Elisabeth Guibert/Fortunée Briquet : Différence entre versions

Version du 13 août 2010 à 19:19

GUIBERT, (Madame) née à Versailles le 31 mars 1725, pensionnaire du roi, a donné d'elle-même le portrait suivant:

Vive jusqu'à l'étourderie,

Folle dans mes discours, mais sage en mes écrits,
Ils sont presque toujours remplis
Par des traits de philosophie.
Sensible pour l'instant, mais facile à changer,
J'oublie, et quelquefois on peut me croire ingrate;
Je cherche à m'éclairer; je crois ce qui me flatte;
Je fuis les envieux, sans vouloir m'en venger;
Mon esprit est solide, et mon coeur est léger.
Air gai, peau blanche, oeil noir, et grandeur ordinaire;
Mes traits sont chiffonnés; ma taille est régulière.

Madame Guibert publia: Poésies et OEuvres diverses, Amsterdam, 1764, in-8. On trouve dans ce recueil la Coquette corrigée, tragédie en un acte; Le Rendez-vous, comédie en un acte et en vers; Les Triumvirs, tragédie représentée le 5juin 1764; des Épîtres, des Poëmes, des vers de société, etc. -- Le Sommeil d'Amynthe, Amsterdam, 1768, in-8. -- Les Filles à marier, comédie en un acte, en vers, Amsterdam, 1768, in-8. -- Pensées détachées, Bruxelles, 1770, in-12. -- Les Philéniens, ou le Patriotisme, poëme qui a concouru pour le prix de l'Académie française en 1775, Paris, Lesclapart, in-8. -- Beaucoup de pièces dans l'Almanach des Muses. Les ouvrages de Madame Guibert sont marqués au coin de la facilité et de l'esprit.