Annonciades célestes : Différence entre versions

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(Notice de Marie-Elisabeth Henneau, 2013)
 
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Les célestes, qui se distinguent de leurs homonymes au scapulaire rouge, par une livrée turquoise, aux tonalités mariales, sont nées à Gênes en 1604, à l’initiative de Vittoria Fornari (1562-1617), veuve d’Angelo Strata († 1587) et fille spirituelle du jésuite Bernardino Zanoni (1538-1620). Un projet, à l’origine très local, soutenu par d’opulentes familles génoises et destiné à combler les vœux de femmes désireuses de se consacrer à l’adoration du Verbe incarné et d’imiter en cela la Vierge, à l’instant crucial de l’Annonciation. Les Constitutions mises au point par la fondatrice et son directeur reçoivent l’approbation de l’archevêque de Gênes, Orazio Spinola, le 15 mars 1604. Les Règles destinées à ces chanoinesses régulières de Saint-Augustin sont ensuite approuvées par le pape Paul V, le 6 août 1613. <br>
 
Les célestes, qui se distinguent de leurs homonymes au scapulaire rouge, par une livrée turquoise, aux tonalités mariales, sont nées à Gênes en 1604, à l’initiative de Vittoria Fornari (1562-1617), veuve d’Angelo Strata († 1587) et fille spirituelle du jésuite Bernardino Zanoni (1538-1620). Un projet, à l’origine très local, soutenu par d’opulentes familles génoises et destiné à combler les vœux de femmes désireuses de se consacrer à l’adoration du Verbe incarné et d’imiter en cela la Vierge, à l’instant crucial de l’Annonciation. Les Constitutions mises au point par la fondatrice et son directeur reçoivent l’approbation de l’archevêque de Gênes, Orazio Spinola, le 15 mars 1604. Les Règles destinées à ces chanoinesses régulières de Saint-Augustin sont ensuite approuvées par le pape Paul V, le 6 août 1613. <br>
 
Le projet de la fondatrice, initialement limité à Gênes, connaît bientôt une destinée inattendue " au-delà des monts ", avec l’ouverture d’une maison à Pontarlier en 1612, bientôt suivie d’une suite de fondations principalement implantées sur le territoire de l’ancienne Lotharingie (Franche-Comté, Lorraine, Pays-Bas méridionaux, Principauté de Liège, Empire), en Savoie et en Ligurie, en plus des couvents de Paris et de Rome.<br>
 
Le projet de la fondatrice, initialement limité à Gênes, connaît bientôt une destinée inattendue " au-delà des monts ", avec l’ouverture d’une maison à Pontarlier en 1612, bientôt suivie d’une suite de fondations principalement implantées sur le territoire de l’ancienne Lotharingie (Franche-Comté, Lorraine, Pays-Bas méridionaux, Principauté de Liège, Empire), en Savoie et en Ligurie, en plus des couvents de Paris et de Rome.<br>
Il n’existe aujourd’hui qu’une seule étude d’ensemble : Paolo Fontana, ''Memoria e santità. Agiografia e storia nell’ordine delle annunziate celesti tra Genova e l’Europa in antico regime'', Rome, Studi Storici Carocci/141, 2008.<br>
 
En plus d’une vingtaine d’articles que j’ai consacrés aux annonciades et parallèlement à une étude que je termine et qui paraîtra en 2014 chez Brepols, Julie Piront, aspirante FNRS/Université catholique de Louvain, a soutenu en décembre 2013 une thèse sur l’architecture des couvents d’annonciades en Europe, en lien avec leur conception de la clôture
 
  
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==Notices sur des annonciades célestes dans le Dictionnaire Siefar==
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* [[Marie Dauvaine]]
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* [[Hedwig Margrethe Elisabeth von Ranzau]]
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==Sources imprimées==
 
* ''Constitutioni delle Reverende Madrid el Monastero dell’Annunciata di Genova fondato l’anno di nostra salute MDCIIII'', Gênes, G. Pavoni, 1618.  
 
* ''Constitutioni delle Reverende Madrid el Monastero dell’Annunciata di Genova fondato l’anno di nostra salute MDCIIII'', Gênes, G. Pavoni, 1618.  
 
* Fernandino Melzi, ''La vie admirable de la bienheureuse mère Marie Victoire, fondatrice des religieuses de l’annonciade de Gennes et de la sœur Marie Magdelene sa première compagne, et traduit par un Père de la méme Compagnie [le P. Guyon]'', Lyon, Cl. Lajot, 1631.  
 
* Fernandino Melzi, ''La vie admirable de la bienheureuse mère Marie Victoire, fondatrice des religieuses de l’annonciade de Gennes et de la sœur Marie Magdelene sa première compagne, et traduit par un Père de la méme Compagnie [le P. Guyon]'', Lyon, Cl. Lajot, 1631.  
 
* Fabio Ambrogio Spinola, ''Vita della venerabile serva di Dio madre Maria Vittoria fondatrice dell'ordine dell'Annonziata'', Gênes, G. D. Peri, 1649.  
 
* Fabio Ambrogio Spinola, ''Vita della venerabile serva di Dio madre Maria Vittoria fondatrice dell'ordine dell'Annonziata'', Gênes, G. D. Peri, 1649.  
* Giovanni Salvaterra, ''Istoria delle celesti volgarmente delle turchine. La fondazione dell’ordine della Santissima Annuntiata detto delle celesti volgarmente delle turchine'', Gênes, A. G. Franchelli, 168).
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* Giovanni Salvaterra, ''Istoria delle celesti volgarmente delle turchine. La fondazione dell’ordine della Santissima Annuntiata detto delle celesti volgarmente delle turchine'', Gênes, A. G. Franchelli, 1681.
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==Choix bibliographique==
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Il n’existe aujourd’hui qu’une seule étude d’ensemble : Paolo Fontana, ''Memoria e santità. Agiografia e storia nell’ordine delle annunziate celesti tra Genova e l’Europa in antico regime'', Rome, Studi Storici Carocci/141, 2008.<br>
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En plus des articles (voir ci-dessous) que j’ai consacrés aux annonciades et parallèlement à une étude que je termine et qui paraîtra prochainement chez Brepols, Julie Piront, aspirante FNRS/Université catholique de Louvain, a soutenu en décembre 2013 une thèse sur l’architecture des couvents d’annonciades en Europe, en lien avec leur conception de la clôture.
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==Articles de [[Marie-Elisabeth Henneau]]==
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* Récits historiques au cœur de la vie conventuelle féminine au XVIIe s. : la fondation du monastère de l’Annonciade céleste de Saint-Mihiel, dans ''Annales de l’Est, n° spécial Récit et Histoire : formes et épistémologie d’un outil historique'', dir. Jean El Gammal et Laurent Jalabert, 2012, p. 217-231.
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* Quand les religieuses cloîtrées sillonnent l’Europe, itinéraires transfrontaliers d’annonciades célestes au XVIIe s., dans ''Les rôles transfrontaliers joués par les femmes dans la construction de l’Europe'', éd. Guyonne Leduc, Paris, L’Harmattan, coll. Des idées et des femmes, 2012, p. 177-188.
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* Les débats relatifs à la clôture des moniales aux XVIIe et XVIIIe siècles : discours croisés entre deux mondes, dans ''Le cloître et la prison (VIe-XVIIIe s.)'', dir. Isabelle Heullant-Donat, Julie Claustre, Élisabeth Lusset, Paris, Pub. de la Sorbonne, 2011 p. 261-274.
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* À l’école du cloître au XVIIe siècle : formation et éducation dans les ordres contemplatifs féminins (Pays-Bas méridionaux et Principauté de Liège), dans ''Genre et identités aux Pays-Bas méridionaux. L’éducation des femmes après le Concile de Trente'', éd. Silvia Mostaccio et Jean-Pierre Delville, Louvain-la-Neuve, Arca, Academia Bruylant (Collection Sillages), 2010, p. 117-150.
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* Corps sous le voile à l’Époque moderne, dans ''Femmes en fleurs, femmes en corps. Sang, Santé, Sexualités, du Moyen Âge aux Lumières'', éd. Nicole Pellegrin et Cathy Mc Clive, Presses universitaires de St-Etienne (L’école du genre), 2010, p. 59-100.
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* Notions d’identité(s) et monde régulier : quelques réflexions au regard d’une communauté de contemplatives à l’époque moderne, dans Kristien Suenens et Jan de Maeyer (dir.), « Religieuze instituten en identiteit(en) », ''Trajecta'', t. 18, 2009, p. 195-207.
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* Le supériorat au féminin au temps de la Réforme catholique : conception et exercice du pouvoir dans quelques couvents de religieuses à vœux solennels, dans ''Actes du Colloque Femmes de pouvoir et pouvoir de femmes dans l’Europe occidentale médiévale et moderne'', Université de Valenciennes, avril 2006, éd. E. Santinelli, Les Valenciennes, n° 41/42, PU Valenciennes, 2009, 341-360.
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* Rituels, cérémoniaux et coutumiers à l'usage de moniales cisterciennes et d'annonciades célestes du pays de Liège (17e-18e siècles), dans ''Les cérémoniaux catholiques en France. Une littérature de codification des rites liturgiques'', éd. O. Hurel, B. Dompnier, C. Davy-Rigaux, Turnhout, Brepols, 2009, p. 329-356.
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* Femmes en quête de rôles dans l’histoire du salut : biographies de religieuses et religieuses biographes, dans ''Les femmes et l’écriture de l’histoire (1400-1800)'', Rouen, Presses universitaires de Rouen, 2008, p. 219-230.
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* Conception et écriture de l’histoire dans les couvents féminins liégeois des 17e et 18e s., dans ''Actes du 5e colloque international du CERCOR, Écrire son histoire : les communautés régulières face à leur passé, octobre 2003'', Saint-Etienne, Pub. Université de St-Etienne, 2006 (CERCOR, Travaux et recherches XVIII), p. 637-655.
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* Vivre et écrire son histoire en clôture : de la relecture du passé à l’édification du présent, dans ''Histoire d’Historiennes'', éd. Nicole Pellegrin, Presses de l’Université de Saint-Etienne, Coll. L’école du genre, 2006, p. 47-66.
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* Monachisme féminin au pays de Liège à la fin du XVIIe siècle : une vie sub clausura perpetua?, dans ''Revue Histoire, Économie et société'', 3 « La Femme dans la ville : clôtures choisies, clôtures imposées », 2005, p. 387-398.
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* La Femme et le cloître à l’époque moderne. Bilan historiographique et perspectives de recherches, dans ''Nouvelles sources et nouvelles méthodologies de recherche dans les études sur les femmes'', éd. Guyonne Leduc, Paris, L’Harmattan, 2004, p. 59-73.
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* Se vêtir au couvent, quand on est femme !, dans ''Quand l’habit faisait le moine. Une histoire du vêtement civile et religieux au Luxembourg'', Bastogne, Musée en Piconrue, 2004, p. 139-161.
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* Un livre sous les yeux, une plume à la main. De l’usage de la lecture et de l’écriture  dans les couvents de femmes (17e-18e siècles),dans  ''Lectrices d’Ancien Régime'', éd. Isabelle Brouard-Arends, Presses Universitaires de Rennes, 2003, p. 69-80.
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* Jansénisme et monachisme féminin aux pays de Liège et de Luxembourg, dans L’Ordre de Saint-Benoît et Port-Royal, ''Chroniques de Port-Royal'', n° 52, Paris, 2003, p. 119-135.
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* Saintes femmes en terre liégeoise. Lecture de biographies spirituelles inédites des 17e et 18e s., dans ''Confessional Sanctity (C./ 1500-c. 1800)'', éd. J. Beyer, A. Burkardt, F. van Lieburg et M. Wingens, p. Mayence, Verlag Ph. Von Zabern, 2003, p. 113-131.
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* Mourir au couvent chez les annonciades célestes de Liège, 17e-18e siècles, dans  ''Autour des morts : mémoire et identité. Aux racines de la sociabilité:, Actes du 5e Colloque international sur la sociabilité'', Groupe de Recherche d’Histoire, Université de Rouen, 19-21 novembre 1998, Presses universitaires de Rouen, 2001, p. 49-58.
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* Congrégation bénédictine des exempts de France (p. 42-43), Bénédictines de la Paix-Notre-Dame (p. 61-62), Cisterciennes avant 1790 (p. 85-86), Annonciades célestes (p. 222-223), dans ''Guide pour l’histoire des ordres et des congrégations religieuses, France, 16e-20e s.'', dir.D.-Odon Hurel, Turnhout, Brépols, 2001
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* Entre stalle et prie-Dieu. La religieuse liégeoise en prière, dans ''Revue de l’Histoire des religions'', t. 217, fasc. 3, 2000, p. 327-344.
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* Religieuses et pouvoir épiscopal au pays de Liège à l’époque moderne, dans ''Moines et monastères dans les sociétés de rite grec et latin'', École pratique des hautes études, Coll Hautes études médiévales et modernes, Genève, Droz, 1996, p. 459-473.
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* Quand les Annonciades célestes de Liège recevaient Antoine Arnauld ou les préoccupations spirituelles de contemplatives à la fin du 17e s., dans ''Mélanges offerts à Robert Sauzet'', Pub. Université François Rabelais de Tours, 1995, p. 211-221.
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Version actuelle en date du 24 février 2014 à 17:10

Notice de Marie-Elisabeth Henneau, 2013

Les célestes, qui se distinguent de leurs homonymes au scapulaire rouge, par une livrée turquoise, aux tonalités mariales, sont nées à Gênes en 1604, à l’initiative de Vittoria Fornari (1562-1617), veuve d’Angelo Strata († 1587) et fille spirituelle du jésuite Bernardino Zanoni (1538-1620). Un projet, à l’origine très local, soutenu par d’opulentes familles génoises et destiné à combler les vœux de femmes désireuses de se consacrer à l’adoration du Verbe incarné et d’imiter en cela la Vierge, à l’instant crucial de l’Annonciation. Les Constitutions mises au point par la fondatrice et son directeur reçoivent l’approbation de l’archevêque de Gênes, Orazio Spinola, le 15 mars 1604. Les Règles destinées à ces chanoinesses régulières de Saint-Augustin sont ensuite approuvées par le pape Paul V, le 6 août 1613.
Le projet de la fondatrice, initialement limité à Gênes, connaît bientôt une destinée inattendue " au-delà des monts ", avec l’ouverture d’une maison à Pontarlier en 1612, bientôt suivie d’une suite de fondations principalement implantées sur le territoire de l’ancienne Lotharingie (Franche-Comté, Lorraine, Pays-Bas méridionaux, Principauté de Liège, Empire), en Savoie et en Ligurie, en plus des couvents de Paris et de Rome.

Notices sur des annonciades célestes dans le Dictionnaire Siefar


Sources imprimées

  • Constitutioni delle Reverende Madrid el Monastero dell’Annunciata di Genova fondato l’anno di nostra salute MDCIIII, Gênes, G. Pavoni, 1618.
  • Fernandino Melzi, La vie admirable de la bienheureuse mère Marie Victoire, fondatrice des religieuses de l’annonciade de Gennes et de la sœur Marie Magdelene sa première compagne, et traduit par un Père de la méme Compagnie [le P. Guyon], Lyon, Cl. Lajot, 1631.
  • Fabio Ambrogio Spinola, Vita della venerabile serva di Dio madre Maria Vittoria fondatrice dell'ordine dell'Annonziata, Gênes, G. D. Peri, 1649.
  • Giovanni Salvaterra, Istoria delle celesti volgarmente delle turchine. La fondazione dell’ordine della Santissima Annuntiata detto delle celesti volgarmente delle turchine, Gênes, A. G. Franchelli, 1681.

Choix bibliographique

Il n’existe aujourd’hui qu’une seule étude d’ensemble : Paolo Fontana, Memoria e santità. Agiografia e storia nell’ordine delle annunziate celesti tra Genova e l’Europa in antico regime, Rome, Studi Storici Carocci/141, 2008.
En plus des articles (voir ci-dessous) que j’ai consacrés aux annonciades et parallèlement à une étude que je termine et qui paraîtra prochainement chez Brepols, Julie Piront, aspirante FNRS/Université catholique de Louvain, a soutenu en décembre 2013 une thèse sur l’architecture des couvents d’annonciades en Europe, en lien avec leur conception de la clôture.

Articles de Marie-Elisabeth Henneau

  • Récits historiques au cœur de la vie conventuelle féminine au XVIIe s. : la fondation du monastère de l’Annonciade céleste de Saint-Mihiel, dans Annales de l’Est, n° spécial Récit et Histoire : formes et épistémologie d’un outil historique, dir. Jean El Gammal et Laurent Jalabert, 2012, p. 217-231.
  • Quand les religieuses cloîtrées sillonnent l’Europe, itinéraires transfrontaliers d’annonciades célestes au XVIIe s., dans Les rôles transfrontaliers joués par les femmes dans la construction de l’Europe, éd. Guyonne Leduc, Paris, L’Harmattan, coll. Des idées et des femmes, 2012, p. 177-188.
  • Les débats relatifs à la clôture des moniales aux XVIIe et XVIIIe siècles : discours croisés entre deux mondes, dans Le cloître et la prison (VIe-XVIIIe s.), dir. Isabelle Heullant-Donat, Julie Claustre, Élisabeth Lusset, Paris, Pub. de la Sorbonne, 2011 p. 261-274.
  • À l’école du cloître au XVIIe siècle : formation et éducation dans les ordres contemplatifs féminins (Pays-Bas méridionaux et Principauté de Liège), dans Genre et identités aux Pays-Bas méridionaux. L’éducation des femmes après le Concile de Trente, éd. Silvia Mostaccio et Jean-Pierre Delville, Louvain-la-Neuve, Arca, Academia Bruylant (Collection Sillages), 2010, p. 117-150.
  • Corps sous le voile à l’Époque moderne, dans Femmes en fleurs, femmes en corps. Sang, Santé, Sexualités, du Moyen Âge aux Lumières, éd. Nicole Pellegrin et Cathy Mc Clive, Presses universitaires de St-Etienne (L’école du genre), 2010, p. 59-100.
  • Notions d’identité(s) et monde régulier : quelques réflexions au regard d’une communauté de contemplatives à l’époque moderne, dans Kristien Suenens et Jan de Maeyer (dir.), « Religieuze instituten en identiteit(en) », Trajecta, t. 18, 2009, p. 195-207.
  • Le supériorat au féminin au temps de la Réforme catholique : conception et exercice du pouvoir dans quelques couvents de religieuses à vœux solennels, dans Actes du Colloque Femmes de pouvoir et pouvoir de femmes dans l’Europe occidentale médiévale et moderne, Université de Valenciennes, avril 2006, éd. E. Santinelli, Les Valenciennes, n° 41/42, PU Valenciennes, 2009, 341-360.
  • Rituels, cérémoniaux et coutumiers à l'usage de moniales cisterciennes et d'annonciades célestes du pays de Liège (17e-18e siècles), dans Les cérémoniaux catholiques en France. Une littérature de codification des rites liturgiques, éd. O. Hurel, B. Dompnier, C. Davy-Rigaux, Turnhout, Brepols, 2009, p. 329-356.
  • Femmes en quête de rôles dans l’histoire du salut : biographies de religieuses et religieuses biographes, dans Les femmes et l’écriture de l’histoire (1400-1800), Rouen, Presses universitaires de Rouen, 2008, p. 219-230.
  • Conception et écriture de l’histoire dans les couvents féminins liégeois des 17e et 18e s., dans Actes du 5e colloque international du CERCOR, Écrire son histoire : les communautés régulières face à leur passé, octobre 2003, Saint-Etienne, Pub. Université de St-Etienne, 2006 (CERCOR, Travaux et recherches XVIII), p. 637-655.
  • Vivre et écrire son histoire en clôture : de la relecture du passé à l’édification du présent, dans Histoire d’Historiennes, éd. Nicole Pellegrin, Presses de l’Université de Saint-Etienne, Coll. L’école du genre, 2006, p. 47-66.
  • Monachisme féminin au pays de Liège à la fin du XVIIe siècle : une vie sub clausura perpetua?, dans Revue Histoire, Économie et société, 3 « La Femme dans la ville : clôtures choisies, clôtures imposées », 2005, p. 387-398.
  • La Femme et le cloître à l’époque moderne. Bilan historiographique et perspectives de recherches, dans Nouvelles sources et nouvelles méthodologies de recherche dans les études sur les femmes, éd. Guyonne Leduc, Paris, L’Harmattan, 2004, p. 59-73.
  • Se vêtir au couvent, quand on est femme !, dans Quand l’habit faisait le moine. Une histoire du vêtement civile et religieux au Luxembourg, Bastogne, Musée en Piconrue, 2004, p. 139-161.
  • Un livre sous les yeux, une plume à la main. De l’usage de la lecture et de l’écriture dans les couvents de femmes (17e-18e siècles),dans Lectrices d’Ancien Régime, éd. Isabelle Brouard-Arends, Presses Universitaires de Rennes, 2003, p. 69-80.
  • Jansénisme et monachisme féminin aux pays de Liège et de Luxembourg, dans L’Ordre de Saint-Benoît et Port-Royal, Chroniques de Port-Royal, n° 52, Paris, 2003, p. 119-135.
  • Saintes femmes en terre liégeoise. Lecture de biographies spirituelles inédites des 17e et 18e s., dans Confessional Sanctity (C./ 1500-c. 1800), éd. J. Beyer, A. Burkardt, F. van Lieburg et M. Wingens, p. Mayence, Verlag Ph. Von Zabern, 2003, p. 113-131.
  • Mourir au couvent chez les annonciades célestes de Liège, 17e-18e siècles, dans Autour des morts : mémoire et identité. Aux racines de la sociabilité:, Actes du 5e Colloque international sur la sociabilité, Groupe de Recherche d’Histoire, Université de Rouen, 19-21 novembre 1998, Presses universitaires de Rouen, 2001, p. 49-58.
  • Congrégation bénédictine des exempts de France (p. 42-43), Bénédictines de la Paix-Notre-Dame (p. 61-62), Cisterciennes avant 1790 (p. 85-86), Annonciades célestes (p. 222-223), dans Guide pour l’histoire des ordres et des congrégations religieuses, France, 16e-20e s., dir.D.-Odon Hurel, Turnhout, Brépols, 2001
  • Entre stalle et prie-Dieu. La religieuse liégeoise en prière, dans Revue de l’Histoire des religions, t. 217, fasc. 3, 2000, p. 327-344.
  • Religieuses et pouvoir épiscopal au pays de Liège à l’époque moderne, dans Moines et monastères dans les sociétés de rite grec et latin, École pratique des hautes études, Coll Hautes études médiévales et modernes, Genève, Droz, 1996, p. 459-473.
  • Quand les Annonciades célestes de Liège recevaient Antoine Arnauld ou les préoccupations spirituelles de contemplatives à la fin du 17e s., dans Mélanges offerts à Robert Sauzet, Pub. Université François Rabelais de Tours, 1995, p. 211-221.
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