Etiennette Desurlis : Différence entre versions

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* Auguste Jal, ''Dictionnaire critique de biographie et d’histoire'', 2e édition, Paris, Plon, 1872.
 
* Auguste Jal, ''Dictionnaire critique de biographie et d’histoire'', 2e édition, Paris, Plon, 1872.
 
* Henry Lyonnet, ''Dictionnaire des Comédiens Français (ceux d’hier) : biographie, bibliographie, iconographie'', 2 vol., Genève, Bibliothèque de la Revue Universelle Internationale Illustrée, 1911.
 
* Henry Lyonnet, ''Dictionnaire des Comédiens Français (ceux d’hier) : biographie, bibliographie, iconographie'', 2 vol., Genève, Bibliothèque de la Revue Universelle Internationale Illustrée, 1911.
- Arsène Houssaye, ''Les Comédiennes de Molière'', Paris, Dentu, 1879.
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* Arsène Houssaye, ''Les Comédiennes de Molière'', Paris, Dentu, 1879.
 
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Version actuelle en date du 2 avril 2024 à 08:47

Etiennette Desurlis
Conjoint(s) Guillaume Marcoureau, sieur de Brécourt
Dénomination(s) Étiennette Desurlis, Des Urlis, Mademoiselle Brécourt
Biographie
Date de naissance 1629
Date de décès 1713
Notice(s) dans dictionnaire(s) ancien(s)
Autre(s) dictionnaire(s) en ligne
Dictionnaire CESAR - Calendrier électronique des spectacles sous l'Ancien Régime et sous la Révolution


Notice de Emylie Salièges, 2024

Étiennette Desurlis naît à Paris en 1629. Troisième enfant d’une famille de quatre, elle est la fille de Françoise Lesguillon et d’Étienne Desurlis. Commis au greffe du Conseil du Roi, il se retrouve dénué de ressources à partir de 1642. Comme le reste de sa fratrie – Catherine Desurlis (qui fut brièvement membre de l’Illustre théâtre), Madeleine Desurlis et Jean Desurlis – elle devient comédienne. Elle débute sa carrière en 1653, dans une troupe de campagne sous la direction de Noël Le Breton, sieur de Hauteroche. Ce dernier entretenait une bonne relation avec son père et avait de l’estime pour le travail de sa sœur aînée, Catherine Desurlis. Étiennette Desurlis y apprend l’art dramatique.
Dès 1655, Étiennette Desurlis quitte la troupe de Hauteroche et entre au Théâtre du Marais. En décembre 1659, elle épouse son collègue comédien et auteur Guillaume Marcoureau, aussi dit le sieur de Brécourt (1638-1685), dont elle n’eut pas d’enfant. Ce dernier quitte le théâtre du Marais en 1662 pour la troupe de Molière. Deux ans plus tard, en 1664, il rejoint la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, et arrive à négocier une place pour sa femme, qui entre dans la troupe en 1665 sous le nom de Mlle Brécourt. Elle avait pour rôle de prédilection celui de confidente. Brécourt joua ensuite plusieurs années à l’étranger (Londres, La Haye) : sa femme le suivit-elle ?
En 1680, lors de la jonction entre les troupes de théâtre parisiennes, Étiennette Desurlis n’est pas retenue pour faire partie de la nouvellement formée Comédie-Française (où entre Brécourt en 1682) et la troupe lui accorde une pension de 1000 livres. Brécourt décède en 1685 ; elle lui survit jusqu’en avril 1713, à 83 ans. Sa carrière confirme l’endogamie courante dans les troupes de théâtre de l’époque, ainsi qu’une certaine itinérance.

Principales sources

  • Actes notariés reproduits dans Wilma Deierkauf-Holsbauer, Le Théâtre du Marais, vol. II, Paris, Nizet, 1958, p. 227, 274, 275, 276, 291.

Choix bibliographique

  • Madeleine Jurgens et Elizabeth Maxfield-Miller, Cent ans de recherche sur Molière, sur sa famille et sur les comédiens de sa troupe, Paris, Archives Nationales, 1963.
  • Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d’histoire, 2e édition, Paris, Plon, 1872.
  • Henry Lyonnet, Dictionnaire des Comédiens Français (ceux d’hier) : biographie, bibliographie, iconographie, 2 vol., Genève, Bibliothèque de la Revue Universelle Internationale Illustrée, 1911.
  • Arsène Houssaye, Les Comédiennes de Molière, Paris, Dentu, 1879.

[1]

Choix de liens électroniques

  • Naissance de la critique dramatique [2]

Jugements

  • « Poisson et Brécourt, confidentes // Font des mieux et sont très brillantes » (Charles Robinet, Lettre du 29 mai 1666, Lettres en vers à Monsieur. Dans Antiochus (Thomas Corneille).
  • « Quoique Étiennette des Urlis fût coquette et jolie, elle n’osa pas mettre un amant devant l’épée de son mari » (Arsène Houssaye, Les Comédiennes de Molière, Paris, Dentu, 1879, p.178).
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