Antoinette d'Orléans-Longueville
From SiefarWikiEn
Reception
- [déplore, au milieu d'éloges hagiographiques, son] « inclination opiniâtre, s'il faut ainsi dire, de retourner au lieu de sa profession» (le «Feuillant anonyme», Vie de la Mère Antoinette d'Orléans..., voir supra, p.429).
- «[cette] très noble et très grande princesse, douée de beauté, de richesse et de tous les dons de la nature et de la fortune, méprisant tout pour le Christ, embrassa l'institut de Cîteaux dans la très austère Congrégation des Feuillants où, persévérant très saintement, elle institua la Congrégation de Notre-Dame du Calvaire sous la règle de saint Benoît...» (Dom Jean-Chrysostome Henriquez, Menologium Cisteriense [fin XVIIe-début XVIIIe siècles], cité in Vie de la Mère Antoinette d'Orléans..., voir supra, p.335, n.4).
- «Le luxe, le faste et la vanité qui font ordinairement leur séjour dans les palais et à la suite des Grands n'érigèrent jamais leurs trophées dans le coeur de cette amazone chrétienne» (J. Corbinelli, Histoire généalogique..., voir supra).
- «Elle ne fut fondatrice que du monastère de Poitiers où elle reprit l'habit de Feuillantine et en pratiqua les exercices; ce ne fut qu'après sa mort que s'y forma l'ordre du Calvaire; enfin elle voulut être inhumée aux Feuillantines de Toulouse [...]. Cette mère a voulu quitter ses filles...» (P. H. Hélyot, Histoire des ordres religieux, Paris, Gosselin, 1714-1718, t.V, chap.47).