Madame d'Autreval/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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AUTREVAL, (Madame d') vivait au 17e. siècle. On a conservé quelques-unes de ses lettres, entr'autres, deux écrites à M. de Vertron. Dans l'une de ces dernières on lit le passage suivant: «J'ai cru, Monsieur, que je devais me faire justice, puisque vous ne me la faisiez pas, et qu'il ne fallait point prendre le parti de mon sexe, pour le mettre au-dessus du vôtre, comme vous vouliez que je fisse. La chose, quoique nouvelle, n'aurait pas trouvé quantité d'approbateurs; et je vous réponds que si je me métamorphosais en orateur, je fuirais ces manières d'abaisser l'un pour élever l'autre. Je condamne donc, s'il m'est permis de condamner, votre manière d'écrire trop flatteuse».
 
AUTREVAL, (Madame d') vivait au 17e. siècle. On a conservé quelques-unes de ses lettres, entr'autres, deux écrites à M. de Vertron. Dans l'une de ces dernières on lit le passage suivant: «J'ai cru, Monsieur, que je devais me faire justice, puisque vous ne me la faisiez pas, et qu'il ne fallait point prendre le parti de mon sexe, pour le mettre au-dessus du vôtre, comme vous vouliez que je fisse. La chose, quoique nouvelle, n'aurait pas trouvé quantité d'approbateurs; et je vous réponds que si je me métamorphosais en orateur, je fuirais ces manières d'abaisser l'un pour élever l'autre. Je condamne donc, s'il m'est permis de condamner, votre manière d'écrire trop flatteuse».
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[[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]]

Version actuelle en date du 21 mai 2011 à 10:26

AUTREVAL, (Madame d') vivait au 17e. siècle. On a conservé quelques-unes de ses lettres, entr'autres, deux écrites à M. de Vertron. Dans l'une de ces dernières on lit le passage suivant: «J'ai cru, Monsieur, que je devais me faire justice, puisque vous ne me la faisiez pas, et qu'il ne fallait point prendre le parti de mon sexe, pour le mettre au-dessus du vôtre, comme vous vouliez que je fisse. La chose, quoique nouvelle, n'aurait pas trouvé quantité d'approbateurs; et je vous réponds que si je me métamorphosais en orateur, je fuirais ces manières d'abaisser l'un pour élever l'autre. Je condamne donc, s'il m'est permis de condamner, votre manière d'écrire trop flatteuse».

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