Marie-Joséphine de Lescun de Monbart/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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MONBART, (Madame de Lescunq de) est allée demeurer en Prusse, où elle a suivi son époux. Elle joignait à beaucoup d'esprit tous les agrémens de la jeunesse, quand elle a publié: ''les Loisirs d'une jeune Dame'', Berlin, Decker, 1776, in-8. Ce recueil est composé: de ''Pièces fugitives'', de quatre ''Idylles'', en vers alexandrins, imitées de Gessner, et de ''la Description d'un voyage'', en vers, mêlés de prose. Malgré les taches qui déparent quelquefois la prose et les vers de Madame de Monbart, on ne peut y méconnaître les marques d'un talent distingué. On lui doit encore: ''Sophie'', Berlin. C'est un Traité de l'éducation des filles. Aux agrémens du style, et à la délicatesse des réflexions qui caractérisent cet ouvrage, on croirait que ce sont les mains légères des Grâces qui l'ont écrit sous la dictée de la saine raison. --''Lettres Taïtiennes'', Bruxelles, 1786, 2 vol. in-12. Ce roman inspire de l'intérêt; la lecture en est attachante.
 
MONBART, (Madame de Lescunq de) est allée demeurer en Prusse, où elle a suivi son époux. Elle joignait à beaucoup d'esprit tous les agrémens de la jeunesse, quand elle a publié: ''les Loisirs d'une jeune Dame'', Berlin, Decker, 1776, in-8. Ce recueil est composé: de ''Pièces fugitives'', de quatre ''Idylles'', en vers alexandrins, imitées de Gessner, et de ''la Description d'un voyage'', en vers, mêlés de prose. Malgré les taches qui déparent quelquefois la prose et les vers de Madame de Monbart, on ne peut y méconnaître les marques d'un talent distingué. On lui doit encore: ''Sophie'', Berlin. C'est un Traité de l'éducation des filles. Aux agrémens du style, et à la délicatesse des réflexions qui caractérisent cet ouvrage, on croirait que ce sont les mains légères des Grâces qui l'ont écrit sous la dictée de la saine raison. --''Lettres Taïtiennes'', Bruxelles, 1786, 2 vol. in-12. Ce roman inspire de l'intérêt; la lecture en est attachante.
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[[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]]

Version actuelle en date du 12 mai 2011 à 06:19

MONBART, (Madame de Lescunq de) est allée demeurer en Prusse, où elle a suivi son époux. Elle joignait à beaucoup d'esprit tous les agrémens de la jeunesse, quand elle a publié: les Loisirs d'une jeune Dame, Berlin, Decker, 1776, in-8. Ce recueil est composé: de Pièces fugitives, de quatre Idylles, en vers alexandrins, imitées de Gessner, et de la Description d'un voyage, en vers, mêlés de prose. Malgré les taches qui déparent quelquefois la prose et les vers de Madame de Monbart, on ne peut y méconnaître les marques d'un talent distingué. On lui doit encore: Sophie, Berlin. C'est un Traité de l'éducation des filles. Aux agrémens du style, et à la délicatesse des réflexions qui caractérisent cet ouvrage, on croirait que ce sont les mains légères des Grâces qui l'ont écrit sous la dictée de la saine raison. --Lettres Taïtiennes, Bruxelles, 1786, 2 vol. in-12. Ce roman inspire de l'intérêt; la lecture en est attachante.