Jacqueline-Aimée Brohon/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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BROHON, (Jacqueline-Aimée) avait à peine dix-huit ans, que déjà ses productions occupaient la voix de la renommée. Sa jeunesse, son esprit, et l'accueil flatteur que ses essais reçurent du public, faisaient croire qu'elle ne se bornerait pas à la composition de ses premiers ouvrages. On lui attribue une aventure apocryphe: elle était mariée secrètement, lorsqu'un homme lui proposa de l'épouser. Désirant connaître ce qu'il serait résulté de cette offre, si elle eût été libre, elle lui laissa faire ses propositions et détailler ses projets. C'était un séducteur. Alors Mademoiselle Brohon fit trouver ensemble l'époux et l'amant; elle raconta leur conduite sous des noms empruntés, et fit rougir celui qui voulait abuser de l'amour qu'il s'imaginait avoir inspiré. Si Mademoiselle Brohon eût continué à faire des contes, cette anecdote ne lui eût peut-être pas été inutile. Elle mourut à Paris le 18 octobre 1778.<br />
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BROHON, (Jacqueline-Aimée) avait à peine dix-huit ans, que déjà ses productions occupaient la voix de la renommée. Sa jeunesse, son esprit, et l'accueil flatteur que ses essais reçurent du public, faisaient croire qu'elle ne se bornerait pas à la composition de ses premiers ouvrages. On lui attribue une aventure apocryphe: elle était mariée secrètement, lorsqu'un homme lui proposa de l'épouser. Désirant connaître ce qu'il serait résulté de cette offre, si elle eût été libre, elle lui laissa faire ses propositions et détailler ses projets. C'était un séducteur. Alors Mademoiselle Brohon fit trouver ensemble l'époux et l'amant; elle raconta leur conduite sous des noms empruntés, et fit rougir celui qui voulait abuser de l'amour qu'il s'imaginait avoir inspiré. Si Mademoiselle Brohon eût continué à faire des contes, cette anecdote ne lui eût peut-être pas été inutile. Elle mourut à Paris le 18 octobre 1778.
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Elle fit paraître: l''es Amans philosophes'', ou ''le Triomphe de la raison'', 1755, in-12. -- ''Les Charmes de l'ingénuité'', conte imprimé dans le ''Mercure de France''. Ce conte a fourni à M.Marin le sujet d'une comédie très-intéressante, intitulée: ''les Grâces de l'ingénuité''. -- ''Les Tablettes enchantées''.
 
Elle fit paraître: l''es Amans philosophes'', ou ''le Triomphe de la raison'', 1755, in-12. -- ''Les Charmes de l'ingénuité'', conte imprimé dans le ''Mercure de France''. Ce conte a fourni à M.Marin le sujet d'une comédie très-intéressante, intitulée: ''les Grâces de l'ingénuité''. -- ''Les Tablettes enchantées''.
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[[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]]

Version actuelle en date du 23 novembre 2010 à 20:20

BROHON, (Jacqueline-Aimée) avait à peine dix-huit ans, que déjà ses productions occupaient la voix de la renommée. Sa jeunesse, son esprit, et l'accueil flatteur que ses essais reçurent du public, faisaient croire qu'elle ne se bornerait pas à la composition de ses premiers ouvrages. On lui attribue une aventure apocryphe: elle était mariée secrètement, lorsqu'un homme lui proposa de l'épouser. Désirant connaître ce qu'il serait résulté de cette offre, si elle eût été libre, elle lui laissa faire ses propositions et détailler ses projets. C'était un séducteur. Alors Mademoiselle Brohon fit trouver ensemble l'époux et l'amant; elle raconta leur conduite sous des noms empruntés, et fit rougir celui qui voulait abuser de l'amour qu'il s'imaginait avoir inspiré. Si Mademoiselle Brohon eût continué à faire des contes, cette anecdote ne lui eût peut-être pas été inutile. Elle mourut à Paris le 18 octobre 1778.

Elle fit paraître: les Amans philosophes, ou le Triomphe de la raison, 1755, in-12. -- Les Charmes de l'ingénuité, conte imprimé dans le Mercure de France. Ce conte a fourni à M.Marin le sujet d'une comédie très-intéressante, intitulée: les Grâces de l'ingénuité. -- Les Tablettes enchantées.

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