Internationalisation dans le champ éducatif (18e – 20e siècles)
Gen?ve (27-30 juin 2012)

L’historiographie contemporaine porte un intérêt renouvelé aux phénomènes de transferts, circulations, diffusions, flux et échanges entre différents espaces. Pour tenter de les décrire, diverses notions comme internationalisation, mondialisation, globalisation sont convoquées. Tout en historicisant et en problématisant de telles conceptions, cette Conférence propose d’interroger la manière dont ces processus opèrent dans le monde de l’éducation. Qu’est-ce qui est diffusé, échangé ou transféré « S’agit-il de mouvements linéaires, circulaires, différés « Par quelles médiations ? acteurs’trices, réseaux, institutions » et dans quelles conditions sociales et historiques les pratiques et savoirs éducatifs débordent-ils des cadres strictement nationaux « Quelles sont les contraintes et impulsions » économiques, politiques, culturelles, territoriales « qui structurent ces échanges ? Quel’les sont les principaux »ales bénéficiaires de ces processus d’internationalisation et quelles dynamiques » d’émancipation, d’exclusion, de résistance « génèrent-ils »
A des titres et à des rythmes divers, ces phénomènes touchent tous les ordres d’enseignement, les diverses scènes extrascolaires ainsi que les multiples acteurs’trices individuel’les et collectifs du champ éducatif. Ils s’exercent au niveau des systèmes, modèles, théories, curricula et institutions autant que sur les pratiques éducatives. De nouvelles dialectiques se développent entre internationalisme et nationalisme, homogénéité et hybridation, universalisme et particularisme, ouverture et repli, solidarité et exclusion, qui s’accompagnent d’une redéfinition des savoirs, pratiques et discours éducatifs. Repérables de longue date, ces phénomènes revêtent des configurations spécifiques suivant les époques et contextes, comme en témoigne par exemple la manière dont le projet universaliste des Lumières a été fabriqué, propagé, réceptionné, contredit et retraduit dans les différentes contrées du globe.
La Conférence invite tout’e chercheur« euse intéressé »e, à contribuer à cette réflexion, en revisitant ses domaines d’étude pour en interroger les inscriptions et dimensions internationales. Sont encouragées les propositions de contribution qui utilisent les approches d’histoire comparée, d’histoire croisée et d’histoire transnationale dans les domaines de l’éducation, des enfants et de la jeunesse et des handicaps. Le Comité d’organisation est tout particulièrement intéressé à recevoir des contributions qui croisent l’approche théorique des concepts de classe, genre et race/ethnicité.
Le Comité d’organisation invite les chercheur« euse »s à soumettre des propositions de contribution individuelle ou de symposium, en anglais ou en français.
Les contributions acceptées pourront être faites dans une des langues officielles d’ISCHE ? français,
anglais, allemand, espagnol ? ou la langue des signes.
Sont encouragées tout particulièrement les soumissions de symposia réunissant des chercheur?euse?s issue?s des trois associations organisatrices du Congrès. Les jeunes chercheurs’euses, les doctorant’e« s et les post doctorant’e« s sont spécialement incité »e »s à répondre à cet appel.
Toute personne présentant une proposition de contribution, qu’elle soit individuelle ou faisant partie d’un symposium, doit le faire sur la page suivante : https://cms2.unige.ch/outils/limesurvey190/index.php?sid=41195&lang=fr
au plus tard le 31 octobre 2011, compris.