Louise de Bossigny, comtesse d'Auneuil : Différence entre versions

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On ne connaît pas les parents ni la date de naissance exacte de Louise de Bossigny. On sait seulement qu’elle est de noble extraction, par le Mercure galant (février 1703), qui signale le « rang [de] sa naissance ». Elle épouse, on ne sait pas en quelle année, Louis Claude Barjot,  comte (ou marquis, selon les sources) d’Auneuil, fils aîné d’une famille de parlementaires. Veuve en 1700, elle se met alors à publier différents recueils de contes. ''La Tyrannie des fées détruite'' (1702), son premier recueil et le plus célèbre, commence par une dédicace en vers à Marie-Adélaïde de Savoie, duchesse de Bourgogne, épouse du futur dauphin ; la narration-cadre brode sur l’origine merveilleuse de la machine de Marly, chargée de monter les eaux de la Seine jusqu’aux jardins de Versailles : ce court texte aussi convenu que dithyrambique montre l’aisance littéraire et sociale d’une écrivaine visiblement soucieuse de plaire à un public mondain. Certains de ses contes paraissent dans un périodique mensuel lancé par le libraire Pierre Ribou en 1702-1703, ''les Nouvelles du temps'' : l’actualité de la mode ou du monde y est traitée à travers un filtre galant plein d’allusions et de dérision. Sa dernière publication, en 1709, ''Le Génie familier'', mêle avec brio au conte de fées différentes tonalités rappelant le roman héroïque et pastoral, le roman hispano-mauresque (''Les Chevaliers errants'') ou le merveilleux oriental à la mode depuis ''Les 1001 Nuits''. On ne connaît pas la date de sa mort, que le ''Cabinet des fées'' a fixée par erreur (confusion avec le décès de son époux ?) à janvier 1700, ce qui ferait que toute son œuvre serait posthume.<br/>
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Ses œuvres ont souvent été rééditées au XVIIIe siècle, de manière séparée ou dans le cadre du «Cabinet des fées». Elle disparaît en revanche des mémoires au XIXe siècle, avant que le regain d’intérêt suscité à la fin du XXe siècle par les premières conteuses ne relance l’intérêt pour son œuvre.
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Version du 24 mars 2021 à 10:48

Louise de Bossigny, comtesse d'Auneuil
Titre(s) comtesse d'Auneuil
Conjoint(s) Louis Claude Barjot, comte d'Auneuil
Dénomination(s) Madame d'Auneuil
Biographie
Date de naissance vers 1670
Date de décès vers 1730
Notice(s) dans dictionnaire(s) ancien(s)


Notice de Nathalie Grande, 2020

On ne connaît pas les parents ni la date de naissance exacte de Louise de Bossigny. On sait seulement qu’elle est de noble extraction, par le Mercure galant (février 1703), qui signale le « rang [de] sa naissance ». Elle épouse, on ne sait pas en quelle année, Louis Claude Barjot, comte (ou marquis, selon les sources) d’Auneuil, fils aîné d’une famille de parlementaires. Veuve en 1700, elle se met alors à publier différents recueils de contes. La Tyrannie des fées détruite (1702), son premier recueil et le plus célèbre, commence par une dédicace en vers à Marie-Adélaïde de Savoie, duchesse de Bourgogne, épouse du futur dauphin ; la narration-cadre brode sur l’origine merveilleuse de la machine de Marly, chargée de monter les eaux de la Seine jusqu’aux jardins de Versailles : ce court texte aussi convenu que dithyrambique montre l’aisance littéraire et sociale d’une écrivaine visiblement soucieuse de plaire à un public mondain. Certains de ses contes paraissent dans un périodique mensuel lancé par le libraire Pierre Ribou en 1702-1703, les Nouvelles du temps : l’actualité de la mode ou du monde y est traitée à travers un filtre galant plein d’allusions et de dérision. Sa dernière publication, en 1709, Le Génie familier, mêle avec brio au conte de fées différentes tonalités rappelant le roman héroïque et pastoral, le roman hispano-mauresque (Les Chevaliers errants) ou le merveilleux oriental à la mode depuis Les 1001 Nuits. On ne connaît pas la date de sa mort, que le Cabinet des fées a fixée par erreur (confusion avec le décès de son époux ?) à janvier 1700, ce qui ferait que toute son œuvre serait posthume.
Ses œuvres ont souvent été rééditées au XVIIIe siècle, de manière séparée ou dans le cadre du «Cabinet des fées». Elle disparaît en revanche des mémoires au XIXe siècle, avant que le regain d’intérêt suscité à la fin du XXe siècle par les premières conteuses ne relance l’intérêt pour son œuvre.

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