Responsables :
Valérie Pouzol, MCF, histoire contemporaine, (Paris 8, EA 1571, RING)
Yannick Ripa, PU, histoire contemporaine (Paris 8, EA 1571, LabEx EHNE, Ecrire une nouvelle histoire de l’Europe-Axe 6 : Genre et identités européennes)
Résumé :
Qu’il soit instrument d’analyse, axe ou champ de recherche, le genre est sorti de sa confidentialité pour s’affirmer comme un concept particulièrement dynamique de la recherche scientifique. Dans ce processus d’affirmation global qui a touché les sciences humaines, la discipline historique reste en retrait. Ce colloque aimerait interroger cette réserve, ces doutes, tout en donnant à voir l’essor de cet outil d’analyse en histoire contemporaine, toutes aires culturelles confondues (particulièrement en Europe), en insistant sur l’évolution qui a conduit de l’histoire des femmes à l’histoire du genre et sur le renouvellement historiographique apporté par ces recherches qui semblent aboutir à une histoire genrée. Aussi une place importante sera accordée aux travaux des jeunes chercheur-e-s doctorant-e-s et post-doctorant-e-s : analyse des thématiques de recherche, questionnements méthodologiques et épistémologiques. Ce moment d’échanges autour des usages du genre en histoire pourrait s’accompagner d’une réflexion sur les circulations interdisciplinaires.
Les communications devront porter prioritairement sur les questions suivantes (toutes aires culturelles sur la période contemporaine) :
. Bilan des derniers travaux de l’histoire des femmes à l’histoire du genre (figures féminines, héroïnes, femmes engagées, travail au féminin, féminismes, genre et nationalismes, genre et mouvements sociaux, genre et pouvoirs politiques, genre et citoyenneté, genre et justice, genre et conflits, histoire des masculinités et de la virilité, sexualités, identités’)
. Nouvelles perspectives : genre et colonialisme, genre et études post-coloniales, genre et écologie, l’engagement féministe des hommes, genre et révoltes, et plus particulièrement relire l’histoire de l’Europe au prisme du genre?
. Être chercheur-e en histoire des femmes puis en histoire du genre : un parcours spécifique (motivations, enjeux, obstacles, reconnaissance) ?
Nous vous invitons à remettre pour le 15 juin 2013 au plus tard vos propositions de communications en une page ( environ 1500 signes) en énonçant clairement le titre de votre contribution votre nom, mail , affiliation à une organisation ou institution de recherche.
Langues possibles : français, anglais, espagnol.