Jeanne Marie Catherine Desmarquest : Différence entre versions

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== Notice de Vivian P.Cameron, 2004 ==
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== Notice de [[Vivian P. Cameron]], 2004 ==
Née à Paris le 24 mars 1775, Jeanne Marie Catherine Desmarquest est adoptée par un cousin; elle ajoute La Chapelle à son nom de famille et choisit comme prénom Pauline. Sous la tutelle de Jean-Baptiste Regnault, la première éducation artistique d'Auzou comporte des études académiques de figures nues ou demi-nues, autant masculines que féminines. Ainsi formée, elle peint des tableaux d'histoire sur des thèmes antiques, mythologiques, médiévaux et contemporains, aussi bien que des portraits et des sujets de genre. Elle débute au Salon en 1793 avec une ''Bacchante'', représentant une jeune fille partiellement dénudée entourant le buste de Bacchus de raisin et de feuilles. Plus tard dans la même année, elle épouse Charles Marie Auzou, négociant en papier, dont elle a ensuite cinq enfants, parmi lesquels quatre ont survécu: deux garçons, dont l'un né en 1794, et deux filles. Elle continue à exposer régulièrement au Salon jusqu'en 1817.<br />
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Ses nombreux sujets mythologiques des années 1790, qui doivent beaucoup, semble-t-il, au style et aux thèmes de Regnault, comprennent ''Alcibiade et Timandra'' (Salon de 1796) et ''Hébé'' (Salon de 1799). Dans les années 1800 leur succèdent des oeuvres illustrant des thèmes médiévaux et Renaissance (peintures troubadour), parmi lesquelles ''Agnès de Méranie'', bien reçue au Salon de 1808; Diane de France et Montmorency (Salon de 1812); ''Noves et Alix de Provence'' et ''Boucicaut et Mlle de Beaufort'' (tous les deux au Salon de 1817). Sa clientèle bourgeoise allant croissant, elle produit aussi des scènes de genre centrées, pour beaucoup, sur des femmes et des enfants, comme les ''Deux jeunes femmes fesant ''[''sic'']'' de la musique'' (Salon de 1796), les ''Deux jeunes filles lisant une lettre'' (Salon de 1802) et ''Le premier sentiment de la coquetterie'' (Salon de 1804). Dans un autre tableau de genre, ''Départ pour le duel''(Salon de 1806), Auzou représente, grandeur nature, un père qui regarde avec tendresse sa famille endormie avant de partir régler une affaire d'honneur. Le sujet, son échelle, les couleurs et la sûreté de la touche lui valent les acclamations de la critique et une médaille d'honneur l'année suivante.<br />
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Ses portraits mettent en valeur le modèle individuel et rendent de façon détaillée la physionomie, les vêtements et les accessoires, comme dans le ''Portrait d'un musicien''. Elle réunit à l'occasion son intérêt pour les scènes de genre et pour le portrait, comme dans ''M.'' ''Picard et sa famille'' (Salon de 1808), où des membres de la famille et des amis offrent un portrait à l'invalide Louis-Benoît Picard. Ce talent à mêler les genres, ainsi que sa médaille d'honneur, attirent l'attention de l'entourage des Bonaparte, qui fait appel à Auzou pour deux oeuvres où figure la seconde femme de Napoléon. ''L'Arrivée de S. M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiègne ''(Salon de 1810) et ''S. M. l'Impératrice, avant son mariage... ''(Salon de1812) glorifient Marie-Louise d'Autriche, juste avant et immédiatement après son mariage avec l'Empereur.<br />
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Après 1800, et pendant plus de vingt ans, Auzou tient un atelier pour des élèves de sexe féminin et publie pour elles des ''Têtes d'études'' (Paris, Didot). Elle meurt à Paris le 15 mai 1835.<br />
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Le style d'Auzou se caractérise par une attention aux détails, une couche picturale lisse, un modelé soigneux des particularités du visage et du corps, et par un intérêt pour la lumière, tant naturelle qu'artificielle, projetée sur les modèles et les objets. Ses portraits, naturels et fidèles, ont une présence immédiate et vraie. Elle sait rendre particulièrement bien les expressions et les gestes des enfants, comme dans ''Le premier sentiment de la coquetterie'' et dans l'''Arrivée de S. M. l'Impératrice dans la galerie du château de Compiègne''. Bien que ses premières oeuvres n'aient que peu attiré l'attention, les critiques des années 1800 ont fait grand cas de ses peintures. La commande majeure de deux peintures d'histoire napoléonienne lui donne une importance particulière.
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Née à Paris le 24 mars 1775, Jeanne Marie Catherine Desmarquest est adoptée par un cousin; elle ajoute La Chapelle à son nom de famille et choisit comme prénom Pauline. Sous la tutelle de Jean-Baptiste Regnault, la première éducation artistique d'Auzou comporte des études académiques de figures nues ou demi-nues, autant masculines que féminines. Ainsi formée, elle peint des tableaux d'histoire sur des thèmes antiques, mythologiques, médiévaux et contemporains, aussi bien que des portraits et des sujets de genre. Elle débute au Salon en 1793 avec une ''Bacchante'', représentant une jeune fille partiellement dénudée entourant le buste de Bacchus de raisin et de feuilles. Plus tard dans la même année, elle épouse Charles Marie Auzou, négociant en papier, dont elle a ensuite cinq enfants, parmi lesquels quatre ont survécu: deux garçons, dont l'un né en 1794, et deux filles. Elle continue à exposer régulièrement au Salon jusqu'en 1817.
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Ses nombreux sujets mythologiques des années 1790, qui doivent beaucoup, semble-t-il, au style et aux thèmes de Regnault, comprennent ''Alcibiade et Timandra'' (Salon de 1796) et ''Hébé'' (Salon de 1799). Dans les années 1800 leur succèdent des oeuvres illustrant des thèmes médiévaux et Renaissance (peintures troubadour), parmi lesquelles ''Agnès de Méranie'', bien reçue au Salon de 1808; Diane de France et Montmorency (Salon de 1812); ''Noves et Alix de Provence'' et ''Boucicaut et Mlle de Beaufort'' (tous les deux au Salon de 1817). Sa clientèle bourgeoise allant croissant, elle produit aussi des scènes de genre centrées, pour beaucoup, sur des femmes et des enfants, comme les ''Deux jeunes femmes fesant ''[''sic'']'' de la musique'' (Salon de 1796), les ''Deux jeunes filles lisant une lettre'' (Salon de 1802) et ''Le premier sentiment de la coquetterie'' (Salon de 1804). Dans un autre tableau de genre, ''Départ pour le duel''(Salon de 1806), Auzou représente, grandeur nature, un père qui regarde avec tendresse sa famille endormie avant de partir régler une affaire d'honneur. Le sujet, son échelle, les couleurs et la sûreté de la touche lui valent les acclamations de la critique et une médaille d'honneur l'année suivante.
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Ses portraits mettent en valeur le modèle individuel et rendent de façon détaillée la physionomie, les vêtements et les accessoires, comme dans le ''Portrait d'un musicien''. Elle réunit à l'occasion son intérêt pour les scènes de genre et pour le portrait, comme dans ''M.'' ''Picard et sa famille'' (Salon de 1808), où des membres de la famille et des amis offrent un portrait à l'invalide Louis-Benoît Picard. Ce talent à mêler les genres, ainsi que sa médaille d'honneur, attirent l'attention de l'entourage des Bonaparte, qui fait appel à Auzou pour deux oeuvres où figure la seconde femme de Napoléon. ''L'Arrivée de S. M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiègne ''(Salon de 1810) et ''S. M. l'Impératrice, avant son mariage... ''(Salon de1812) glorifient Marie-Louise d'Autriche, juste avant et immédiatement après son mariage avec l'Empereur.
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Après 1800, et pendant plus de vingt ans, Auzou tient un atelier pour des élèves de sexe féminin et publie pour elles des ''Têtes d'études'' (Paris, Didot). Elle meurt à Paris le 15 mai 1835.
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Le style d'Auzou se caractérise par une attention aux détails, une couche picturale lisse, un modelé soigneux des particularités du visage et du corps, et par un intérêt pour la lumière, tant naturelle qu'artificielle, projetée sur les modèles et les objets. Ses portraits, naturels et fidèles, ont une présence immédiate et vraie. Elle sait rendre particulièrement bien les expressions et les gestes des enfants, comme dans ''Le premier sentiment de la coquetterie'' et dans l'''Arrivée de S. M. l'Impératrice dans la galerie du château de Compiègne''. Bien que ses premières oeuvres n'aient que peu attiré l'attention, les critiques des années 1800 ont fait grand cas de ses peintures. La commande majeure de deux peintures d'histoire napoléonienne lui donne une importance particulière.
  
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(Traduction de [[Sandrine Lely]])
  
(traduction Sandrine Lely<br />
 
 
== Oeuvres ==
 
== Oeuvres ==
 
- 1793? (Salon no 777) : Une Bacchante. Non localisé.<br />
 
- 1793? (Salon no 777) : Une Bacchante. Non localisé.<br />
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- [À propos de Marie-Louise au moment de quitter sa famille] &quot;Although Madame Auzou was well-trained and experienced, this painting is badly craquele (sic, pour «craquelée») because of imperfect technical preparation. The drawing of the figures with their tailor's dummy proportions is mannered and unconvincing. Madame Auzou's success belongs in the realm of fashion rather than art&quot; (Germaine Greer (voir supra), p.302).<br />
 
- [À propos de Marie-Louise au moment de quitter sa famille] &quot;Although Madame Auzou was well-trained and experienced, this painting is badly craquele (sic, pour «craquelée») because of imperfect technical preparation. The drawing of the figures with their tailor's dummy proportions is mannered and unconvincing. Madame Auzou's success belongs in the realm of fashion rather than art&quot; (Germaine Greer (voir supra), p.302).<br />
 
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Version actuelle en date du 1 mars 2013 à 09:02

Jeanne Marie Catherine Desmarquest
Conjoint(s) Charles-Marie Auzou
Dénomination(s) Pauline Auzou
Biographie
Date de naissance 1775
Date de décès 1836
Notice(s) dans dictionnaire(s) ancien(s)


Notice de Vivian P. Cameron, 2004

Née à Paris le 24 mars 1775, Jeanne Marie Catherine Desmarquest est adoptée par un cousin; elle ajoute La Chapelle à son nom de famille et choisit comme prénom Pauline. Sous la tutelle de Jean-Baptiste Regnault, la première éducation artistique d'Auzou comporte des études académiques de figures nues ou demi-nues, autant masculines que féminines. Ainsi formée, elle peint des tableaux d'histoire sur des thèmes antiques, mythologiques, médiévaux et contemporains, aussi bien que des portraits et des sujets de genre. Elle débute au Salon en 1793 avec une Bacchante, représentant une jeune fille partiellement dénudée entourant le buste de Bacchus de raisin et de feuilles. Plus tard dans la même année, elle épouse Charles Marie Auzou, négociant en papier, dont elle a ensuite cinq enfants, parmi lesquels quatre ont survécu: deux garçons, dont l'un né en 1794, et deux filles. Elle continue à exposer régulièrement au Salon jusqu'en 1817.

Ses nombreux sujets mythologiques des années 1790, qui doivent beaucoup, semble-t-il, au style et aux thèmes de Regnault, comprennent Alcibiade et Timandra (Salon de 1796) et Hébé (Salon de 1799). Dans les années 1800 leur succèdent des oeuvres illustrant des thèmes médiévaux et Renaissance (peintures troubadour), parmi lesquelles Agnès de Méranie, bien reçue au Salon de 1808; Diane de France et Montmorency (Salon de 1812); Noves et Alix de Provence et Boucicaut et Mlle de Beaufort (tous les deux au Salon de 1817). Sa clientèle bourgeoise allant croissant, elle produit aussi des scènes de genre centrées, pour beaucoup, sur des femmes et des enfants, comme les Deux jeunes femmes fesant [sic] de la musique (Salon de 1796), les Deux jeunes filles lisant une lettre (Salon de 1802) et Le premier sentiment de la coquetterie (Salon de 1804). Dans un autre tableau de genre, Départ pour le duel(Salon de 1806), Auzou représente, grandeur nature, un père qui regarde avec tendresse sa famille endormie avant de partir régler une affaire d'honneur. Le sujet, son échelle, les couleurs et la sûreté de la touche lui valent les acclamations de la critique et une médaille d'honneur l'année suivante.

Ses portraits mettent en valeur le modèle individuel et rendent de façon détaillée la physionomie, les vêtements et les accessoires, comme dans le Portrait d'un musicien. Elle réunit à l'occasion son intérêt pour les scènes de genre et pour le portrait, comme dans M. Picard et sa famille (Salon de 1808), où des membres de la famille et des amis offrent un portrait à l'invalide Louis-Benoît Picard. Ce talent à mêler les genres, ainsi que sa médaille d'honneur, attirent l'attention de l'entourage des Bonaparte, qui fait appel à Auzou pour deux oeuvres où figure la seconde femme de Napoléon. L'Arrivée de S. M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiègne (Salon de 1810) et S. M. l'Impératrice, avant son mariage... (Salon de1812) glorifient Marie-Louise d'Autriche, juste avant et immédiatement après son mariage avec l'Empereur.

Après 1800, et pendant plus de vingt ans, Auzou tient un atelier pour des élèves de sexe féminin et publie pour elles des Têtes d'études (Paris, Didot). Elle meurt à Paris le 15 mai 1835.

Le style d'Auzou se caractérise par une attention aux détails, une couche picturale lisse, un modelé soigneux des particularités du visage et du corps, et par un intérêt pour la lumière, tant naturelle qu'artificielle, projetée sur les modèles et les objets. Ses portraits, naturels et fidèles, ont une présence immédiate et vraie. Elle sait rendre particulièrement bien les expressions et les gestes des enfants, comme dans Le premier sentiment de la coquetterie et dans l'Arrivée de S. M. l'Impératrice dans la galerie du château de Compiègne. Bien que ses premières oeuvres n'aient que peu attiré l'attention, les critiques des années 1800 ont fait grand cas de ses peintures. La commande majeure de deux peintures d'histoire napoléonienne lui donne une importance particulière.

(Traduction de Sandrine Lely)

Oeuvres

- 1793? (Salon no 777) : Une Bacchante. Non localisé.
- 1793? (Salon no 778) : Une Tête d'étude. Non localisé.
- 1794? : Jeune fille en rouge -- Tajan Sale Catalogue, Hotel Drouot, 25 Octobre 2002, p.41, no 126.
- 1795? (Salon no 9) : Le Portrait du C. Volney, professeur des Écoles Normales. Non localisé.
- 1795? (Salon no 10) : Portrait de femme. Non localisé.
- 1795? (Salon no 11) : Daphnis et Philis. Non localisé.
- 1796? (Salon no 9) : Deux scènes de Daphnis et Philis. Non localisé.
- 1796? (Salon no 10) : Deux jeunes femmes fesant [sic] de la musique. Non localisé.
- 1796? (Salon no 11) : Dinomaché, mère d'Alcibiade, pleurant sur les cendres de Clinias, son époux. Non localisé.
- 1796? (Salon no 12) : Alcibiade et Timandra. Non localisé.
- 1798? (Salon, no 5) : L'Incertitude, ou que ferai-je? Non localisé.
- 1798? (Salon no 6) : La Prudence éloignant l'Amour. Non localisé.
- 1798? (Salon no 7) : Un Portrait de femme. Non localisé.
- 1799? (Salon no 9) : Une Hébé. Non localisé.
- 1799? (Salon no 10) : Une Jeune femme lisant. Non localisé.
- 1800? (Salon no 9) : Le Portrait en pied du C. Regnault. Non localisé.
- 1800? (Salon no 10) : Un Portrait de femme, préludant sur le piano. Non localisé.
- 1800? (Salon no 1l) : Un autre portrait de femme. Non localisé.
- 1800 : Portrait de François-Victor Auzou. Dessin au crayon. Paris, coll. privée. -- Cameron, 1974 (voir infra), p.5, fig. 3.
- 1800? : Portrait de Clara Desfourneaux. Dessin au crayon. Paris, coll. privée-- La Femme artiste d'Elisabeth Vigée-Lebrun à Rosa Bonheur (voir infra), p.37, fig.14.
- 1802? (Salon no 6) : Deux jeunes filles lisant une lettre. Non localisé.
- 1802? (Salon no 7) : L'Amour dissipant les alarmes. Non localisé.
- 1802? (Salon no 8) : Un Portrait de femme. Non localisé.
- 1804? (Salon no 7) : La Sollicitude maternelle. Non localisé.
- 1804 (Salon no 8) : Le Premier sentiment de la coquetterie. Paris, coll. privée -- Harris and Nochlin (voir infra), p.210, fig.71.
- 1804? (Salon no 9) : Un Enfant à son déjeuner. Non localisé.
- 1806? (Salon no 9) : Le Portrait de Mme D*** pinçant de la harpe. Non localisé.
- 1806? (Salon no 10) : Portrait de M. Picard ainé. Non localisé.
- 1806? (Salon no 11) : Départ pour le duel. Non localisé.
- 1808? (Salon no 11) : Agnès de Méranie. Non localisé -- Charles Landon, Salon de 1808, vol.1, Paris, 1808, eau-forte d'après le tableau, pl.57 opp.p.9.
- 1808? (Salon no 12) : M. Picard et sa famille. Paris, coll. privée -- Cameron, 1974 (voir infra), p.8, fig.5.
- 1808? (Salon no 13) : Un Portrait de femme. Non localisé.
- 1809 : Portrait d'un musicien. Manchester, New Hampshire, Currier Gallery of Art -- Cameron, 1974 (voir infra), cover and p.3, fig.1.
- 1810 (Salon no 21) : L'Arrivée de S.M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiégne. Musée National de Château de Versailles -- Cameron, in Gaze Dictionary (voir infra), I, p.200.
- 1810? (Salon no 22) : Daria, ou l'effroi maternel. Non localisé -- Charles Landon, Salon de 1810, Paris, 1810, eau-forte d'après le tableau, pl.57 opp.p.81.
- 1810? (Salon no 23) : Portrait du jeune comte Byerzynski polonais. Non localisé.
- 1810? (Salon no 24) : Portrait de la soeur du comte Byerzynski. Non localisé.
- 1812 (Salon no 22) : S.M. l'Impératrice, avant son mariage, et au moment de quitter sa famille, distribue les diamants de sa mère aux Archiducs et Archiduchesses ses frères et soeurs. Musée National du Château de Versailles -- Greer (voirinfra), p.302.
- 1812? (Salon no 23) : Diane de France et Montmorency. Non localisé -- Charles Landon, Salon de 1812, Paris, 1812, eau-forte d'après le tableau, pl.8 opp.p.22.
- 1814? (Salon no 21) : Une des croisées de Paris, le jour de l'arrivée de S. M. Louis XVIII. Non localisé.
- 1814? (Salon no 22) : Les Bains de Luxeuil. Non localisé.
- 1814? Salon no 23) : Diane de France, fille de Henri II et la jeune Montmorency. Non localisé -- Charles Landon, Salon de 1812, Paris, 1812, eau-forte d'après le tableau, vol.I, pl.8 opp.p.22.
- 1814? (Salon no 24) : Effroi d'une jeune Livonienne. Non localisé.
- 1817? (Salon no 17) : La Veille de la Saint-Louis au village. Non localisé.
- 1817? (Salon no 18) : La Vieille bonne, ou les contes de revenans [sic]. Paris, coll. privée.
- 1817? (Salon no 19) : Noves et Alix de Provence. Non localisé.
- 1817? (Salon no 20) : Boucicaut et Mlle de Beaufort. Non localisé.
- 1817? Salon no 21) : Deux jeune filles jouant à qui rira la dernière. Non localisé.
- 1817? Salon no 22) : Portrait de Mlle ***. Non localisé.
- 1820 : Portrait de Placide-Bruno Vallayer, curé de la paroisse Saint Nicolas des Champs. Paris, Paroisse de Saint-Nicolas-des-Champs -- La Femme artiste d'Elisabeth Vigée-Lebrun à Rosa Bonheur (voir infra), p.38, fig.16.
- 1822 : Autoportrait, Paris, coll. privée -- Cameron, 1974 (voir infra), p.12, fig.8.

Choix bibliographique

- Cameron, Vivian. "Portrait of a Musician by Pauline Auzou". The Currier Gallery of Art Bulletin, no 2, 1974, p.1-17.
- Cameron, Vivian. "Pauline Auzou", in Delia Gaze (ed.), Dictionary of Women Artists (2 vols). London and Chicago, Fitzroy Dearborn Publishers, 1997, I, p.199-201.
- Harris, Ann Sutherland and Nochlin, Linda. Women Artists: 1550-1950. Catalogue d'exposition, Los Angeles County Museum of Art et ailleurs. New York, Alfred A. Knopf, 1976.
- La Femme artiste d'Elisabeth Vigée-Lebrun à Rosa Bonheur. Catalogue d'exposition, Musée Despiau-Wlerick, Donjon Lacataye, Mont-de-Marsan, 1981, p.35-39.

Choix iconographique

- Autoportrait, 1822. Paris, coll. privée -- Cameron, 1974 (voir supra), p.12, fig.8.

Jugements

- [À propos du Départ pour le duel (Salon 1806)] «Ainsi il y aurait déjà un grand mérite à madame Auzoux [sic] d'avoir traité ce sujet que recommendent si puissamment la Morale et la Philosophie [...]. Mais ce n'est pas le seul mérite du Tableau: il est bien composé, l'action et la figure du jeune homme sont remplies d'expression [...]. La femme et l'enfant ne sont pas aussi bien» ([Chaussard], Le Pausanias Francais; état des arts du dessin en France, à l'ouverture du XIXe siècle: Salon de 1806, Paris, 1806, p.404).
- «Aux expositions de 1796 et de 1806, le tableau qui représentait la mère d'Alcibiade pleurant sur les cendres de Clinias, son époux, et celui du Départ pour un duel, où le sujet est profondément senti et fortement exprimé, ont prouvé que Mme Auzou savait s'élever aux idées et à la noble expression du style historique» (Joachim LeBreton, Rapport à l'empereur et roi sur les Beaux-Arts, Paris, 1808, p.82).
- [À propos de L'Arrivée de S. M. l'Impératrice, dans la galerie du château de Compiégne (Salon 1810)] «Cette scène a de l'intérêt; le pinceau de Mme Auzou se distingue par beaucoup de grâce et de légèreté; mais il n'est pas aussi ferme que brillant, et la délicatesse de son coloris dégénère quelquefois en fadeur. Peut-être faut-il attribuer cet effet à la manière trop égale dont elle distribue sa lumière» (Journal de Paris, no 330, 26 novembre 1810, p.2542).
- [À propos de Marie-Louise au moment de quitter sa famille, Salon 1812] «Cette scene est charmante, pleine de goût, de mouvement et d'expression. C'est à une femme surtout qu'il appartenait de saisir avec autant de finesse, les poses gracieuses et naturelles qui conviennent à chacun des personnages, et qui toutes ont trait aux détails de l'ajustement et de la toilette, et y joindre l'expression des sentimens doux et affectueux qui animent toutes les phisionomies [sic]» (Le Moniteur, no 69, 10 mars 1813, p.257).
- [À propos de son autoportrait, 1822] «Quand on a fait cela, on n'a plus qu'à déposer ses pinceaux» (Ingres, tradition orale provenant des descendants de l'artiste).
-«[A]rtiste distinguée que rien ne pouvait distraire de ses études; ses tableaux, mentionnés honorablement dans toutes les expositions, suffisent à sa gloire» (Mme Clément-Hémery, Souvenirs de 1793 et 1794, Cambrai, 1832, p.10).
- [À propos des deux tableaux où figure Marie-Louise] "[T]wo of the most original contributions to the iconography of Marie Louise and the Austrian marriage [...]. Auzou has muted the pompous rhetoric of history painting with the intimacy of sentimental genre, especially in the farewell scene, in which that topos of feminine virtue, the giving up of jewels, is called into play to celebrate the generosity and family feeling of the young empress-to-be [...]. [I]t is [...] interesting to find a woman artist, like [Rubens], participating in that public, ceremonial celebration of the deeds of rulers or the construction of a suitable iconography for the non-events in the lives of the politically prominent [...], one of the important functions of artists over the centuries" (Linda Nochlin, "Women Artists after the French Revolution," in Harris et Nochlin (voir supra), p.49).
- [À propos de Marie-Louise au moment de quitter sa famille] "Although Madame Auzou was well-trained and experienced, this painting is badly craquele (sic, pour «craquelée») because of imperfect technical preparation. The drawing of the figures with their tailor's dummy proportions is mannered and unconvincing. Madame Auzou's success belongs in the realm of fashion rather than art" (Germaine Greer (voir supra), p.302).

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