Marguerite de France (1523-1574)/Marguerite Buffet : Différence entre versions
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[303] Marguerite de France Duchesse de Savoye, Princesse de Piémont, fille du grand Roy François, fut une des plus sçavantes et des plus accomplies Princesses de l'Europe. Dés l'âge de son enfance, qui se donne à la bagatelle ordinairement, elle commença à donner des marques de l'excellence de son esprit, en le cultivant dans les belles choses. Elle s'appliqua à la Langue Grecque et Latine; ce qui la rendit si habile dans la suite du temps, et luy donna de grandes lumieres pour la connoissance des bonnes Lettres, ce qui la fit aimer cherement du Roy son Pere. Apres le de-[304]ceds de ce Prince elle fut nommée la bien-faictrice des sçavants: Sa joye estoit de les obliger, de prendre son plaisir à leur faire du bien, entr'autres le Poëte Ronsard qu'elle aimoit fort. | [303] Marguerite de France Duchesse de Savoye, Princesse de Piémont, fille du grand Roy François, fut une des plus sçavantes et des plus accomplies Princesses de l'Europe. Dés l'âge de son enfance, qui se donne à la bagatelle ordinairement, elle commença à donner des marques de l'excellence de son esprit, en le cultivant dans les belles choses. Elle s'appliqua à la Langue Grecque et Latine; ce qui la rendit si habile dans la suite du temps, et luy donna de grandes lumieres pour la connoissance des bonnes Lettres, ce qui la fit aimer cherement du Roy son Pere. Apres le de-[304]ceds de ce Prince elle fut nommée la bien-faictrice des sçavants: Sa joye estoit de les obliger, de prendre son plaisir à leur faire du bien, entr'autres le Poëte Ronsard qu'elle aimoit fort. | ||
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+ | [[Catégorie:Dictionnaire Marguerite Buffet]] |
Version actuelle en date du 9 mai 2011 à 06:21
[303] Marguerite de France Duchesse de Savoye, Princesse de Piémont, fille du grand Roy François, fut une des plus sçavantes et des plus accomplies Princesses de l'Europe. Dés l'âge de son enfance, qui se donne à la bagatelle ordinairement, elle commença à donner des marques de l'excellence de son esprit, en le cultivant dans les belles choses. Elle s'appliqua à la Langue Grecque et Latine; ce qui la rendit si habile dans la suite du temps, et luy donna de grandes lumieres pour la connoissance des bonnes Lettres, ce qui la fit aimer cherement du Roy son Pere. Apres le de-[304]ceds de ce Prince elle fut nommée la bien-faictrice des sçavants: Sa joye estoit de les obliger, de prendre son plaisir à leur faire du bien, entr'autres le Poëte Ronsard qu'elle aimoit fort.