Marguerite d'Angoulême/Philibert Riballier et Catherine Cosson : Différence entre versions

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[358] MARGUERITE D’ORLEANS ''ou'' DE VALOIS, soeur du Roi de France François I, et femme en premiere noces de Charles, dernier Duc d’Alençon. Cette Princesse, née avec d’heureuses dispositions, répondit aux soins particuliers que son illustre mere Louise de Savoie prit elle-même de son éducation. Initiée sous un si bon guide dans toutes les sciences, Marguerite les pénétra avec autant de goût que de succès. Tendrement aimée de son frere, elle apprend qu’il est tombé malade à Madrid. Sur le champ elle y court pour en prendre soin, [359] et pendant son séjour auprès de lui, n’oublie rien non-seulement pour assurer sa guérison, mais encore pour le consoler de sa disgrace, et préparer les moyens de la faire promptement cesser. François I, de retour en France, maria cette tendre soeur, en secondes noces, à Henri d’Albret, et de ce mariage sortit l’illustre Jeanne d’Albret, qui fut mere de l’immortel Henri IV. Marguerite aima les Savans et se plut à leur faire du bien. Elle composoit agréablement en vers et en prose, dans le goût de son siecle, et plusieurs de ses ouvrages sont encore estimés. Cette illustre Princesse finit ses jours en 1549.
 
[358] MARGUERITE D’ORLEANS ''ou'' DE VALOIS, soeur du Roi de France François I, et femme en premiere noces de Charles, dernier Duc d’Alençon. Cette Princesse, née avec d’heureuses dispositions, répondit aux soins particuliers que son illustre mere Louise de Savoie prit elle-même de son éducation. Initiée sous un si bon guide dans toutes les sciences, Marguerite les pénétra avec autant de goût que de succès. Tendrement aimée de son frere, elle apprend qu’il est tombé malade à Madrid. Sur le champ elle y court pour en prendre soin, [359] et pendant son séjour auprès de lui, n’oublie rien non-seulement pour assurer sa guérison, mais encore pour le consoler de sa disgrace, et préparer les moyens de la faire promptement cesser. François I, de retour en France, maria cette tendre soeur, en secondes noces, à Henri d’Albret, et de ce mariage sortit l’illustre Jeanne d’Albret, qui fut mere de l’immortel Henri IV. Marguerite aima les Savans et se plut à leur faire du bien. Elle composoit agréablement en vers et en prose, dans le goût de son siecle, et plusieurs de ses ouvrages sont encore estimés. Cette illustre Princesse finit ses jours en 1549.
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[[Catégorie:Dictionnaire Philibert Riballier et Catherine Cosson]]

Version actuelle en date du 8 mai 2011 à 17:55

[358] MARGUERITE D’ORLEANS ou DE VALOIS, soeur du Roi de France François I, et femme en premiere noces de Charles, dernier Duc d’Alençon. Cette Princesse, née avec d’heureuses dispositions, répondit aux soins particuliers que son illustre mere Louise de Savoie prit elle-même de son éducation. Initiée sous un si bon guide dans toutes les sciences, Marguerite les pénétra avec autant de goût que de succès. Tendrement aimée de son frere, elle apprend qu’il est tombé malade à Madrid. Sur le champ elle y court pour en prendre soin, [359] et pendant son séjour auprès de lui, n’oublie rien non-seulement pour assurer sa guérison, mais encore pour le consoler de sa disgrace, et préparer les moyens de la faire promptement cesser. François I, de retour en France, maria cette tendre soeur, en secondes noces, à Henri d’Albret, et de ce mariage sortit l’illustre Jeanne d’Albret, qui fut mere de l’immortel Henri IV. Marguerite aima les Savans et se plut à leur faire du bien. Elle composoit agréablement en vers et en prose, dans le goût de son siecle, et plusieurs de ses ouvrages sont encore estimés. Cette illustre Princesse finit ses jours en 1549.