Antoinette Desmoulins : Différence entre versions

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(Notice de Julie Piront (2018))
 
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Née à Mons en 1611, Antoinette est la fille du bourgeois Jean Desmoulins, peintre, et de Yolande (ou Hélaine) Hennault. À 17 ans, elle songe à prendre le voile, mais, pour des raisons inconnues, ses aspirations tardent à se concrétiser. En avril 1640, l’implantation, dans sa ville natale, d’un monastère de bénédictines réformées attire son attention sur cette congrégation de la Paix Notre-Dame fondée à Douai en 1604 par Florence de Werquignoeul (1559-1638). La jeune femme rencontre sans doute les fondatrices venues de Liège – un monastère y a été fondé en 1627 – et adhère à leur projet spirituel qui associe vie contemplative et éducation des jeunes filles. Antoinette n’intègre toutefois pas la jeune communauté montoise, mais bien celle de Liège, peut-être pour des raisons financières. Formée au dessin et à la peinture dans l’atelier paternel, elle y est reçue sans dot en regard de ses talents artistiques et de ses capacités intellectuelles qu’elle va déployer au profit de sa communauté durant cinquante ans. Elle prend l’habit le 12 novembre 1640 sous le nom d’Aldegonde et fait profession au début de l’année 1642.
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Née à Mons en 1611, Antoinette est la fille du bourgeois Jean Desmoulins, peintre, et de Yolande (ou Hélaine) Hennault. À 17 ans, elle songe à prendre le voile, mais, pour des raisons inconnues, ses aspirations tardent à se concrétiser. En avril 1640, l’implantation, dans sa ville natale, d’un monastère de bénédictines réformées attire son attention sur cette congrégation de la Paix Notre-Dame fondée à Douai en 1604 par Florence de Werquignoeul (1559-1638). La jeune femme rencontre sans doute les fondatrices venues de Liège – un monastère y a été fondé en 1627 – et adhère à leur projet spirituel qui associe vie contemplative et éducation des jeunes filles. Antoinette n’intègre toutefois pas la jeune communauté montoise, mais bien celle de Liège, peut-être pour des raisons financières. Formée au dessin et à la peinture dans l’atelier paternel, elle y est reçue sans dot en regard de ses talents artistiques et de ses capacités intellectuelles qu’elle va déployer au profit de sa communauté durant cinquante ans. Elle prend l’habit le 12 novembre 1640 sous le nom d’Aldegonde et fait profession au début de l’année 1642.<br/>
Sa notice nécrologique, rédigée par une religieuse de la communauté, dresse le bilan de son intense activité artistique. Derrière les murs et les grilles de la clôture, Aldegonde s’adonne à l’écriture, au dessin, à la peinture et à l’architecture. Elle rédige des textes spirituels en français et en vers, notamment des vies de saints destinées à l’édification des pensionnaires de la communauté. Elle compose des chants qui sont entonnés dans l’église à l’occasion de l’entrée de nouvelles postulantes, donnant à entendre sa production musicale aux fidèles venus assister à l’événement. Avec d’autres consœurs, elle s’adonne à la peinture sur bois, à la calligraphie et à l’enluminure des manuscrits, notamment un bréviaire qu’elle a co-signé, revêtu de lettrines et de cartouches, encore conservé précieusement par les bénédictines à Liège. Elle réalise les esquisses préparatoires des vêtements et ornements liturgiques qu’elle rehausse, avec ses compagnes, de fils d’or ou de soie. Certaines de ces pièces sont destinées à l’usage de la communauté, d’autres sont offertes. De 1659 à 1670, les bénédictins de Saint-Laurent de Liège sont parmi les principaux bénéficiaires de ces cadeaux, les religieuses espérant obtenir de leur abbé Guillaume Natalis une contribution financière à la construction de leur église. L’homme ne tient pas ses promesses. La communauté trouve tout de même les ressources pécuniaires et humaines nécessaires pour entreprendre ce chantier d’envergure qui s’opère sous la direction d’Aldegonde. Forte de ses capacités de dessinatrice, elle s’empare du crayon et du compas de l’architecte.  
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Sa notice nécrologique, rédigée par une religieuse de la communauté, dresse le bilan de son intense activité artistique. Derrière les murs et les grilles de la clôture, Aldegonde s’adonne à l’écriture, au dessin, à la peinture et à l’architecture. Elle rédige des textes spirituels en français et en vers, notamment des vies de saints destinées à l’édification des pensionnaires de la communauté. Elle compose des chants qui sont entonnés dans l’église à l’occasion de l’entrée de nouvelles postulantes, donnant à entendre sa production musicale aux fidèles venus assister à l’événement. Avec d’autres consœurs, elle s’adonne à la peinture sur bois, à la calligraphie et à l’enluminure des manuscrits, notamment un bréviaire qu’elle a co-signé, revêtu de lettrines et de cartouches, encore conservé précieusement par les bénédictines à Liège. Elle réalise les esquisses préparatoires des vêtements et ornements liturgiques qu’elle rehausse, avec ses compagnes, de fils d’or ou de soie. Certaines de ces pièces sont destinées à l’usage de la communauté, d’autres sont offertes. De 1659 à 1670, les bénédictins de Saint-Laurent de Liège sont parmi les principaux bénéficiaires de ces cadeaux, les religieuses espérant obtenir de leur abbé Guillaume Natalis une contribution financière à la construction de leur église. L’homme ne tient pas ses promesses. La communauté trouve tout de même les ressources pécuniaires et humaines nécessaires pour entreprendre ce chantier d’envergure qui s’opère sous la direction d’Aldegonde. Forte de ses capacités de dessinatrice, elle s’empare du crayon et du compas de l’architecte. <br/>
Vers 1675, elle conçoit le plan de la nouvelle église qu’il faut intégrer aux constructions existantes, mais aussi adapter aux contraintes de la topographie : le réseau viaire et un bras de la Meuse, bordé d’un quai, qui longe la façade du monastère, limitent le développement du futur lieu de culte. L’édifice doit également répondre aux besoins de la communauté et à son projet éducatif, impliquant un cloisonnement des espaces liturgiques, séparant les religieuses, leurs pensionnaires et les fidèles. La religieuse architecte agrandit le chœur des religieuses, espace situé dans la clôture où se réunit la communauté pour assister à l’office au travers d’une grille. Elle prévoit un confessionnal à la jonction de ce chœur et d’un bas-côté de la nef, une sacristie, des tribunes pour les pensionnaires et une tour de clocher. À partir de 1677, Aldegonde supervise l’approvisionnement des matériaux puis le déroulement du chantier qui débute trois ans plus tard. Très âgée et affaiblie, la religieuse assiste pourtant à l’achèvement des travaux en 1690, avant de s’éteindre le 5 décembre 1692.
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Vers 1675, elle conçoit le plan de la nouvelle église qu’il faut intégrer aux constructions existantes, mais aussi adapter aux contraintes de la topographie : le réseau viaire et un bras de la Meuse, bordé d’un quai, qui longe la façade du monastère, limitent le développement du futur lieu de culte. L’édifice doit également répondre aux besoins de la communauté et à son projet éducatif, impliquant un cloisonnement des espaces liturgiques, séparant les religieuses, leurs pensionnaires et les fidèles. La religieuse architecte agrandit le chœur des religieuses, espace situé dans la clôture où se réunit la communauté pour assister à l’office au travers d’une grille. Elle prévoit un confessionnal à la jonction de ce chœur et d’un bas-côté de la nef, une sacristie, des tribunes pour les pensionnaires et une tour de clocher. À partir de 1677, Aldegonde supervise l’approvisionnement des matériaux puis le déroulement du chantier qui débute trois ans plus tard. Très âgée et affaiblie, la religieuse assiste pourtant à l’achèvement des travaux en 1690, avant de s’éteindre le 5 décembre 1692.<br/>
 
Toujours occupée par les bénédictines, qui ont réussi à s’y maintenir au-delà de leur suppression et de la nationalisation de leurs biens en 1796, l’abbaye de la Paix Notre-Dame, située le long de l’actuel faubourg d’Avroy, conserve encore son église, la dernière de l’ordre bâtie sous l’Ancien Régime. Sorti de l’ombre au début du XXe siècle, le nom d’Aldegonde Desmoulins occupe depuis lors une place incontestable dans l’histoire de l’architecture liégeoise. Artiste accomplie, elle figure parmi les nombreuses religieuses architectes, peintresses, dessinatrices, brodeuses et musiciennes que les recherches récentes font émerger.
 
Toujours occupée par les bénédictines, qui ont réussi à s’y maintenir au-delà de leur suppression et de la nationalisation de leurs biens en 1796, l’abbaye de la Paix Notre-Dame, située le long de l’actuel faubourg d’Avroy, conserve encore son église, la dernière de l’ordre bâtie sous l’Ancien Régime. Sorti de l’ombre au début du XXe siècle, le nom d’Aldegonde Desmoulins occupe depuis lors une place incontestable dans l’histoire de l’architecture liégeoise. Artiste accomplie, elle figure parmi les nombreuses religieuses architectes, peintresses, dessinatrices, brodeuses et musiciennes que les recherches récentes font émerger.
  

Version actuelle en date du 9 octobre 2018 à 06:26

Antoinette Desmoulins
Dénomination(s) dame Aldegonde, sœur Aldegonde
Biographie
Date de naissance 1611
Date de décès 5 décembre 1692
Notice(s) dans dictionnaire(s) ancien(s)


Notice de Julie Piront (2018)

Née à Mons en 1611, Antoinette est la fille du bourgeois Jean Desmoulins, peintre, et de Yolande (ou Hélaine) Hennault. À 17 ans, elle songe à prendre le voile, mais, pour des raisons inconnues, ses aspirations tardent à se concrétiser. En avril 1640, l’implantation, dans sa ville natale, d’un monastère de bénédictines réformées attire son attention sur cette congrégation de la Paix Notre-Dame fondée à Douai en 1604 par Florence de Werquignoeul (1559-1638). La jeune femme rencontre sans doute les fondatrices venues de Liège – un monastère y a été fondé en 1627 – et adhère à leur projet spirituel qui associe vie contemplative et éducation des jeunes filles. Antoinette n’intègre toutefois pas la jeune communauté montoise, mais bien celle de Liège, peut-être pour des raisons financières. Formée au dessin et à la peinture dans l’atelier paternel, elle y est reçue sans dot en regard de ses talents artistiques et de ses capacités intellectuelles qu’elle va déployer au profit de sa communauté durant cinquante ans. Elle prend l’habit le 12 novembre 1640 sous le nom d’Aldegonde et fait profession au début de l’année 1642.
Sa notice nécrologique, rédigée par une religieuse de la communauté, dresse le bilan de son intense activité artistique. Derrière les murs et les grilles de la clôture, Aldegonde s’adonne à l’écriture, au dessin, à la peinture et à l’architecture. Elle rédige des textes spirituels en français et en vers, notamment des vies de saints destinées à l’édification des pensionnaires de la communauté. Elle compose des chants qui sont entonnés dans l’église à l’occasion de l’entrée de nouvelles postulantes, donnant à entendre sa production musicale aux fidèles venus assister à l’événement. Avec d’autres consœurs, elle s’adonne à la peinture sur bois, à la calligraphie et à l’enluminure des manuscrits, notamment un bréviaire qu’elle a co-signé, revêtu de lettrines et de cartouches, encore conservé précieusement par les bénédictines à Liège. Elle réalise les esquisses préparatoires des vêtements et ornements liturgiques qu’elle rehausse, avec ses compagnes, de fils d’or ou de soie. Certaines de ces pièces sont destinées à l’usage de la communauté, d’autres sont offertes. De 1659 à 1670, les bénédictins de Saint-Laurent de Liège sont parmi les principaux bénéficiaires de ces cadeaux, les religieuses espérant obtenir de leur abbé Guillaume Natalis une contribution financière à la construction de leur église. L’homme ne tient pas ses promesses. La communauté trouve tout de même les ressources pécuniaires et humaines nécessaires pour entreprendre ce chantier d’envergure qui s’opère sous la direction d’Aldegonde. Forte de ses capacités de dessinatrice, elle s’empare du crayon et du compas de l’architecte.
Vers 1675, elle conçoit le plan de la nouvelle église qu’il faut intégrer aux constructions existantes, mais aussi adapter aux contraintes de la topographie : le réseau viaire et un bras de la Meuse, bordé d’un quai, qui longe la façade du monastère, limitent le développement du futur lieu de culte. L’édifice doit également répondre aux besoins de la communauté et à son projet éducatif, impliquant un cloisonnement des espaces liturgiques, séparant les religieuses, leurs pensionnaires et les fidèles. La religieuse architecte agrandit le chœur des religieuses, espace situé dans la clôture où se réunit la communauté pour assister à l’office au travers d’une grille. Elle prévoit un confessionnal à la jonction de ce chœur et d’un bas-côté de la nef, une sacristie, des tribunes pour les pensionnaires et une tour de clocher. À partir de 1677, Aldegonde supervise l’approvisionnement des matériaux puis le déroulement du chantier qui débute trois ans plus tard. Très âgée et affaiblie, la religieuse assiste pourtant à l’achèvement des travaux en 1690, avant de s’éteindre le 5 décembre 1692.
Toujours occupée par les bénédictines, qui ont réussi à s’y maintenir au-delà de leur suppression et de la nationalisation de leurs biens en 1796, l’abbaye de la Paix Notre-Dame, située le long de l’actuel faubourg d’Avroy, conserve encore son église, la dernière de l’ordre bâtie sous l’Ancien Régime. Sorti de l’ombre au début du XXe siècle, le nom d’Aldegonde Desmoulins occupe depuis lors une place incontestable dans l’histoire de l’architecture liégeoise. Artiste accomplie, elle figure parmi les nombreuses religieuses architectes, peintresses, dessinatrices, brodeuses et musiciennes que les recherches récentes font émerger.

Oeuvres

  • XVIIe s. : écrits spirituels en vers ; vies de saints destinées aux pensionnaires (non conservés)
  • XVIIe s. : esquisses préparatoires de travaux d’aiguilles (non conservées)
  • XVIIe s. : miniatures et enluminures, notamment un bréviaire en trois volumes in-4°, achevé en 1678 (Abbaye de la Paix Notre-Dame à Liège).
  • 1675-1690 : Église des bénédictines de la Paix Notre-Dame, boulevard d’Avroy à Liège (conception du plan et surveillance du chantier de construction).

Principales sources

  • Liège (B), Archives des bénédictines de la Paix Notre-Dame, 8 : « Examen avant la vestition des filles faicte par Monseigneur le grand vicaire de S. A. Sérénissime Notre Supérieur depuis l’an 1630 jusque l’an 1660 », XVIIe s. ; « Examen des novices avant la profession faicte par Monseigneur le grand vicaire de S. A. Sérénissime Notre Supérieur depuis l’an 1630 jusque l’an 1660 », XVIIe s.
  • Liège (B), Archives des bénédictines de la Paix Notre-Dame, 7 : « Registre contenant la réception des filles et leur profession, en ce présent monastère de la Paix Notre-Dame, come aussi les dottes qu’elles ÿ ont apportez en aumonne, et les jours de leur trespas commençant l’an 1627 », XVIIe-XVIIIe s.

Choix bibliographique

  • Demarteau, Joseph, « L’église des bénédictines de Liège. Son architecte dame Aldegonde Desmoulins, poète wallon et miniaturiste (1640-1692), et son sculpteur Arnold du Honthoir », Bulletin de l’Institut archéologique liégeois, 1908, 38, p.149-200.
  • Henneau, Marie-Elisabeth et Piront, Julie, « Un nouveau profil de bénédictines au Nord de la ‘dorsale catholique’ : une réforme pensée par et pour des femmes au XVIIe siècle », dans Changer, rénover, restaurer : la réforme au fil de l’histoire et de l’actualité, Jean El Gammal et Laurent Jalabert (dir.), actes de la VIIIe Université d’Hiver (Saint-Mihiel, 19-21 novembre 2015), N° spécial des Annales de l’Est, 2016, p.33-55.
  • Piront, Julie, « Religieuses et religieux architectes, concepteurs et bâtisseurs des monastères féminins à l’époque moderne », dans Piront Julie et Sénard-Kiernan Adriana (dir.), Bâtir pour Dieu : l’œuvre des religieux et religieuses architectes (XVIIe-XVIIIe siècles), coll. Chrétiens et société. Mémoires et documents, Lyon, LARHRA, 2018, à paraître.
  • Piront, Julie, « Les religieuses aux Temps Modernes : architectes, gestionnaires de chantier et manouvrières », Livraisons d’histoire de l’architecture, 35, à paraître.

Choix de liens électroniques

  • Communauté des bénédictines de la Paix Notre-Dame de Liège: présentation historique du bâtiment [1]

Jugements

  • « Elle a estez receu sans dote en considération de son rare et extraordinair belle esprit […] Elle vescu très religieusement et exactement. Elle estoit très humblement et douée de belles qualitez spirituelle […] Elle estoit si bonne et cordialle qu’elle apprennoit avec plaisir tout ses secrets aux autres et les encourageoit dans les difficultez, les portant de tout son pouvoir, scachant que c’estoit l’utilité de la maison […] Elle a apportez l’art de peindre tant en figure, fleure et mignature. Elle faisoit très parfaictement l’or brunty sur le bois et sur le vélin, ce qui a servy de grand ornement à notre maison. Elle a mis aussi la broderie tant à l’or qu’à la soie en leur perfection, ayant designé tous les ouvrages qui ont estez fait de son tems tant pour [nous] que pour ailleurs […] Elle excelloit dans l’escriture, le faisant de plusieurs sorte de manière dans sa perfection et d’un seul traict de plume faisoit toute sorte de figure. [...] Elle composoit en vers, ayant fait plusieurs vies de saints pour représenter nos pensionnaires avec un esprit admirable […] Elle s’entendoit à l’architecture. Elle [a] dirigé le batiment du costé du labeur, fait le plan de notre église et a veillé aux ouvriers infatigablement » (« Registre contenant la réception ... », voir supra Principales sources, f. 23r°-v°).
  • « On a, depuis un siècle, contesté à dame Aldegonde Desmoulins l’honneur d’avoir dressé les plans, si pas de l’église, tout au moins de la façade de [l’abbatiale] Notre-Dame de la Paix [à Liège]. [...] Elle nous a laissé [...] un monument sans prétention, de proportions modestes, mais à la fois grave, élégant et pur dans son style, aussi bien qu’approprié avec succès à sa destination multiple. Et ce monument, non point conçu, ni en tout ni en partie, mais complété par un autre artiste professionnel de mérite, le sculpteur Arnold du Honthoir, reste en somme la meilleure église, bâtie depuis le XVIIe siècle, dans ce quartier de Liège. L’honneur en soit désormais rendu et laissé, à l’humble et laborieuse architecte, fille de saint Benoit » (J. Demarteau, voir supra Choix bibliographique, p.198).
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