Marie de Médicis/Fortunée Briquet

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MARIE DE MÉDICIS, fille de François II de Médicis, grand-duc de Toscane, et de Jeanne d'Autriche, naquit à Florence le 25 avril 1575, et épousa en 1600, Henri IV, roi de France. Elle se fit remarquer par sa beauté, la délicatesse de son esprit et la générosité de son coeur. Ses bonnes qualités furent obscurcies par des défauts. A la mort du roi, en 1610, elle fut nommée régente du royaume. Après avoir été la cause de l'élévation du cardinal de Richelieu, elle fut la victime de l'ambition et de l'ingratitude de ce ministre. Obligée de quitter la France, en 1631, elle erra dans plusieurs cours de l'Europe. Enfin elle se retira à Cologne, où elle vécut dans l'indigence, et mourut le 3 juillet 1642. Entr'autres établissemens, elle fonda deux hôpitaux pour les malades, au faubourg Saint-Germain à Paris, et un hôpital à Chaillot pour les enfans orphelins. Sa Vie fut publiée à Paris, en 1774, 3 vol. in-8. Son portrait, gravé par Jean-Baptiste Massé, se trouve à la tête du Recueil d'Estampes, d'après les Tableaux de Rubens, de la galerie du Luxembourg.
Marie de Médicis cultiva et protégea les arts. Elle a gravé en bois la tête d'une jeune Dame en profil, que l'on croit être son portrait. Rubens fut appelé pour embellir le palais du Luxembourg, qu'elle avait fait bâtir. Malherbe et Gombaut eurent beaucoup de part à ses bienfaits.

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