 1906 : « Libre au sous-préfet (Raymond) du Monde où l’on s’ennuie de se moquer du Maharahavatâ, comme à la sous-préfète (Jeanne) de citer en riant M. de Tocqueville, ces savants trop ignorés sont dignes du respect et de la reconnaissance des passionnés de l’érudition. »
Préface de Jules Clarétie à l’ouvrage de Mathilde Shaw, Illustres et inconnus – souvenirs de ma vie, Paris, éd. Bibliothèque-Charpentier / Eugène Fasquelle, p. V.
– 2006 : «(…) Le (ou la) féministe qui est aussi défenseur (ou seuse) d’une langue française qui évolue sans se dénaturer applaudit l’écrivaine, mais hurle d’effroi devant la procureure, la professeure, la défenseure… La procureuse existe depuis des siècles (n’est-ce pas Porthos’), et si c’était à l’origine la femme du procureur, c’était également le cas pour la générale, la préfète, voire la pharmacienne. Notre langue est pleine de ressources, utilisons-les pour traduire l’évolution de la société, sans lui faire subir d’outrages inutiles».
Philippe Renard, «Ca va mieux en le disant», Télérama, n°2939, 10 mai 2006.
– vers 1536 : «Car l’autre jour firent mourir / La fille de la proculeuse (procureuse)»
Marguerite de Navarre, Le Malade, vers 30-31 (La Femme, à propos des médecins).
– 1622 : «ce fut la Procureuse, qui dit: « Vraiment, la marchande qui vient de sortir a bien changé de poil depuis qu’elle a quitté sa boutique; la congnoissez vous bien particulièrement, Mesdames' » A cette demande personne ne voulut respondre, que la petite effetée de Notaire, qui dict que du temps qu’elles estoit fille on en parlait fort, et qu’elle alloit la nuict trouver un certain homme pour coucher avec luy. (…) Son mary estoit donc aux champs, quand elle faisoit ce train-là, respondit la Procureuse? Non, Madame, luy répliqua la Notaire, c’estoit lui mesme (…)».
Le Passe-partout du Caquet des caquets de la nouvelle accouchée (Caquets, 5e journée), p.25.
– 1640 : (cités dans les noms d’offices et métiers) «Procureuse et non pas procuratrice ou Procuresse»
Antoine Oudin, «De quelques substantifs féminins tirés des masculins», Grammaire française rapportée au langage du temps, Paris, 1640, p. 78.
– 1680 : «Procureuse, f. f. (Procuratoris uxor) Ce mot pour dire la femme d’un Procureur ne se dit point, ou il ne se dit qu’en riant, comme a fait Mr Boursaut. (« Je suis dans un étage à paraître plus grande, ou qu’une Procureuse, ou bien qu’une Marchande », Bours. Esop.)
Procureuse générale (Summi procuratoris uxor) C’est la femme du Procureur général d’un parlement à laquelle on donne la qualité de Dame. (Madame la Procureuse générale est fort estimée.)
Procureuse du Roi (Regii cognitoris uxor) C’est la femme du Procureur du Roi de quelque juridiction considérable (Ainsi on dira, Madame la Procureuse du Roi du Châtelet de Paris est belle.)»
Pierre Richelet, Dictionnaire de la langue françoise ancienne et moderne, 1680.
–1844 : «– Savez-vous ce que c’est que cette prétendue duchesse? – Je vous le répète, je ne la connais pas. – C’est une vieille procureuse au Châtelet, Monsieur, nommée Mme Coquenard, laquelle a au moins cinquante ans, et se donne encore des airs d’être jalouse. Cela meparaissait aussi fort singulier, une princesse qui demeure rue aux Ours.»
Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires,éd. Gilbert Sigaux,Paris, Gallimard, 2001, p. 404
– 2006 : «(…) Le (ou la) féministe qui est aussi défenseur (ou seuse) d’une langue française qui évolue sans se dénaturer applaudit l’écrivaine, mais hurle d’effroi devant la procureure, la professeure, la défenseure… La procureuse existe depuis des siècles (n’est-ce pas Porthos’), et si c’était à l’origine la femme du procureur, c’était également le cas pour la générale, la préfète, voire la pharmacienne. Notre langue est pleine de ressources, utilisons-les pour traduire l’évolution de la société, sans lui faire subir d’outrages inutiles».
Philippe Renard, «Ca va mieux en le disant», Télérama, n°2939, 10 mai 2006.
– 1659 : « Professe du Monastere de la Visitation… » [Françoise-Madeleine de Chaugy présente la vie de huit des neuf Sœurs de son monastère ainsi]
Les Vies de IX. religieuses d l’ordre de la Visitation Sainte Marie… Par la Mère Françoise-Madeleine de Chaugy, Supérieure du premier Monastère de cet Ordre, Annessy, Jacques Clerc, Avec licence & approbation du Superieur.
– 1781 : «Aujourd’hui les femmes mariées portent le nom de leurs maris (…). La femme suit la condition de son mari, tant pour la qualité que pour le rang et les honneurs et privilèges ; c’est ce que la loi 21 au code de donat. inter vir. et ux. exprime par ces mots : uxor radiis maritalibus coruscat (Pandectes de Justinien, VIe s.). Celle qui étant roturière épouse un noble, participe au titre et aux privilèges de noblesse (…). Les titres de dignité du mari se communiquent à la femme : on appelle duchesse, marquise, comtesse, la femme d’un duc, d’un marquis, d’un comte. Cependant, on ne saurait approuver la communication à la femme des titres du mari qui sont attachés à une qualité acquise par le travail du mari, et qui manque entièrement à la femme ; ainsi, rien de plus singulier que d’entendre nommer madame la chancelière, madame la maréchale, madame la juge, madame la professeuse, madame ladocteuse. Un mari peut bien faire en sorte que sa femme participe au titre de comtesse, de princesse, de reine, etc. mais il ne la fera jamais ni maréchale, ni chancelière, ni juge, ni professeuse, nidocteuse, etc.»
Dictionnaire universel des sciences morales, économique, politique et diplomatique, ou Bibliothèque de l’homme d’État et du citoyen, mis en ordre et publié par M. Robinet, censeur royal, Londres, libraires associés, p.22-23.
– 1785: « Ma cousine la professeuse, persuadée que dans les jeux d’esprit son fils brillait toujours par-dessus tout le monde, a voulu qu’on remplit des bouts rimés, qu’on fît des discours sur huit mots »
Isabelle de Charrière, Lettres écrites de Lausanne, Toulouse, p.57-58.
– 1878 : « d’étranges professoresses (car le bas-bleuisme bouleverse la langue comme il bouleverse le bon sens) se sont mises à faire solennellement des conférences et ont pu trouver des publics. »
Jules Barbey d’Aurevilly, Les Bas-bleus, Paris/Bruxelles, Société générale de librairie catholique, p.xvii.
– 1675-1676 : «S’il faut dire, en parlant d’une femme, poëte ou poëtesse ; philosophe ou philosophesse ; propriétaire, ou propriétairesse ; dépositaire, ou dépositairesse: (…) Il faut dire au féminin, propriétaire et dépositaire, et non pas propriétairesse et dépositairesse.»
Gilles Ménage, Observations sur la langue française (1675-1676), Slatkine reprints, genève, 1972, t.II, chap. LXXXXVI, p.419-420.
– 1700 : « Et ce en payement de pareille somme de trois cents vingt et quatre livres, qu’il a declaré debvoir aud/ de Leche, a la descharge de Marie m.esse [maitresse] ancienne et proprietairesse de lad maison et app.ces [appartenances] de Mourguy sa mere… »
Généalogies par maisons et quelques autres en pays d’Ossès, recueillies par Jean-Baptiste Orpustan, en ligne
– 1814 : « Le Dix Septembre dix huit cent quatorze, par devant nous, Jean Diesse, Maire, et officier public de l’étât civil de la commune de Mouguerre, canton de Bayonne (nord-est), Departement des basses pyrennées, ont comparu Pierre Basseneuve Milin (?), et Jean Sottet taneur demeurant […], lesquels nous ont déclaré que Marie Etchegaray, agée de soixante ans proprietairesse de la borde Douhalde [du Halde], est decedee hier… »
Archives de Mouguerre
– 1865 : «La Confrérie, qui continue les œuvres de zèle qui lui sont prescrites, n’a fait que s’accroître et compte aujourd’hui huit cents membres, dont plusieurs sont distingués par leur nom et leur mérite. Elle est administrée, sous la direction de M. Le Curé, par trois proviseuses qui accomplissent avec un infatigable dévouement la tâche laborieuse de conserver florissante l’œuvre sainte qui leur est confiée.»
Annales religieuses et littéraires de la ville et du diocèse d’Orléans, Volume 4, n°8, juillet 1865, p.186 (à propos des reliques de Sainte Christine, conservées dans l’église paroissiale de Saint-Vincent)