Anne de Marquets/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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MARQUETS, (Anne de) native du Comté d'Eu, fut élevée avec beaucoup de soin. Les langues grecque et latine lui étaient familières. Elle avait du talent pour la poésie. Sa naissance, sa fortune et son mérite pouvaient lui faire jouer un rôle brillant dans la société; mais elle préféra la vie monastique. Elle fit profession à Poissy dans un couvent de l'ordre de Saint Dominique. L'austérité du cloître ne l'empêcha pas de s'adonner à la littérature, et de conserver ses correspondances avec des gens de lettres. Ronsard et plusieurs autres poëtes, ses contemporains, ont fait l'éloge de cette savante. Quelque tems avant sa mort, elle perdit la vue. Elle termina sa carrière dans un âge avancé le 11 mai 1588.
On lui doit: Sonnets et Devises, pour l'assemblée des prélats et docteurs, tenue à Poissy en 1561, Paris, Guillaume Morel, 1562. -- Traduction des Collectes de tous les Dimanches. -- Traduction en vers français des Poésies pieuses et des Épigrammes de Flaminio, le latin à côté, Paris, Nicolas Chesneau, 1569, in-8. Cet ouvrage parut sous les auspices de Marguerite, soeur de Charles IX. -- 380 Sonnets spirituels sur les Dimanches et principales Solemnités de l'année, Paris, 1605.

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