Introduction

La Société Internationale pour l’Etude des Femmes de l’Ancien Régime est une Association Loi 1901 à but non lucratif.
 
Elle a été créée à Paris le 10 octobre 2000 (statuts).
 
L’étude des conditions de vie, des actions, des oeuvres et de la pensée des femmes des périodes précédant la Révolution française a connu ces dernières décennies un essor considérable. Les travaux des chercheurs et chercheuses qui s’y consacrent sont toutefois souvent difficilement accessibles, voire inconnus des personnes qui auraient le plus besoin de les connaître (spécialistes, enseignant-e-s, étudiant-e-s), car dispersés dans de très nombreux ouvrages et revues, et non répertoriés dans une banque de données centralisée. Par ailleurs, les résultats de leurs recherches demeurent souvent confidentiels, par manque d’outils appropriés (traductions, éditions, livres à prix accessibles) permettant leur mise à la disposition du public intéressé.
 

La SIEFAR regroupe des chercheurs et chercheuses d’une vingtaine de nationalités, répartis sur plusieurs continents. Elle a pour vocation de rassembler toutes les personnes qui se reconnaissent dans ses objectifs, quels que soient leur statut professionnel, leur nationalité, leur sexe, leur degré d’implication dans le travail de recherche.

Les objectifs de la SIEFAR
 
  • La SIEFAR se propose de faire connaître, ou mieux connaître, ou découvrir les conditions d’existence, la pensée, l’action, les oeuvres des femmes reliées d’une quelconque manière à la France (celles qui y vivaient, celles qui y séjournaient, celles qui s’expatriaient, celles qui écrivaient, correspondaient, traduisaient, étaient traduites…), dans la longue période qui s’étend du Moyen Age à la Révolution.
 
  • La SIEFAR entend montrer l’ancienneté de la présence des femmes dans la vie économique, politique, intellectuelle, scientifique et artistique, ainsi que la variété de leurs réalisations. Il s’agit de rendre visibles des pans entiers de l’histoire et de la culture aujourd’hui passés sous silence, notamment dans les manuels scolaires et les livres d’histoire.
 
  • La SIEFAR travaille à la fois à la conservation des savoirs menacés d’oubli, à la production de savoirs nouveaux et à la diffusion des recherches effectuées, quels que soient leur langue d’expression, leur approche méthodologique et leur champ disciplinaire (anthropologie, art, bibliophilie, droit, histoire, linguistique, littérature, musicologie, philosophie, sciences, sociologie). Elle contribue à l’approfondissement de la réflexion et des connaissances sur le genre et sa construction.
 
  • La SIEFAR souhaite également favoriser la reconnaissance des chercheuses et chercheurs impliqué-es dans son domaine d’étude, notamment les jeunes femmes, en rendant visible leur travail, en les associant à des manifestations scientifiques de qualité, en les encourageant à produire de nouvelles connaissances, en multipliant les coopérations internationales.
 
Les moyens d’action
 
Site Internet consacré au domaine d’étude, en libre accès
Actualités en ligne (colloques, séminaires, parutions, expositions, spectacles, annonces diverses).
Répertoire des chercheuses et chercheurs du domaine en ligne.
Dictionnaire des femmes de l’Ancien Régime en ligne.
Ressources en ligne (textes, études, listes, données, sites dédiés à des femmes particulières ou à des domaines d’études particuliers…)
Soutien moral, matériel et logistique à des manifestations scientifiques et/ou culturelles relevant du domaine.
Organisation de journées d’études.
Publications (textes, études), en collaboration avec des éditeurs spécialisés.
 

Les plus de l’adhésion

Deux bulletins de liaison annuels répercutant la vie de l’association.
Bulletins d’informations bi-mensuels.

Possibilité de présenter ses parutions récentes (ou sa thèse) sur le site et dans le réseau des adhérent-es. Ces résumés demeurent un an dans la rubrique Actualités du site, puis sont rattachés au Répertoire.

 
 
 
Le Conseil d’Administration
  • Le Conseil d’Administration actuel est composé de
Caroline BIRON, Université de Nantes (France), Littérature, XVIIe siècle
Anne BOIRON, trésorière, Université de Nantes (France), Littérature, XVIIe siècle
Catherine BOURDIEU, Université de Lorraine (France), Histoire de l’art, XVIIe-XVIIIe siècles
Marianne CHARRIER-VOZEL, secrétaire adjointe, Université Rennes 1 (France), Littérature, XVIIIe siècle
Marianne CLOSSON, secrétaire, Université d’Artois (France), littérature française, XVIe siècle
Yohann DEGUIN, Université de Rouen (France), Littérature, XVIIe siècle
Myriam DUFOUR-MAÎTRE, trésorière adjointe, Université de Rouen (France), Littérature, XVIIe siècle
Nathalie FREIDEL, Wilfrid Laurier University (Canada), Littérature, XVIIe siècle
Marie-Gabrielle LALLEMAND, Université de Caen (France), Littérature, XVIIe siècle
Claudine NÉDELEC, vice-présidente, Université d’Artois (France), Littérature, XVIIe siècle
Miriam SPEYER, Université de Caen (France), Littérature, XVIIe siècle
Ghislain TRANIE, président, Centre Roland Mousnier (France), Histoire, XVIe-XVIIe siècles

 

  • Les Membres d’honneur
Lors du Conseil d’Administration du 19 septembre 2009, ont été désignés quatre membres d’honneur de l’association :
Henriette Goldwyn
Nicole Pellegrin
Eliane Viennot
Kathleen Wilson-Chevalier
 
Lors du Conseil d’Administration du 24 novembre 2017 a été désignée une cinquième membre d’honneur de l’association :
Danielle Haase-Dubosc.
 
Elles ont consacré un temps considérable à la mise en place et à la vie de l’association pendant leur mandat respectif, et continuent, depuis leur départ, à rendre des services importants à la SIEFAR.
 
 
  • Les Bienfaiteurs et Bienfaitrices
Le CA remercie ses membres bienfaiteurs pour leur soutien financier, indispensable au bon fonctionnement de l’association :
Isabelle Brouard-Arends
Dena Goodman
Monique Moser-Verrey
Eliane Viennot
Cathy Yandell
 
 
  • Editeur partenaire
Classiques Garnier
Voltaire Foundation
 
 
  • Ancien-ne-s membres du Conseil d’Administration
Jean-François Budin (France)
Jeanne Chiron (France)
Agnès Cousson (France)
Anne Debrosse (France)
Valentina Denzel (USA)
Laetitia Dion (France)
Armel Dubois-Nayt,(France)
Nicole Dufournaud (France)
Aurore Evain (France)
Édith Flamarion (France)
Adeline Gargam (France)
Séverine Genieys-Kirk (Grande-Bretagne)
Audrey Gilles-Chikhaoui (France)
Henriette Goldwyn (USA)
Nathalie Grande (France)
Chanel de Halleux (Belgique)
Marie-Elisabeth Henneau (Belgique)
Ramona Herz-Gazeau (France)
Edwige Keller-Rahbé (France)
Anne Larsen (USA)
Raphaëlle Legrand (France)
Sandrine Lély (France)
Cathy McClive (France, Grande-Bretagne)
Eugénie Pascal (France)
Nicole Pellegrin (France)
Julie Pilorget (France)
Julie Piront (France)
Martine Reid (France)
Brigitte Rochelandet (France)
Martine Sauret (USA)
Charlotte Simonin (France)
Charlotte Trinquet (USA)
Eliane Viennot (France)
Rotraud Von Kulessa (Allemagne) 
Marcel-Jean Vilcosqui (France)
Kathleen Wilson-Chevalier (France)
Colette Winn (USA)
Caroline Zum Kolk (France)
 
 
  • La SIEFAR a été créée en 2000 à l’appel de
 
Evelyne BERRIOT-SALVADORE (France), Jacqueline CERQUIGLINI-TOULET (France), Patricia CHOLAKIAN (USA), Christine DE BUZON (France), Diane DESROSIERS-BONIN (Canada), Philip FORD (Angleterre), Hannah FOURNIER (Canada), Hope GLIDDEN (USA), Danielle HAASE-DUBOSC (France), Nadine KUPERTY-TSUR (Israël), Anne LARSEN (USA), Michèle LONGINO (USA), Mary MCKINLEY (USA), Gabriella PARUSSA (France), Nicole PELLEGRIN (France), Eliane VIENNOT (France), Kathleen WILSON-CHEVALIER (France), Colette WINN (USA), Margarete ZIMMERMANN (Allemagne)
 
 
La SIEFAR adhère aux principes de parité linguistique:
 
Elle promeut sur son site et dans ses parutions les formes féminines soit existantes, soit ayant existé par le passé (voir la rubrique «la guerre des mots»), soit recommandées par divers organismes et textes législatifs.