Marianne-Agnès Pillement de Fauque/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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FAUQUE, (Mademoiselle de) naquit à Avignon dans le 18e. siècle. Après avoir porté pendant dix ans le voile de religieuse, elle prouva la nullité de ses voeux, rentra dans le monde, et fut demeurer à Paris. C'est alors qu'elle commença à publier ses romans. On lui doit: le Triomphe de l'Amitié, Londres, 1750, 1 vol. in-12. Cet ouvrage eut du succès. Les pensées dont il est enrichi sont amenées naturellement; en voici quelques-unes: «Auprès de ceux que les préjugés aveuglent, le plus grand des crimes c'est d'être éclairé... Nous craignons quelquefois des malheurs que nous n'éprouvons jamais; et cette crainte en est un réel... Il n'est point de divinité qui nous soit plus chère que l'espérance: nos coeurs sont ses autels, et nos jours ses sacrifices.» -- Abassaï, histoire orientale, 1753, 2 vol. in-12; trad. en anglais, Londres, 1759, 2 vol. in-12. On y trouve de l'invention, du feu et du coloris: ce roman est semé de réflexions justes, fines et ingénieuses. -- Contes du Sérail, traduits du turc, la Haye, 1753, 1 vol. in-12. -- Mémoires de Mademoiselle d'Oran, ou les Préjugés trop bravés et trop suivis, 1755, in-12. Cette production est écrite avec beaucoup d'esprit. Les situations en sont touchantes et les caractères bien soutenus. -- La Dernière guerre des Bêtes, fable pour servir à l'Histoire du dix-huitième siècle, Londres, 1758, 2 part. in-12; trad. en anglais, Londres, 1758, in-8. -- Frédéric le Grand au temple de l'Immortalité, 1758, in-8, traduit en anglais. -- Les Zélindiens.

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