– 1679 : Archives de l’Hôtel-Dieu de Lyon, F 78, registre d’entrées des malades civils, avril 1679, entrée de Justine Menage, 41 ans, faiseuse de gants.
– 1669 : Archives de l’Hôtel-Dieu de Lyon, F 91, registre d’entrées des malades civils, mars 1699, entrée d’Aymée Tibart, 24 ans, faiseuse de bas.
Archives de l’Hôtel-Dieu de Lyon, F 91, registre d’entrées des malades civils, octobre 1699, entrée d’Anne Cintury, 24 ans, faiseuse de boutons.
Archives de l’Hôtel-Dieu de Lyon, F 91, registre d’entrées des malades civils, juin 1699, entrée de Catherine Juge, 33 ans, faiseuse de cierges.
Archives de l’Hôtel-Dieu de Lyon, F 91, registre d’entrées des malades civils, juin 1699, entrée de Claudine Gautier, 64 ans, faiseuse de crochets.
– 1640 : (à propos des quêteuses à l’église) «ayans leurs cheveux tellement historiez et leur sein si amplement descouvert, qu’on les prendroit pour de vrayes Comédiennes, des Farceuses, et des Mascarades.»
Pierre Juvernay, Discours particulier contre les filles et femmes mondaines descouvrans leur sein et portans des moustaches, Paris, Jérémie Bouilleron.
– 1810 : «Sur dix criminels qui paraissent sur l’échafaud, à peine y a-t-il une femme, encore la plupart ne sont-elles que complices ou fautrices des crimes commis par les hommes.»
– Fin XVIe siècle : «Madame de Montpensier, soeur de feu Monsieur de Guise, qui a esté une grande femme d’Estat, et qui a porté sa bonne part de matiere, d’inventions de son gentil esprit, et du travail de son corps, à bastir ladicte Ligue»
Brantôme, Recueil des Dames, poésies et tombeaux, éd. Étienne Vaucheret, Paris, Gallimard, «La pléiade», 1992, p.703.
– 1615 : «Pardonnez-moi si je vous dis que c’est trop faire la femme d’État que d’être si secrète»
Louise de Coligny à sa belle-fille Charlotte-Brabantine de Nassau, 23/09/1615, in Paul Marchegay (éd.), Correspondance de Louise de Coligny, princesse d’Orange (1555-1620), éd. Paul Marchegay, Genève, Slatkine reprints, 1970 (1887), p.295.
– déb. du XIVe: «En ville, les femmes exercent quantitié de métiers : un recensement fait au début du XIVe siècle en dénombre 125 ! Broderesses, chasublières, ferronnes, maçonnes, charretières, hongresses, lavandières de tête»
Jean Rabaut, Histoire des féminismes français, Paris, Stock, 1978, p.18.
– 1640 : (cités dans les noms d’offices et métiers) «Conseillère, Financière, Barbière, Menuisière»
Antoine Oudin, «De quelques substantifs féminins tirés des masculins», Grammaire française rapportée au langage du temps, Paris, 1640, p.78.