Jeanne Marie Catherine Desmarquest
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Jeanne Marie Catherine Desmarquest | ||
Spouses | Charles-Marie Auzou | |
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Also known as | Pauline Auzou | |
Biography | ||
Birth date | 1775 | |
Death | 1836 | |
Biographical entries in old dictionaries |
Contents
Entry by Vivian P. Cameron, 2004
Born Jeanne Marie Catherine Desmarquest in Paris on March 24, 1775, she was adopted by a cousin, added La Chapelle to her last name, and used Pauline as her first. Under the tutelage of Jean-Baptiste Regnault, Auzou's early education included academic studies of male as well as female nude or semi-nude figures. Thus trained, she produced history paintings illustrating classical, mythological, medieval, and contemporary themes, as well as portraits and genre subjects. She began exhibiting at the Paris Salons in 1793 with a Bacchante, depicting a partially naked young girl, who encircles the bust of Bacchus with grapes and leaves. Later that year, she married the paper merchant Charles Marie Auzou and subsequently produced five children, four surviving infancy: two sons, one born in 1794, and two daughters. She continued exhibiting regularly at the Salons through 1817.
Her numerous mythological subjects of the 1790s, apparently indebted to Regnault's style and themes, include Alcibiade et Timandra (Salon 1796) and Hébé (Salon 1799). In the 1800s, these were succeeded by works illustrating medieval and Renaissance themes, that is, troubadour paintings, including the well-received Agnès de Méranie (Salon 1808); Diane de France et Montmorency (Salon 1812); Noves et Alix de Provence and Boucicault et Mlle de Beaufort (both Salon 1817). With an expanding bourgeois clientele, she also produced genre scenes, many focusing on women and children, such as Deux jeunes femmes fesant [sic] de la musique (Salon 1796); Deux jeune filles lisant une lettre (Salon 1802); and Le Premier sentiment de la coquetterie (Salon 1804). In another genre painting, Départ pour le duel (Salon 1806), Auzou represented the life-size figure of a father tenderly looking at his sleeping family before departing to resolve a matter of honor. The subject, scale, colors, and sure paint strokes won her critical acclaim and a medal of honor in the following year.
Her portraits concentrated on the individual sitter and detailed rendering of physiognomy, clothing, and accessories, as in Portrait of a Musician. Occasionally, she combined her interests in genre scenes and portraiture, as in M. Picard et sa famille (Salon 1808), where family members and friends offer a portrait to the invalid, Louis-Benoit Picard. This talent for amalgamating genres, along with her medal of honor, attracted the attention of the Bonaparte establishment, which called upon Auzou to create two works dealing with Napoleon's second wife. Both L'Arrivée de S.M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiègne (Salon 1810) and S.M. l'Impératrice, avant son mariage... (Salon 1812) glorify Marie-Louise of Austria, at moments just prior to and following her marriage with the French emperor.
After 1800, Auzou maintained a studio for female students for over 20 years and for their benefit published Têtes d'études (Paris, Didot). She died in Paris on May 15, 1835.
An attention to details, smooth paint surfaces, careful modeling of facial and bodily features, and an interest in light, both natural and artificial, cast on models and objects, are all features of Auzou's style. Her portraits, natural and truthful, have an immediacy and real presence. She was particularly good at rendering the facial expressions and bodily gestures of children, as in Le Premier sentiment de la coquetterie and L'Arrivée de S.M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiègne. While her early work attracted little attention, in the 1800s critics took greater notice of her paintings. The significant commission of two Napoleonic history paintings make her particularly important. The modern bibliography shows the first inklings of a contemporary rediscovery of Auzou.
Works
- 1793? (Salon no 777) : Une Bacchante. Non localisé.
- 1793? (Salon no 778) : Une Tête d'étude. Non localisé.
- 1794? : Jeune fille en rouge -- Tajan Sale Catalogue, Hotel Drouot, 25 Octobre 2002, p.41, no 126.
- 1795? (Salon no 9) : Le Portrait du C. Volney, professeur des Écoles Normales. Non localisé.
- 1795? (Salon no 10) : Portrait de femme. Non localisé.
- 1795? (Salon no 11) : Daphnis et Philis. Non localisé.
- 1796? (Salon no 9) : Deux scènes de Daphnis et Philis. Non localisé.
- 1796? (Salon no 10) : Deux jeunes femmes fesant [sic] de la musique. Non localisé.
- 1796? (Salon no 11) : Dinomaché, mère d'Alcibiade, pleurant sur les cendres de Clinias, son époux. Non localisé.
- 1796? (Salon no 12) : Alcibiade et Timandra. Non localisé.
- 1798? (Salon, no 5) : L'Incertitude, ou que ferai-je? Non localisé.
- 1798? (Salon no 6) : La Prudence éloignant l'Amour. Non localisé.
- 1798? (Salon no 7) : Un Portrait de femme. Non localisé.
- 1799? (Salon no 9) : Une Hébé. Non localisé.
- 1799? (Salon no 10) : Une Jeune femme lisant. Non localisé.
- 1800? (Salon no 9) : Le Portrait en pied du C. Regnault. Non localisé.
- 1800? (Salon no 10) : Un Portrait de femme, préludant sur le piano. Non localisé.
- 1800? (Salon no 1l) : Un autre portrait de femme. Non localisé.
- 1800 : Portrait de François-Victor Auzou. Dessin au crayon. Paris, coll. privée. -- Cameron, 1974 (voir infra), p.5, fig. 3.
- 1800? : Portrait de Clara Desfourneaux. Dessin au crayon. Paris, coll. privée-- La Femme artiste d'Elisabeth Vigée-Lebrun à Rosa Bonheur (voir infra), p.37, fig.14.
- 1802? (Salon no 6) : Deux jeunes filles lisant une lettre. Non localisé.
- 1802? (Salon no 7) : L'Amour dissipant les alarmes. Non localisé.
- 1802? (Salon no 8) : Un Portrait de femme. Non localisé.
- 1804? (Salon no 7) : La Sollicitude maternelle. Non localisé.
- 1804 (Salon no 8) : Le Premier sentiment de la coquetterie. Paris, coll. privée -- Harris and Nochlin (voir infra), p.210, fig.71.
- 1804? (Salon no 9) : Un Enfant à son déjeuner. Non localisé.
- 1806? (Salon no 9) : Le Portrait de Mme D*** pinçant de la harpe. Non localisé.
- 1806? (Salon no 10) : Portrait de M. Picard ainé. Non localisé.
- 1806? (Salon no 11) : Départ pour le duel. Non localisé.
- 1808? (Salon no 11) : Agnès de Méranie. Non localisé -- Charles Landon, Salon de 1808, vol.1, Paris, 1808, eau-forte d'après le tableau, pl.57 opp.p.9.
- 1808? (Salon no 12) : M. Picard et sa famille. Paris, coll. privée -- Cameron, 1974 (voir infra), p.8, fig.5.
- 1808? (Salon no 13) : Un Portrait de femme. Non localisé.
- 1809 : Portrait d'un musicien. Manchester, New Hampshire, Currier Gallery of Art -- Cameron, 1974 (voir infra), cover and p.3, fig.1.
- 1810 (Salon no 21) : L'Arrivée de S.M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiégne. Musée National de Château de Versailles -- Cameron, in Gaze Dictionary (voir infra), I, p.200.
- 1810? (Salon no 22) : Daria, ou l'effroi maternel. Non localisé -- Charles Landon, Salon de 1810, Paris, 1810, eau-forte d'après le tableau, pl.57 opp.p.81.
- 1810? (Salon no 23) : Portrait du jeune comte Byerzynski polonais. Non localisé.
- 1810? (Salon no 24) : Portrait de la soeur du comte Byerzynski. Non localisé.
- 1812 (Salon no 22) : S.M. l'Impératrice, avant son mariage, et au moment de quitter sa famille, distribue les diamants de sa mère aux Archiducs et Archiduchesses ses frères et soeurs. Musée National du Château de Versailles -- Greer (voirinfra), p.302.
- 1812? (Salon no 23) : Diane de France et Montmorency. Non localisé -- Charles Landon, Salon de 1812, Paris, 1812, eau-forte d'après le tableau, pl.8 opp.p.22.
- 1814? (Salon no 21) : Une des croisées de Paris, le jour de l'arrivée de S. M. Louis XVIII. Non localisé.
- 1814? (Salon no 22) : Les Bains de Luxeuil. Non localisé.
- 1814? Salon no 23) : Diane de France, fille de Henri II et la jeune Montmorency. Non localisé -- Charles Landon, Salon de 1812, Paris, 1812, eau-forte d'après le tableau, vol.I, pl.8 opp.p.22.
- 1814? (Salon no 24) : Effroi d'une jeune Livonienne. Non localisé.
- 1817? (Salon no 17) : La Veille de la Saint-Louis au village. Non localisé.
- 1817? (Salon no 18) : La Vieille bonne, ou les contes de revenans [sic]. Paris, coll. privée.
- 1817? (Salon no 19) : Noves et Alix de Provence. Non localisé.
- 1817? (Salon no 20) : Boucicaut et Mlle de Beaufort. Non localisé.
- 1817? Salon no 21) : Deux jeune filles jouant à qui rira la dernière. Non localisé.
- 1817? Salon no 22) : Portrait de Mlle ***. Non localisé.
- 1820 : Portrait de Placide-Bruno Vallayer, curé de la paroisse Saint Nicolas des Champs. Paris, Paroisse de Saint-Nicolas-des-Champs -- La Femme artiste d'Elisabeth Vigée-Lebrun à Rosa Bonheur (voir infra), p.38, fig.16.
- 1822 : Autoportrait, Paris, coll. privée -- Cameron, 1974 (voir infra), p.12, fig.8.
Selected bibliography
- Cameron, Vivian. "Portrait of a Musician by Pauline Auzou". The Currier Gallery of Art Bulletin, no 2, 1974, p.1-17.
- Cameron, Vivian. "Pauline Auzou", in Delia Gaze (ed.), Dictionary of Women Artists (2 vols). London and Chicago, Fitzroy Dearborn Publishers, 1997, I, p.199-201.
- Harris, Ann Sutherland and Nochlin, Linda. Women Artists: 1550-1950. Catalogue d'exposition, Los Angeles County Museum of Art et ailleurs. New York, Alfred A. Knopf, 1976.
- La Femme artiste d'Elisabeth Vigée-Lebrun à Rosa Bonheur. Catalogue d'exposition, Musée Despiau-Wlerick, Donjon Lacataye, Mont-de-Marsan, 1981, p.35-39.
Selected bibliography of images
- Autoportrait, 1822. Paris, coll. privée -- Cameron, 1974 (voir supra), p.12, fig.8.
Reception
- [À propos du Départ pour le duel (Salon 1806)] «Ainsi il y aurait déjà un grand mérite à madame Auzoux [sic] d'avoir traité ce sujet que recommendent si puissamment la Morale et la Philosophie [...]. Mais ce n'est pas le seul mérite du Tableau: il est bien composé, l'action et la figure du jeune homme sont remplies d'expression [...]. La femme et l'enfant ne sont pas aussi bien» ([Chaussard], Le Pausanias Francais; état des arts du dessin en France, à l'ouverture du XIXe siècle: Salon de 1806, Paris, 1806, p.404).
- «Aux expositions de 1796 et de 1806, le tableau qui représentait la mère d'Alcibiade pleurant sur les cendres de Clinias, son époux, et celui du Départ pour un duel, où le sujet est profondément senti et fortement exprimé, ont prouvé que Mme Auzou savait s'élever aux idées et à la noble expression du style historique» (Joachim LeBreton, Rapport à l'empereur et roi sur les Beaux-Arts, Paris, 1808, p.82).
- [À propos de L'Arrivée de S. M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiégne (Salon 1810)] «Cette scène a de l'intérêt; le pinceau de Mme Auzou se distingue par beaucoup de grâce et de légèreté; mais il n'est pas aussi ferme que brillant, et la délicatesse de son coloris dégénère quelquefois en fadeur. Peut-être faut-il attribuer cet effet à la manière trop égale dont elle distribue sa lumière» (Journal de Paris, no 330, 26 novembre 1810, p.2542).
- [À propos de Marie-Louise au moment de quitter sa famille, Salon 1812] «Cette scene est charmante, pleine de goût, de mouvement et d'expression. C'est à une femme surtout qu'il appartenait de saisir avec autant de finesse, les poses gracieuses et naturelles qui conviennent à chacun des personnages, et qui toutes ont trait aux détails de l'ajustement et de la toilette, et y joindre l'expression des sentimens doux et affectueux qui animent toutes les phisionomies [sic]» (Le Moniteur, no 69, 10 mars 1813, p.257).
- [À propos de son autoportrait, 1822] «Quand on a fait cela, on n'a plus qu'à déposer ses pinceaux» (Ingres, tradition orale provenant des descendants de l'artiste).
-«[A]rtiste distinguée que rien ne pouvait distraire de ses études; ses tableaux, mentionnés honorablement dans toutes les expositions, suffisent à sa gloire» (Mme Clément-Hémery, Souvenirs de 1793 et 1794, Cambrai, 1832, p.10).
- [À propos des deux tableaux où figure Marie-Louise] "[T]wo of the most original contributions to the iconography of Marie Louise and the Austrian marriage [...]. Auzou has muted the pompous rhetoric of history painting with the intimacy of sentimental genre, especially in the farewell scene, in which that topos of feminine virtue, the giving up of jewels, is called into play to celebrate the generosity and family feeling of the young empress-to-be [...]. [I]t is [...] interesting to find a woman artist, like [Rubens], participating in that public, ceremonial celebration of the deeds of rulers or the construction of a suitable iconography for the non-events in the lives of the politically prominent [...], one of the important functions of artists over the centuries" (Linda Nochlin, "Women Artists after the French Revolution," in Harris et Nochlin (voir supra), p.49).
- [À propos de Marie-Louise au moment de quitter sa famille] "Although Madame Auzou was well-trained and experienced, this painting is badly craquele (sic, pour «craquelée») because of imperfect technical preparation. The drawing of the figures with their tailor's dummy proportions is mannered and unconvincing. Madame Auzou's success belongs in the realm of fashion rather than art" (Germaine Greer (voir supra), p.302).