Hortense Mancini : Différence entre versions
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- 1675: ''Mémoires D.M.L.D.M.'' ''à M. ***'', Cologne, Pierre Marteau, 1675; ''Mémoires d'Hortense et de Marie Mancini'', Gérard Duscot éd., Paris, Mercure de France, 1965. | - 1675: ''Mémoires D.M.L.D.M.'' ''à M. ***'', Cologne, Pierre Marteau, 1675; ''Mémoires d'Hortense et de Marie Mancini'', Gérard Duscot éd., Paris, Mercure de France, 1965. | ||
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- Démoris, René. ''Le Roman à la première personne, du classicisme aux lumières''. Paris, Armand Colin, 1975, p.110-128.<br /> | - Démoris, René. ''Le Roman à la première personne, du classicisme aux lumières''. Paris, Armand Colin, 1975, p.110-128.<br /> | ||
- Goldsmith, Elizabeth C. ''Publishing Women's Life Stories in France, 1647-1720''. Aldershot, U.K. et Burlington, Vt., Ashgate Press, 2001, p.98-115. | - Goldsmith, Elizabeth C. ''Publishing Women's Life Stories in France, 1647-1720''. Aldershot, U.K. et Burlington, Vt., Ashgate Press, 2001, p.98-115. | ||
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- «La situation de la femme à l'égard des mémoires est ici différente de celle de l'homme: en tant que femme, elle n'a droit qu'à une gloire négative, alors que l'erreur politique du grand seigneur peut ne pas exclure la grandeur morale. Se publier, c'est déjà, en quelque manière, être coupable. Les seuls mémoires féminins antérieurs à ceux d'Hortense sont ceux de Marguerite de Valois, épouse d'Henri IV, dont on sait la réputation.<br /> | - «La situation de la femme à l'égard des mémoires est ici différente de celle de l'homme: en tant que femme, elle n'a droit qu'à une gloire négative, alors que l'erreur politique du grand seigneur peut ne pas exclure la grandeur morale. Se publier, c'est déjà, en quelque manière, être coupable. Les seuls mémoires féminins antérieurs à ceux d'Hortense sont ceux de Marguerite de Valois, épouse d'Henri IV, dont on sait la réputation.<br /> | ||
En tant qu'apologie, ces mémoires étaient donc partie perdue. Il n'est pas douteux, en revanche, qu'Hortense était tout à fait consciente de la valeur littéraire du sujet qu'elle entreprend de traiter. Sous son propre regard, ses aventures tiennent du roman, et elle le constate dès le début du livre» (R. Démoris, voir ''supra ''«Choix bibliographique», p.111).<br /> | En tant qu'apologie, ces mémoires étaient donc partie perdue. Il n'est pas douteux, en revanche, qu'Hortense était tout à fait consciente de la valeur littéraire du sujet qu'elle entreprend de traiter. Sous son propre regard, ses aventures tiennent du roman, et elle le constate dès le début du livre» (R. Démoris, voir ''supra ''«Choix bibliographique», p.111).<br /> | ||
- «Il ne faut pas oublier qu'en toutes leurs actions, à toutes les périodes de leur vie et même dans les pires circonstances, elles ne songeaient qu'à s'amuser» (Gérard Duscot, voir ''supra ''«Oeuvres», p.24).<br /> | - «Il ne faut pas oublier qu'en toutes leurs actions, à toutes les périodes de leur vie et même dans les pires circonstances, elles ne songeaient qu'à s'amuser» (Gérard Duscot, voir ''supra ''«Oeuvres», p.24).<br /> | ||
- «Because of their intense interest in feminine sexuality, readers want to find a libidinal confession in the narrative of an «outlaw» like Hortense. But her memoirs pointedly avoid that scenario. Instead, they are a protest against the social and political enforcement of conjugal duty. They stubbornly insist on situating the heroine's apology not in the bedroom but in the courtroom, calling on public opinion to ratify her right to autonomy» (P. Cholakian, voir ''supra ''«Choix bibliographique», p.100). | - «Because of their intense interest in feminine sexuality, readers want to find a libidinal confession in the narrative of an «outlaw» like Hortense. But her memoirs pointedly avoid that scenario. Instead, they are a protest against the social and political enforcement of conjugal duty. They stubbornly insist on situating the heroine's apology not in the bedroom but in the courtroom, calling on public opinion to ratify her right to autonomy» (P. Cholakian, voir ''supra ''«Choix bibliographique», p.100). | ||
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Version actuelle en date du 8 mai 2011 à 17:34
Hortense Mancini | ||
Titre(s) | Duchesse de Mazarin | |
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Conjoint(s) | Charles-Armand de la Porte, duc de La Meilleraye | |
Biographie | ||
Date de naissance | 1646 | |
Date de décès | 1699 | |
Notice(s) dans dictionnaire(s) ancien(s) | ||
Dictionnaire Pierre-Joseph Boudier de Villemert (1779) | ||
Dictionnaire Fortunée Briquet (1804) | ||
Dictionnaire Philibert Riballier et Catherine Cosson (1779) |
Notice de Elizabeth Goldsmith, 2004
Oeuvres
- 1675: Mémoires D.M.L.D.M. à M. ***, Cologne, Pierre Marteau, 1675; Mémoires d'Hortense et de Marie Mancini, Gérard Duscot éd., Paris, Mercure de France, 1965.
Choix bibliographique
- Cholakian, Patricia Francis. Women and the Politics of Self-Representation in Seventeenth-Century France. Newark, University of Delaware Press, 2000, p.85-100.
- Démoris, René. Le Roman à la première personne, du classicisme aux lumières. Paris, Armand Colin, 1975, p.110-128.
- Goldsmith, Elizabeth C. Publishing Women's Life Stories in France, 1647-1720. Aldershot, U.K. et Burlington, Vt., Ashgate Press, 2001, p.98-115.
Jugements
- «La situation de la femme à l'égard des mémoires est ici différente de celle de l'homme: en tant que femme, elle n'a droit qu'à une gloire négative, alors que l'erreur politique du grand seigneur peut ne pas exclure la grandeur morale. Se publier, c'est déjà, en quelque manière, être coupable. Les seuls mémoires féminins antérieurs à ceux d'Hortense sont ceux de Marguerite de Valois, épouse d'Henri IV, dont on sait la réputation.
En tant qu'apologie, ces mémoires étaient donc partie perdue. Il n'est pas douteux, en revanche, qu'Hortense était tout à fait consciente de la valeur littéraire du sujet qu'elle entreprend de traiter. Sous son propre regard, ses aventures tiennent du roman, et elle le constate dès le début du livre» (R. Démoris, voir supra «Choix bibliographique», p.111).
- «Il ne faut pas oublier qu'en toutes leurs actions, à toutes les périodes de leur vie et même dans les pires circonstances, elles ne songeaient qu'à s'amuser» (Gérard Duscot, voir supra «Oeuvres», p.24).
- «Because of their intense interest in feminine sexuality, readers want to find a libidinal confession in the narrative of an «outlaw» like Hortense. But her memoirs pointedly avoid that scenario. Instead, they are a protest against the social and political enforcement of conjugal duty. They stubbornly insist on situating the heroine's apology not in the bedroom but in the courtroom, calling on public opinion to ratify her right to autonomy» (P. Cholakian, voir supra «Choix bibliographique», p.100).