Marie-Françoise Gay/Fortunée Briquet : Différence entre versions
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ALLART, (Mary-Gay) a traduit de l'anglais de M.Pratt, ''les Secrets de Famille'', an 8. Ce roman, qui respire une saine morale, ne ressemble point à la plupart des productions de ce genre, qui, en flattant les passions, n'ont d'autre résultat que celui d'égarer l'imagination, et qui n'offrent d'autre mérite que la fécondité des écrits des Troubadours du onzième siècle. L'invraisemblance des incidens, un manque de connaissance des replis du coeur humain, et des longueurs, déparent l'original; mais les talens et le goût du traducteur ont fait disparaître presque tous ces défauts. Mary-Gay Allart s'était déjà fait connaître avantageusement dans la Littérature, par la traduction d'un autre roman, intitulé: ''Éléonore de Rosalba.'' | ALLART, (Mary-Gay) a traduit de l'anglais de M.Pratt, ''les Secrets de Famille'', an 8. Ce roman, qui respire une saine morale, ne ressemble point à la plupart des productions de ce genre, qui, en flattant les passions, n'ont d'autre résultat que celui d'égarer l'imagination, et qui n'offrent d'autre mérite que la fécondité des écrits des Troubadours du onzième siècle. L'invraisemblance des incidens, un manque de connaissance des replis du coeur humain, et des longueurs, déparent l'original; mais les talens et le goût du traducteur ont fait disparaître presque tous ces défauts. Mary-Gay Allart s'était déjà fait connaître avantageusement dans la Littérature, par la traduction d'un autre roman, intitulé: ''Éléonore de Rosalba.'' | ||
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+ | [[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]] |
Version du 20 mai 2011 à 19:25
ALLART, (Mary-Gay) a traduit de l'anglais de M.Pratt, les Secrets de Famille, an 8. Ce roman, qui respire une saine morale, ne ressemble point à la plupart des productions de ce genre, qui, en flattant les passions, n'ont d'autre résultat que celui d'égarer l'imagination, et qui n'offrent d'autre mérite que la fécondité des écrits des Troubadours du onzième siècle. L'invraisemblance des incidens, un manque de connaissance des replis du coeur humain, et des longueurs, déparent l'original; mais les talens et le goût du traducteur ont fait disparaître presque tous ces défauts. Mary-Gay Allart s'était déjà fait connaître avantageusement dans la Littérature, par la traduction d'un autre roman, intitulé: Éléonore de Rosalba.