Jeanne de Preuilly/Aloïs Delacoux : Différence entre versions

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[81] '''GAUCOURT (dame de)'''. Au moyen-âge les femmes des premières conditions ne dédaignaient point de faire l’office de matrones, ce qui autorise à croire que celui de ventrière ou d’accoucheuse de profession n’était point dévolu exclusivement aux femmes de basse extraction. L’importance des services ou des fonctions des unes et des autres se tirait moins du mérite que du rang des personnes auxquelles ces mêmes fonctions s’appliquaient.
 
[81] '''GAUCOURT (dame de)'''. Au moyen-âge les femmes des premières conditions ne dédaignaient point de faire l’office de matrones, ce qui autorise à croire que celui de ventrière ou d’accoucheuse de profession n’était point dévolu exclusivement aux femmes de basse extraction. L’importance des services ou des fonctions des unes et des autres se tirait moins du mérite que du rang des personnes auxquelles ces mêmes fonctions s’appliquaient.

Version du 16 octobre 2011 à 09:48

Modèle:Jeanne de Preuilly

[81] GAUCOURT (dame de). Au moyen-âge les femmes des premières conditions ne dédaignaient point de faire l’office de matrones, ce qui autorise à croire que celui de ventrière ou d’accoucheuse de profession n’était point dévolu exclusivement aux femmes de basse extraction. L’importance des services ou des fonctions des unes et des autres se tirait moins du mérite que du rang des personnes auxquelles ces mêmes fonctions s’appliquaient. Soit accidentellement, soit habituellement, la dame de Gaucourt a rempli le ministère de matrone. Assistée de la dame de Vienne (voy. ce nom), de la reine de Sicile Iolande d’Aragon, belle-mère de Charles VII, elle fut chargée par ce monarque de visiter Jeanne d’Arc, dite Pucelle d’Orléans, afin de constater sa virginité. Dans l’opinion de ces temps, dit Froissart, le démon ne pouvait contracter un pacte avec une vierge; et Jeanne trouvée telle, tout soupçon de magie et de sortilége s’évanouissait. Ainsi les dames de Gaucourt, de Vienne, Iolande, matrones très-expertes, à ce que nous devons croire, contribuèrent par leur déclaration officielle, qui fit cesser toute incertitude, à chasser les Anglais [82] d’Orléans et à affermir la couronne de France sur la tête de son galant monarque.

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