Mademoiselle Chabot de Marchebrusc/Philibert Riballier et Catherine Cosson : Différence entre versions

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[353] MARCHEBRUSE, (de Chabot de) étoit de la très-ancienne Maison de Chabot du Poitou, et florissoit au commencement du quatorzieme siecle. Très-instruite dans les Belles-Lettres, elle avoit beaucoup de talent pour la poésie, et versifioit également bien en Provençal et dans plusieurs autres langues. Etant venue s’établir à Avignon, elle y tenoit, ce que l’on appelloit dans ces tems-là une Cour ouverte d’amour, où tous les Poëtes, les Gentilshommes et les Dames du pays se rassembloient pour l’entendre décider et juger les causes d’amour qui étoient portées à son Tribunal. Cette Dame jouissoit d’une réputation si distinguée, que quiconque, entre les Poëtes, pouvoit obtenir d’elle une Chanson, un Sonnet, ou quelqu’autre piece de sa composition, s’estimoit très-heureux, et le tenoit à grand honneur.
 
[353] MARCHEBRUSE, (de Chabot de) étoit de la très-ancienne Maison de Chabot du Poitou, et florissoit au commencement du quatorzieme siecle. Très-instruite dans les Belles-Lettres, elle avoit beaucoup de talent pour la poésie, et versifioit également bien en Provençal et dans plusieurs autres langues. Etant venue s’établir à Avignon, elle y tenoit, ce que l’on appelloit dans ces tems-là une Cour ouverte d’amour, où tous les Poëtes, les Gentilshommes et les Dames du pays se rassembloient pour l’entendre décider et juger les causes d’amour qui étoient portées à son Tribunal. Cette Dame jouissoit d’une réputation si distinguée, que quiconque, entre les Poëtes, pouvoit obtenir d’elle une Chanson, un Sonnet, ou quelqu’autre piece de sa composition, s’estimoit très-heureux, et le tenoit à grand honneur.
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[[Catégorie:Dictionnaire Philibert Riballier et Catherine Cosson]]

Version actuelle en date du 8 mai 2011 à 17:44

[353] MARCHEBRUSE, (de Chabot de) étoit de la très-ancienne Maison de Chabot du Poitou, et florissoit au commencement du quatorzieme siecle. Très-instruite dans les Belles-Lettres, elle avoit beaucoup de talent pour la poésie, et versifioit également bien en Provençal et dans plusieurs autres langues. Etant venue s’établir à Avignon, elle y tenoit, ce que l’on appelloit dans ces tems-là une Cour ouverte d’amour, où tous les Poëtes, les Gentilshommes et les Dames du pays se rassembloient pour l’entendre décider et juger les causes d’amour qui étoient portées à son Tribunal. Cette Dame jouissoit d’une réputation si distinguée, que quiconque, entre les Poëtes, pouvoit obtenir d’elle une Chanson, un Sonnet, ou quelqu’autre piece de sa composition, s’estimoit très-heureux, et le tenoit à grand honneur.