Louise-Florence-Pétronille Tardieu d'Esclavelles/Fortunée Briquet : Différence entre versions
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ÉPINAY, (Madame de la Live d') épouse d'un fermier-général, naquit à Valenciennes. On lui doit ''les Conversations d'Émilie'', Leipsick, 1774, 2 vol.; trad. en allemand la même année; 2e. édition, Leipsick, 1775; Paris, Humblot, 1781, 2 vol. in-12; Paris, Belin, 1783, 2 vol. in-12; Lausanne, François Lacombe, 1784, 2 vol. in-12. L'Académie française couronna cet ouvrage, le 16 janvier 1783, comme le plus utile qui eût été publié depuis quelques années. Berquin fut mis en concurrence, mais il n'obtint le prix que l'année suivante. C'est pour l'éducation de sa fille que Madame d'Epinay composa ''les Conversations d'Émilie''. L'amour maternel la soutint dans cette entreprise, qu'elle exécuta au milieu des souffrances les plus cruelles. Elle voudrait que l'éducation fût divisée en trois époques principales: la première finirait à l'âge de dix ans; la seconde, à quatorze ou quinze ans; la troisième durerait jusqu'à l'établissement de la jeune personne. Son ouvrage n'a pour objet que la première époque. Peut-être aurait-elle parcouru les deux autres, si sa carrière n'eût point été terminée aussi promptement. La société perdit Madame d'Epinay en 1783, ou au commencement de 1784. | ÉPINAY, (Madame de la Live d') épouse d'un fermier-général, naquit à Valenciennes. On lui doit ''les Conversations d'Émilie'', Leipsick, 1774, 2 vol.; trad. en allemand la même année; 2e. édition, Leipsick, 1775; Paris, Humblot, 1781, 2 vol. in-12; Paris, Belin, 1783, 2 vol. in-12; Lausanne, François Lacombe, 1784, 2 vol. in-12. L'Académie française couronna cet ouvrage, le 16 janvier 1783, comme le plus utile qui eût été publié depuis quelques années. Berquin fut mis en concurrence, mais il n'obtint le prix que l'année suivante. C'est pour l'éducation de sa fille que Madame d'Epinay composa ''les Conversations d'Émilie''. L'amour maternel la soutint dans cette entreprise, qu'elle exécuta au milieu des souffrances les plus cruelles. Elle voudrait que l'éducation fût divisée en trois époques principales: la première finirait à l'âge de dix ans; la seconde, à quatorze ou quinze ans; la troisième durerait jusqu'à l'établissement de la jeune personne. Son ouvrage n'a pour objet que la première époque. Peut-être aurait-elle parcouru les deux autres, si sa carrière n'eût point été terminée aussi promptement. La société perdit Madame d'Epinay en 1783, ou au commencement de 1784. | ||
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ÉPINAY, (Madame de la Live d') épouse d'un fermier-général, naquit à Valenciennes. On lui doit les Conversations d'Émilie, Leipsick, 1774, 2 vol.; trad. en allemand la même année; 2e. édition, Leipsick, 1775; Paris, Humblot, 1781, 2 vol. in-12; Paris, Belin, 1783, 2 vol. in-12; Lausanne, François Lacombe, 1784, 2 vol. in-12. L'Académie française couronna cet ouvrage, le 16 janvier 1783, comme le plus utile qui eût été publié depuis quelques années. Berquin fut mis en concurrence, mais il n'obtint le prix que l'année suivante. C'est pour l'éducation de sa fille que Madame d'Epinay composa les Conversations d'Émilie. L'amour maternel la soutint dans cette entreprise, qu'elle exécuta au milieu des souffrances les plus cruelles. Elle voudrait que l'éducation fût divisée en trois époques principales: la première finirait à l'âge de dix ans; la seconde, à quatorze ou quinze ans; la troisième durerait jusqu'à l'établissement de la jeune personne. Son ouvrage n'a pour objet que la première époque. Peut-être aurait-elle parcouru les deux autres, si sa carrière n'eût point été terminée aussi promptement. La société perdit Madame d'Epinay en 1783, ou au commencement de 1784.