Héloïse/Philibert Riballier et Catherine Cosson : Différence entre versions
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[288] HELOÏSE, si connue dans le douzieme siecle par ses amours infortunés avec le savant Abélard, fut une femme de beaucoup d’esprit et d’une érudition surprenante. Elle possedoit à fond plusieurs langues savantes, étoit très-instruite dans les Mathématiques, la Philosophie, la Théologie, et généralement toutes les hautes sciences. On a recueilli plusieurs de ses lettres à son amant, où l’on trouve l’élégance du style réunie à la plus forte expression des sentimens passionnés qui l’animoient. Elle survécut vingt-[288] deux ans à Abélard, et mourut au Paraclet en 1164. | [288] HELOÏSE, si connue dans le douzieme siecle par ses amours infortunés avec le savant Abélard, fut une femme de beaucoup d’esprit et d’une érudition surprenante. Elle possedoit à fond plusieurs langues savantes, étoit très-instruite dans les Mathématiques, la Philosophie, la Théologie, et généralement toutes les hautes sciences. On a recueilli plusieurs de ses lettres à son amant, où l’on trouve l’élégance du style réunie à la plus forte expression des sentimens passionnés qui l’animoient. Elle survécut vingt-[288] deux ans à Abélard, et mourut au Paraclet en 1164. | ||
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| + | [[Catégorie:Dictionnaire Philibert Riballier et Catherine Cosson]] | ||
Version actuelle en date du 6 janvier 2011 à 19:52
[288] HELOÏSE, si connue dans le douzieme siecle par ses amours infortunés avec le savant Abélard, fut une femme de beaucoup d’esprit et d’une érudition surprenante. Elle possedoit à fond plusieurs langues savantes, étoit très-instruite dans les Mathématiques, la Philosophie, la Théologie, et généralement toutes les hautes sciences. On a recueilli plusieurs de ses lettres à son amant, où l’on trouve l’élégance du style réunie à la plus forte expression des sentimens passionnés qui l’animoient. Elle survécut vingt-[288] deux ans à Abélard, et mourut au Paraclet en 1164.
