Poétique et épistémologie de l’histoire en France et en Allemagne à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle
Halle (Allemagne, 23-24 mai 2013)

Dans le cadre du Programme de formation – recherche « Poétique du récit historique « , une journée d’études consacrée à la » Poétique et à l’épistémologie de l’histoire en France et en Allemagne à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle » aura lieu à l’université de Halle les 23 et 24 mai 2013. Cette journée d’étude se propose d’étudier et de comparer les nouvelles formes d’appropriation de l’histoire qui apparaissent en France et en Allemagne à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, à un moment où les limites entre le champ des belles-lettres et celui de l’histoire érudite présentent encore une certaine porosité.

Dans le cadre du Programme de formation – recherche « Poétique du récit historique « , soutenu par le CIERA, une journée d’études consacrée à la » Poétique et à l’épistémologie de l’histoire en France et en Allemagne à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle » aura lieu à l’université de Halle les 23 et 24 mai 2013.

Les discussions autour du récit historique se développent à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle (1750-1830) dans un champ littéraire et historique qui connaît des évolutions profondes. Malgré l’émergence (ou la réaffirmation) de nouvelles règles scientifiques pour les historiens, les préceptes de l’art rhétorique et les considérations esthétiques conservent une certaine force. Cette tendance est particulièrement perceptible en Allemagne avec la parution, à la fin du Siècle des lumières, d’ouvrages historiques qui sortent délibérément du cadre de l’histoire érudite. De même, en France, les limites entre le champ des Belles-Lettres et celui de l’histoire érudite présentent une certaine porosité qu’il conviendrait d’interroger. En France comme en Allemagne, la recherche s’est intéressée aux nouvelles façons de faire et de dire l’histoire qui apparaissent à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, mais elle a gardé la plupart du temps une perspective strictement nationale, en négligeant ce qui se passe dans les pays et les aires linguistiques voisines. Il faudrait se demander si les évolutions de la pratique historienne repérées d’un côté du Rhin se retrouvent de l’autre, examiner les éventuelles divergences et en explorer les causes.

Le but de la présente journée d’études est d’examiner l’évolution du récit historique à la fin de l’Ancien régime « et à la fin aussi de « l’âge de l’éloquence » » selon une perspective résolument comparatiste. Pour autant, il convient de ne pas gommer les spécificités et les dynamiques propres à des champs intellectuels qui relèvent d’évolutions politiques, institutionnelles, sociologiques différentes et qui se distinguent par des définitions en partie différentes de l’art, de la science et de la littérature. Cet examen permettrait d’étudier dans un même temps l’interaction entre les productions historiques françaises et allemandes, la reprise ou au contraire le rejet de modèles en vogue dans le pays voisin, et éclairerait la diversité des formes du récit historique au début de l’époque contemporaine.

Modalités de soumission

Nous vous prions d’envoyer vos propositions de communication avant le 20 décembre 2012 à l’adresse électronique suivante : christian.helmreich@ens.fr

Poétique du récit historique, Programme de formation-recherche (2012-2014) soutenu par le CIERA.

Responsables scientifiques du programme
Elisabeth Décultot (CRIA-CNRS/EHESS)
Daniel Fulda (Université de Halle)
Christian Helmreich (Université de Paris 8)
Jacques Le Rider (EPHE)
Johannes Sü?mann (Université de Paderborn)