Mademoiselle Dufresnoy/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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Le mérite de cette pièce fait regretter que Mademoiselle Dufresnoy n'en ait point publié d'autres. On la trouve dans le Recueil de l'Académie Française pour l'année 1691.
 
Le mérite de cette pièce fait regretter que Mademoiselle Dufresnoy n'en ait point publié d'autres. On la trouve dans le Recueil de l'Académie Française pour l'année 1691.
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[[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]]

Version actuelle en date du 25 mars 2011 à 18:12

DUFRESNOY ou DUFRESMOY, (Mademoiselle) vécut dans le 17e. siècle. Elle prit le voile dans la congrégation des Filles de la Croix à Paris. Lorsqu'elle se fit religieuse, on lui adressa ces vers:

Que cette Vestale a d'appas!

Heureux celui qu'elle aime!
Son bandeau ne lui messied pas;
Il semble un diadème:
Mais s'il était deux doigts plus bas,
Ce serait l'Amour même.

L'étude des lettres occupa ses loisirs. Elle n'avait point encore embrassé la vie monastique, lorsqu'elle composa des Stances sur l'honneur fait par Louis XIV à l'Académie Française, en acceptant la qualité de son Protecteur, et la logeant au Louvre. Elle dit, en parlant de Louis XIV:

Comme Hercule il combat les monstres de la terre;

Leur fureur devant lui demeure sans effet;
Et si par ses fameux oracles,
Le premier Apollon prédisait les miracles,
Celui de notre temps les fait.

Le mérite de cette pièce fait regretter que Mademoiselle Dufresnoy n'en ait point publié d'autres. On la trouve dans le Recueil de l'Académie Française pour l'année 1691.

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