Marie-Antoinette

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Marie-Antoinette
Titre(s) Reine de France
Biographie
Date de naissance 2 novembre 1755
Date de décès 16 octobre 1796
Notice(s) dans dictionnaire(s) ancien(s)


Traduction de la notice en anglais de Thomas E. Kaiser, 2005.

Oeuvres

  • 1770-1793: Correspondance de Marie-Antoinette (1770-1793) -- Éd. Évelyne Lever, Paris, Taillandier, 2005.


Choix bibliographique

  • Goodman, Dena (dir.), Marie-Antoinette: Writings on the Body of a Queen, New York et Londres, Routledge, 2003.
  • Lever, Évelyne, Marie-Antoinette, Paris, Fayard, 1991.
  • Kaiser, Thomas E, «From the Austrian Committee to the Foreign Plot: Marie-Antoinette, Austrophobia, and the Terror», French Historical Studies, 26, 2003, p.579-617.
  • Kaiser, Thomas E., «Who's Afraid of Marie-Antoinette? Diplomacy, Austrophobia, and the Queen», French History, 14, 2000, p.241-71.
  • Price, Munro, The Road from Versailles: Louis XVI, Marie Antoinette, and the Fall of the French Monarchy, New York, St. Martin's Press, 2003.

Choix iconographique

  • 1778: Élisabeth Vigée-Lebrun, Portrait de Marie-Antoinette (huile sur toile), Vienne, Kunsthistorisches Museum.
  • Salon de 1783: Élisabeth Vigée-Lebrun, Marie-Antoinette en chemise (huile sur toile), Allemagne, coll. privée.
  • 1787: Élisabeth Vigée-Lebrun, Portrait de Marie-Antoinette avec ses enfants (huile sur toile, 275 x 215 cm), Musée national du château de Versailles (MV 4520).
  • 1788: Élisabeth Vigée-Lebrun, Marie-Antoinette, reine de France (huile sur toile, 271 x 195 cm.), Musée national du château de Versailles (MV 2097).
  • 1793: Jacques-Louis David, Marie-Antoinette conduite au supplice le 16 octobre 1793 (dessin à la plume), Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques.

Choix de liens électroniques

Choix des jugements

  • «Elle a le coeur très bon, aime beaucoup son fils et sa fille, mais une grande dissipation nuit nécessairement à la sensibilité, et l'on s'étourdit souvent sur ce qui devrait nous affecter le plus» ([1782] Marc-Marie, marquis de Bombelles, Journal, éd. Jean Grassion et Frans Durif, Geneva, Droz, 1977-98, 4 vols., t.1, p.326).
  • «Depuis qu'Elle s'occupe de l'éducation de son auguste fille et qu'Elle la tient continuellement dans ses cabinets, il n'y a presque plus moyen d'y traiter d'aucun objet important ou sérieux qui ne soit à tout moment interrompu par les petits incidents des jeux de l'enfant royal, et cet inconvénient ajoute à un tel point aux dispositions naturelles de la Reine à être dissipée et inattentive, qu'Elle écoute à peine ce qu'on Lui dit et le comprend encore moins» ([1784] Alfred d' Arneth et Jules Flammermont, Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l'empereur Joseph II et le prince de Kaunitz. 2 vols. Paris, Imprimerie Nationale, t.1, p.151).
  • «Surely never lighted on this orb, which she hardly seemed to touch, a more delightful vision. I saw her just above the horizon, decorating and cheering the elevated sphere she just began to move in--glittering like the morning star, full of life, and splendour, and joy» ([1790-1792] Edmund Burke, Reflections on the Revolution in France [1790], éd. Conor Cruise O'Brien, Oxford, 1981, p.169).
  • «...Par ses intrigues et manoeuvres et celles de ses agents, [elle a] tramé des conspirations et des complots contre la sûreté intérieure et extérieure de la France, et d'avoir à cet effect allumé la guerre civile dans divers points de la république, et armé les citoyens les uns contres les autres, et d'avoir par ce moyen, fait couler le sang d'un nombre incalculable de citoyens...» ([1793] Antoine-Quentin Fouquier-Tinville, «Acte d'accusation», Le Moniteur universel, 18, No.25, 16 oct. 1793, p.124).
  • «Jusqu'au tombeau fut l'attachement exclusif qu'on lui supposa pour son pays natal. On prétendait que, malgré qu'elle parlât constamment de son amour pour la nation française, dans le fond de son coeur elle était toujours autrichienne» (Joseph Weber, Mémoires de Weber, frère de lait de Marie-Antoinette, reine de France, Paris, Firmin Didot [1804-1809], 1847, p.189).
  • «Fille de Marie-Thérèse, soeur de l'Empereur, elle ne transigea pas un instant, au fond de sa coeur, avec des nouveautés qui lui paraissaient autant d'outrages. Toujours prête à croire à des forces qu'elle ne possédait pas, elle appelait le combat, la violence. Et quand les choses lui résistaient, ses larmes arrivaient comme la suprême autorité, mais jamais devant ses adversaires» (Edgar Quinet, La Révolution, Paris, Lacroix, Verboeckhoven et Cie., 1865, t.1, p.96).
  • «Aimant la vie, l'amusement, la distraction ainsi que l'aime, ainsi que l'a toujours aimée la jeunesse de la beauté, une femme un peu vive, un peu folâtre, un peu moqueuse, un peu étourdie, mais une femme honnête, mais une femme pure, qui n'a jamais eu, selon l'expression du prince Ligne, 'qu'une coquetterie de Reine pour plaire à tout le monde'» (Edmond et Jules Goncourt, Histoire de Marie-Antoinette, Paris, G. Charpentier, 1878, p.5).
  • «Her weaknesses, although manifest, were of trivial worth in the balance of her misfortune. Ill-luck dogged her from her first moment in France, the unwanted and inadequate ambassadress from a great power, the rejected girl-wife, until the end, when she was the scapegoat for the monarchy's failure» (Antoinia Fraser, Marie-Antoinette: the Journey, New York, Doubleday, 2001, p.458).
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