Madame de Sabatier/Fortunée Briquet : Différence entre versions

De SiefarWikiFr

[version vérifiée][version vérifiée]
(Import automatique)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
ARMANÇAI, (Sabattier, marquise d') fille de M. de Sabattier, gentilhomme de Provence, vivait sur la fin du 17e siècle. Elle est l'auteur d'une pièce de vers, adressée à M. le duc de Chartres, depuis duc d'Orléans et régent de France, où les quatre saisons de l'année parlent à ce prince. Il nous reste encore d'elle, dans le Mercure de juillet de l'année 1684, une lettre mêlée de prose et de vers à Madame Royale. Malgré l'esprit et le goût de Madame d'Armançai pour la poésie et pour la prose, on ne peut s'empêcher de trouver un peu d'exagération dans les vers de M. de Vertron, à l'occasion de cette épître:
 
ARMANÇAI, (Sabattier, marquise d') fille de M. de Sabattier, gentilhomme de Provence, vivait sur la fin du 17e siècle. Elle est l'auteur d'une pièce de vers, adressée à M. le duc de Chartres, depuis duc d'Orléans et régent de France, où les quatre saisons de l'année parlent à ce prince. Il nous reste encore d'elle, dans le Mercure de juillet de l'année 1684, une lettre mêlée de prose et de vers à Madame Royale. Malgré l'esprit et le goût de Madame d'Armançai pour la poésie et pour la prose, on ne peut s'empêcher de trouver un peu d'exagération dans les vers de M. de Vertron, à l'occasion de cette épître:
  
<br />
+
Tout est charmant, et tout est vrai<br />
Tout est charmant, et tout est vrai<br />
+
Dans ce que cette Muse expose.<br />
Dans ce que cette Muse expose.<br />
+
On retrouve dans d'Armançai,<br />
On retrouve dans d'Armançai,<br />
+
Soit pour les vers, soit pour la prose,<br />
Soit pour les vers, soit pour la prose,<br />
+
La Vigne, la Suze, et Gournai.
La Vigne, la Suze, et Gournai.
+

Version du 7 septembre 2010 à 19:02

ARMANÇAI, (Sabattier, marquise d') fille de M. de Sabattier, gentilhomme de Provence, vivait sur la fin du 17e siècle. Elle est l'auteur d'une pièce de vers, adressée à M. le duc de Chartres, depuis duc d'Orléans et régent de France, où les quatre saisons de l'année parlent à ce prince. Il nous reste encore d'elle, dans le Mercure de juillet de l'année 1684, une lettre mêlée de prose et de vers à Madame Royale. Malgré l'esprit et le goût de Madame d'Armançai pour la poésie et pour la prose, on ne peut s'empêcher de trouver un peu d'exagération dans les vers de M. de Vertron, à l'occasion de cette épître:

Tout est charmant, et tout est vrai
Dans ce que cette Muse expose.
On retrouve dans d'Armançai,
Soit pour les vers, soit pour la prose,
La Vigne, la Suze, et Gournai.