Adèle de Romance : Différence entre versions

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Adèle de Romance, de son véritable nom Marie-Jeanne Mercier, est née à Paris le 7 décembre 1769. Elle est la fille naturelle d'Hugues-Etienne, marquis de Romance-Mesmon, et d'une femme mariée, Jeanne-Marie-Bernardine Mercier. Elle adopte le nom d'Adèle de Romance après avoir été légitimée par son père à l'âge de neuf ans.
 
Adèle de Romance, de son véritable nom Marie-Jeanne Mercier, est née à Paris le 7 décembre 1769. Elle est la fille naturelle d'Hugues-Etienne, marquis de Romance-Mesmon, et d'une femme mariée, Jeanne-Marie-Bernardine Mercier. Elle adopte le nom d'Adèle de Romance après avoir été légitimée par son père à l'âge de neuf ans.
Romance épouse le miniaturiste François-Antoine Romany (qui ne lui est pas apparenté malgré la ressemblance des noms). Un doute subsiste quant au fait de savoir s'ils se sont mariés avant la naissance de leur fille Aglaé-Emée, le 29 mars 1788, ou si l'union a été légalisée deux ans après. Le couple divorce le 15 juillet 1793. Romance a eu deux autres enfants, hors mariage: Louise-Lucie Cosnefroy de Saint-Ange, née le 2 janvier 1797, est la fille naturelle de Charles-Gabriel-François Cosnefroy de Saint-Ange; Edmond-Jules Feline Romany, né le 31 mars 1806, est le fils naturel d'Ignace-Benjamin Feline. Plus tard, Romance s'est occupée de l'éducation d'une de ses petites-filles, Mélanie Cosnefroy de Saint-Ange, la plus jeune enfant de Louise-Lucie, à partir de l'âge de quatre ans.<br />
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On dit que Romance a étudié la peinture avec Jean-Baptiste Regnault, dont l'atelier pour élèves féminines était dirigé par son épouse. Il n'existe pas d'autres détails sur son éducation artistique. Elle participe aux Salons pendant quarante ans, de 1793 à 1833. Quand elle expose, elle utilise plusieurs variantes de ses noms de jeune fille et de femme mariée, dont Romance, Romany, Romany de Romance et De Romance Romany. Elle est presque exclusivement portraitiste, bien qu'elle ait réalisé quelques peintures sur des thèmes mythologiques ou de genre. Elle a représenté beaucoup d'acteurs et d'actrices; c'est pourquoi la plus importante collection de ses oeuvres se trouve à la Comédie-Française. De 1800 à la fin du Premier Empire, elle recueille un certain nombre de commentaires approbateurs de journalistes. Au Salon de 1808, elle reçoit une médaille de seconde classe, d'une valeur de 250 F. Parmi ses oeuvres les plus admirées, figurent son autoportrait avec ses enfants (1800), le ''Portrait de Mlle A. P.'', exposé au Salon de 1806, et les portraits des actrices Mlle Raucourt (Salons de 1812 et 1814) et Mlle Emilie Leverd (Salons de 1808 et 1814). Son excellent ''Portrait de Talma'' (1818) a longtemps été attribué par erreur à François Gérard. Ses oeuvres tardives sont d'une moindre qualité. Elle n'a que peu retenu l'attention de la critique après sa mort.<br />
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Romance épouse le miniaturiste François-Antoine Romany (qui ne lui est pas apparenté malgré la ressemblance des noms). Un doute subsiste quant au fait de savoir s'ils se sont mariés avant la naissance de leur fille Aglaé-Emée, le 29 mars 1788, ou si l'union a été légalisée deux ans après. Le couple divorce le 15 juillet 1793. Romance a eu deux autres enfants, hors mariage: Louise-Lucie Cosnefroy de Saint-Ange, née le 2 janvier 1797, est la fille naturelle de Charles-Gabriel-François Cosnefroy de Saint-Ange; Edmond-Jules Feline Romany, né le 31 mars 1806, est le fils naturel d'Ignace-Benjamin Feline. Plus tard, Romance s'est occupée de l'éducation d'une de ses petites-filles, Mélanie Cosnefroy de Saint-Ange, la plus jeune enfant de Louise-Lucie, à partir de l'âge de quatre ans.
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On dit que Romance a étudié la peinture avec Jean-Baptiste Regnault, dont l'atelier pour élèves féminines était dirigé par son épouse. Il n'existe pas d'autres détails sur son éducation artistique. Elle participe aux Salons pendant quarante ans, de 1793 à 1833. Quand elle expose, elle utilise plusieurs variantes de ses noms de jeune fille et de femme mariée, dont Romance, Romany, Romany de Romance et De Romance Romany. Elle est presque exclusivement portraitiste, bien qu'elle ait réalisé quelques peintures sur des thèmes mythologiques ou de genre. Elle a représenté beaucoup d'acteurs et d'actrices; c'est pourquoi la plus importante collection de ses oeuvres se trouve à la Comédie-Française. De 1800 à la fin du Premier Empire, elle recueille un certain nombre de commentaires approbateurs de journalistes. Au Salon de 1808, elle reçoit une médaille de seconde classe, d'une valeur de 250 F. Parmi ses oeuvres les plus admirées, figurent son autoportrait avec ses enfants (1800), le ''Portrait de Mlle A. P.'', exposé au Salon de 1806, et les portraits des actrices Mlle Raucourt (Salons de 1812 et 1814) et Mlle Emilie Leverd (Salons de 1808 et 1814). Son excellent ''Portrait de Talma'' (1818) a longtemps été attribué par erreur à François Gérard. Ses oeuvres tardives sont d'une moindre qualité. Elle n'a que peu retenu l'attention de la critique après sa mort.
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À côté de ses activités artistiques, Romance s'est engagée dans diverses spéculations financières pendant la Révolution, le Directoire et le Consulat. Elle a acheté une maison et utilisé l'hypothèque comme garantie pour des emprunts; elle s'est apparemment servi de ces fonds pour financer d'autres entreprises. A sa mort, le 7 juin 1846, ses biens se montaient à plus de 8000 F.
 
À côté de ses activités artistiques, Romance s'est engagée dans diverses spéculations financières pendant la Révolution, le Directoire et le Consulat. Elle a acheté une maison et utilisé l'hypothèque comme garantie pour des emprunts; elle s'est apparemment servi de ces fonds pour financer d'autres entreprises. A sa mort, le 7 juin 1846, ses biens se montaient à plus de 8000 F.
  
(traduction Sandrine Lely)
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(traduction [[Sandrine Lely]])
 
== Oeuvres ==
 
== Oeuvres ==
 
- v.1792 : ''La collation du marquis de Romance Mesmon''. Huile sur toile. Versailles -- ''La collection A.P. de Mirimonde (legs aux Musées de Gray et de Tours)'', Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1984, p.77.<br />
 
- v.1792 : ''La collation du marquis de Romance Mesmon''. Huile sur toile. Versailles -- ''La collection A.P. de Mirimonde (legs aux Musées de Gray et de Tours)'', Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1984, p.77.<br />
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- (à propos du ''Portrait de Fleury'', Salon de 1819; Paris, Comédie-Française) «C'est sans contredit un des portraits les plus distingués du Salon ''sous le rapport de l'attitude et de l'expression''. Plusieurs autres du même auteur soutiennent honorablement la réputation des dames parmi nos artistes» (''Lettres à David, sur le Salon de 1819, par quelques élèves de son école'', Paris, Chez Pillet aîné, 1819, p.143).
 
- (à propos du ''Portrait de Fleury'', Salon de 1819; Paris, Comédie-Française) «C'est sans contredit un des portraits les plus distingués du Salon ''sous le rapport de l'attitude et de l'expression''. Plusieurs autres du même auteur soutiennent honorablement la réputation des dames parmi nos artistes» (''Lettres à David, sur le Salon de 1819, par quelques élèves de son école'', Paris, Chez Pillet aîné, 1819, p.143).
 
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Version du 19 février 2011 à 16:57

Adèle de Romance
Conjoint(s) François-Antoine Romany
Dénomination(s) Marie-Jeanne Mercier
Biographie
Date de naissance 1769
Date de décès 1846
Notice(s) dans dictionnaire(s) ancien(s)


Notice de Margaret A. Oppenheimer, 2004.

Adèle de Romance, de son véritable nom Marie-Jeanne Mercier, est née à Paris le 7 décembre 1769. Elle est la fille naturelle d'Hugues-Etienne, marquis de Romance-Mesmon, et d'une femme mariée, Jeanne-Marie-Bernardine Mercier. Elle adopte le nom d'Adèle de Romance après avoir été légitimée par son père à l'âge de neuf ans.

Romance épouse le miniaturiste François-Antoine Romany (qui ne lui est pas apparenté malgré la ressemblance des noms). Un doute subsiste quant au fait de savoir s'ils se sont mariés avant la naissance de leur fille Aglaé-Emée, le 29 mars 1788, ou si l'union a été légalisée deux ans après. Le couple divorce le 15 juillet 1793. Romance a eu deux autres enfants, hors mariage: Louise-Lucie Cosnefroy de Saint-Ange, née le 2 janvier 1797, est la fille naturelle de Charles-Gabriel-François Cosnefroy de Saint-Ange; Edmond-Jules Feline Romany, né le 31 mars 1806, est le fils naturel d'Ignace-Benjamin Feline. Plus tard, Romance s'est occupée de l'éducation d'une de ses petites-filles, Mélanie Cosnefroy de Saint-Ange, la plus jeune enfant de Louise-Lucie, à partir de l'âge de quatre ans.

On dit que Romance a étudié la peinture avec Jean-Baptiste Regnault, dont l'atelier pour élèves féminines était dirigé par son épouse. Il n'existe pas d'autres détails sur son éducation artistique. Elle participe aux Salons pendant quarante ans, de 1793 à 1833. Quand elle expose, elle utilise plusieurs variantes de ses noms de jeune fille et de femme mariée, dont Romance, Romany, Romany de Romance et De Romance Romany. Elle est presque exclusivement portraitiste, bien qu'elle ait réalisé quelques peintures sur des thèmes mythologiques ou de genre. Elle a représenté beaucoup d'acteurs et d'actrices; c'est pourquoi la plus importante collection de ses oeuvres se trouve à la Comédie-Française. De 1800 à la fin du Premier Empire, elle recueille un certain nombre de commentaires approbateurs de journalistes. Au Salon de 1808, elle reçoit une médaille de seconde classe, d'une valeur de 250 F. Parmi ses oeuvres les plus admirées, figurent son autoportrait avec ses enfants (1800), le Portrait de Mlle A. P., exposé au Salon de 1806, et les portraits des actrices Mlle Raucourt (Salons de 1812 et 1814) et Mlle Emilie Leverd (Salons de 1808 et 1814). Son excellent Portrait de Talma (1818) a longtemps été attribué par erreur à François Gérard. Ses oeuvres tardives sont d'une moindre qualité. Elle n'a que peu retenu l'attention de la critique après sa mort.

À côté de ses activités artistiques, Romance s'est engagée dans diverses spéculations financières pendant la Révolution, le Directoire et le Consulat. Elle a acheté une maison et utilisé l'hypothèque comme garantie pour des emprunts; elle s'est apparemment servi de ces fonds pour financer d'autres entreprises. A sa mort, le 7 juin 1846, ses biens se montaient à plus de 8000 F.

(traduction Sandrine Lely)

Oeuvres

- v.1792 : La collation du marquis de Romance Mesmon. Huile sur toile. Versailles -- La collection A.P. de Mirimonde (legs aux Musées de Gray et de Tours), Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1984, p.77.
- v.1792 : Charles-Antoine d'Arthenay (1747-1812), député du bailliage de Saint-Lô. Huile sur toile. Versailles.
- 1793 (Salon, no 184) : Portrait d'homme tenant un livre. Non localisé.
- 1793 (Salon, no 374) : Des Portraits. Non localisés.
- 1793 (Salon, no 715) : Une jeune Personne essayant un Forté-piano. Non localisé.
- 1795 (Salon, no 438) : Portrait de Femme Artiste. Non localisé.
- 1795 (Salon, no 439) : Portrait de Femme. Non localisé.
- 1795 (Salon, no 440) : Portrait du C.Vestris. Huile sur toile -- peut-être le tableau reproduit par R. Escholier, La peinture française XIXe siècle de David à Géricault, Paris, 1941, vol.1, p.105, et probablement mis en vente le 31 octobre 2000, par Christie's South Kensington, no 228.
- v.1795 : Portrait de Vestris. Huile sur bois. Paris, Hôtel Drouot, Salle 6, le 20 mai, 4-25, 1928, no 51.
- 1795 (Salon, no 441) : Portraits & Têtes d'Etude. Non localisés.
- v.1795: Portrait de Harpiste (probablement au Salon de 1795, peut-être le no 441). Huile sur toile. Musée des Beaux-Arts, Lille -- Oppenheimer, 1997 (voir infra), p.40, fig.4, discussion p.44, n.13.
- v.1795-1800 : Portrait de Mme Louis Vigée, née Suzanne de Rivière. Huile sur toile. Sotheby's Monaco, le 5 décembre 1992, no 55.
- v.1795-1800 : Portrait de Anne-Julie d'Arcet. Huile sur toile. Christie's Monaco, le 4 décembre 1993, no 40.
- 1798 (Salon, no 811) : Portrait du G. Fleury, artiste du Théâtre français. Peut-être Sotheby's Monaco, le 8 février 1981, no 56.
- v.1798 : Une Artiste dans son atelier. Huile sur toile. Rouen, Musée des Beaux-Arts -- Oppenheimer, 1997 (voir infra), p.41, fig.5.
- 1799 (Salon, no 274) : Portrait de la Cne R. en pied, dessinant dans un paysage. Non localisé.
- 1799 (Salon, no 275) : Portrait du C.F. en pied, dans un paysage. Peut-être Sotheby's Monaco, le 8 février 1981, no 56.
- 1799 (Salon, no 276) : Portrait d'une jeune fille assise sur un tabouret. Non localisé.
- 1799 (Salon, no 277) : Tableau représentant deux jeunes femmes occupées d'une lecture. Probablement Paris, Drouot Richelieu, Salle 7, le 27 mars 1992, no 11: «Ecole française vers 1800, Entourage de Marguerite Gérard» (discussion dans Oppenheimer, 1996 (voir infra), p.259, n.174).
- 1799 (Salon, no 278) : Tableau: l'Amour se plaignant à sa mère d'avoir été piqué par une abeille. Non localisé.
- 1799 (Salon, no 279) : Deux Portraits ovales, sous le même numéro. Non localisés.
- 1799: Portrait de Jeanne-Marie Mercier, mère de l'artiste (peut-être Salon de 1799, no 279). Huile sur toile. Musée du Louvre, en dépôt au Musée Baron Martin, Gray -- Oppenheimer, 1997 (voirinfra), p.41, fig.6.
- 1800 (Salon, no 323) : Portrait de l'auteur, avec ses deux enfans. Non localisé.
- 1800: Portrait de Louis Etienne Vigée (Salon de 1800 no 324). Huile sur toile. Coll. privée -- San Diego, Timken Museum of Art, Portraiture in Paris Around 1800: Cooper Penrose by Jacques-Louis David, cat. d'expo. par P. Bordes, 17 oct. 2003-15 février 2004, plate 9.
- 1800 (Salon, no 325) : Portrait d'une jeune personne et de son frère. Non localisé.
- 1801 : Portrait d'une jeune femme et de son fils. Vente, Versailles, Palais des Congrès, les 24-25 mai 1972.
- 1802 : Une jeune femme donnant une leçon de lyre à son amant (1802 Salon, no 253). Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, le 14 juin 1996, no 47, et le 11 décembre 1996, no 52.
- 1802 (Salon, no 254) : Portrait d'une jeune personne tenant une corbeille de fleurs. Huile sur toile. New York, Doyle's, le 14 mai 2003, no 78.
- 1802 (Salon, no 255) : Idem, d'une jeune personne près d'un piano, tenant un cahier de musique. Non localisé.
- 1804 (Salon, no 405) : Une jeune personne hésitant à toucher du piano devant sa famille. Non localisé.
- 1804 (Salon, no 406) : Portraits de M. et Mme *** écoutant leur fille toucher une sonate. Non localisé.
- 1804 (Salon, no 407) : Portrait d'une jeune fille cueillant des fleurs. Peut-être Paris, Hôtel Drouot, le 6 avril 2001, no 54.
- 1804 (Salon, no 408) : Portrait d'homme dans un paysage. Non localisé.
- An 13 [1804-1805]: Portrait de femme assise dans un parv. Huile sur toile. Marseille, Musée Grobet-Labadié.
- 1806 (Salon, no 456) : Portrait de Mlle Vernet. Non localisé.
- v.1806 : Portrait de Mlle A.P. (Salon de 1806 no 457). Huile sur toile. Douai, Musée de la Chartreuse -- Oppenheimer, 1997, voir infra, p.39, fig.2.
- 1806 (Salon, no 458) : Portrait de M. ***. Non localisé.
- 1808 (Salon, no 532) : M. F.y G.t... s'accompagnant de la lyre. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, le 13 décembre 1998, no 66 : Portrait de Jean Dominique Fabry Garat s'accompagnant à la lyre.
- 1808 (Salon, no 533) : Une jeune personne appuyée sur un coussin vert. Non localisé.
- 1808 (Salon, no 534) : Portrait de M. S*** dans son cabinet. Non localisé.
- 1808 (Salon, no 535) : Portrait d'un jeune homme. Non localisé.
- 1808 : Mlle Emilie Leverd dans le rôle de Roxelane (dans Les Trois Sultanes) (1808 Salon, no 536). Huile sur toile. Paris, Comédie-Française.
- 1809 : M. Valadau (Salon de 1810 no 240). Huile sur toile. Montpellier, Musée Fabre.
- 1810 : La soeur aînée ou L'amitié fraternelle. Paris, Hôtel Drouot, Salle 10, le 21 avril 1944, no 128. Probablement identique au no 2 du Salon de 1810: L'amitié fraternelle.
- 1810 (Salon, no 238) : Portrait en pied de l'auteur dans son atelier. Non localisé.
- 1810 (Salon, no 239) : Portrait de M.S.***, chirurgien en chef de la garde impériale. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, le 1 juillet 2002, no 97.
- 1810 (Salon, no 241) : Plusieurs portraits, même numéro. Non localisé.
- 1812 (Salon, no 290) : Daphnis ayant apporté à Philis un oiseau, elle l'en récompense par un baiser. Non localisé.
- 1812 : Portrait de Mad. Fleury, artiste du théâtre de S. M. l'Impératrice (Salon de 1812 no 291). Huile sur toile. Mise en vente à Sotheby's, Monaco, le 21 juin 1986, no 69 -- Oppenheimer, 1997 (voir infra), p.40, fig.3.
- v.1812 : Portrait de Mad. Raucourt, dans le rôle d'Agrippine, au moment où elle dit à Néron: asseyez-vous, Néron (Salon de 1812 no 292). Huile sur toile. Paris, Comédie-Française.
- 1812 (Salon, no 293) : Portrait de Mad. Dugazon. Probablement le Portrait de Mlle. Dugazon attribué à Jacques-Louis David reproduit dans Important Oil Paintings...Fine French Furniture of the Eighteenth Century...Sculptures and Other Objects of Art...The Collection of Countess de la Béraudière (New York, American Art Association, Anderson Galleries, Inc., 1930), no 68.
- 1812 (Salon, no 294) : Portrait de M.lle Thibaut. Non localisé.
- 1812 (Salon, no 295) : Portrait de M. J.***. Non localisé.
- 1812 (Salon, no 296) : Portrait de M. le chevalier de Chavanges, aide de camp de S. Ex. le duc de Castiglione. Non localisé.
- 1812 (Salon, no 297) : Un portrait de femme. Non localisé.
- 1814 (Salon, no 294) : Portrait de Melle. Raucourt dans le rôle d'Agrippine. Le même qu'au Salon de 1812, no 292.
- 1814 (Salon, no 295) : Idem de Mlle. Emilie Leverd dans le rôle de Roxelane. Le même qu'au Salon de 1808, no 536.
- 1814 (Salon, no 296) : Idem de Mad. Granier dans le rôle de Colinette à la Cour. Non localisé.
- 1814 (Salon, no 297) : Idem de M. le Baron ***. Non localisé.
- 1814 (Salon, no 298) : Idem de M. le Baron de V. Non localisé.
- 1814 (Salon, no 299) : Idem de M. V. ***. Non localisé.
- 1814 (Salon, no 300) : Idem de M. Souberbille, chirurgien-major de la gendarmerie de Paris. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, le 1 juillet 2002, no 97.
- 1814 (Salon, no 301) : Plusieurs portraits, même numéro. Non localisés.
- 1815 : Portrait de Mme Godefroy Mercier et de son fils Amédée, Paris, Hôtel Drouot, Salle 6, le 15 mars 1944.
- 1816 : Portrait de François Louis P.... et Portrait de son épouse. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, le 19 décembre 1994, no 81.
- 1817 (Salon, no 237) : Marie-Antoinette, Reine de France, à la Conciergerie. Non localisé.
- 1817 (Salon, no 238) : Deux Soeurs jouant avec des fleurs. Probablement Paris, Hôtel Drouot, le 19 décembre 1994, no 79.
- 1817 (Salon, no 249) : Mme D*** en costume de Bacchante, et tenant son fils dans ses bras. Non localisé.
- 1817 (Salon, no 240) : Portrait du Docteur S***. Non localisé.
- 1817 (Salon, no 241) : Portraits, même numéro. Non localisés.
- 1818 : Portrait de Fleury (Salon de 1819 no 327). Huile sur toile. Paris, Comédie-Française.
- 1819 : Portrait présumé de Mme Trouillebert. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, le 4 mars 1981, no 112.
- 1819 (Salon, no 325) : Un soin maternel. Non localisé.
- 1819 (Salon, no 326) : Une jeune femme dans l'intérieur d'un appartement. Non localisé.
- 1819 (Salon, no 328) : Plusieurs portraits, même numéro. Non localisés.
- 1820 : Portrait d'un gentilhomme avec une jeune fille et Portrait d'une femme avec un jeune garçon (pendants). Huile sur toile. Sotheby's New York, le 14 octobre 1999, no 62A.
- Mars 1822 : Portrait de Féline Romany, en chasseur. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, Salle 10, le 21 avril 1944, no 129.
- 1822 (Salon, no 333) : Une jeune femme appuyée sur une corbeille de fleurs. Non localisé.
- v.1822 : Mme Paradol dans le costume du rôle de Sémiramis (Salon de 1822 no 334). Huile sur toile. Paris, Comédie-Française.
- 1822 (Salon, no 335) : Philis couronnant de fleurs Daphnis. Non localisé.
- 1822 (Salon, no 336) : Un jeune enfant arrêtant un chien de chasse près de s'élancer. Non localisé.
- 1822 (Salon, no 337) : Plusieurs portraits, même numéro. Non localisés.
- 1824 (Salon, no 485: Un Retour de chasse. Non localisé.
- 1824 (Salon, no 486) : L'Enfance au milieu de ses trésors. Non localisé.
- 1824 (Salon, no 487) : Portrait en pied des trois enfans de M. le comte H. de ***, jouant avec des fleurs. Non localisé.
- 1824 (Salon, no 488) : Portrait en pied du fils de M. le vicomte D, jouant avec un chien de chasse; le chien, par V. Vernet. Non localisé.
- 1824 (Salon, no 489) : Plusieurs portraits, même numéro. Non localisés.
- 1827 : Portrait de Fanny Pixérécourt. Huile sur toile. Nancy, Musée des Beaux-Arts.
- 1828 : Portrait de l'actrice Mme de Duchesnois. Huile sur toile. Valenciennes, Musée des Beaux-Arts.
- 1830 : Portrait de Mlle Prévost, de l'Opéra Comique, dans le rôle de Léona, de «Masaniello ou le Pêcheur napolitain». Huile sur toile. Dijon, Musée Magnin.
- 1831 (Salon, no 556) : Mlle. P., costume de Zerline (opéra de Fra Diavolo). Non localisé.
- 1831 (Salon, no 557) : Portraits, même numéro. Non localisés.
- 1832: Portrait d'Aglae Romany. Encre et crayon noir avec des rehauts de blanc sur papier. Paris, Hôtel Drouot, le 17 juin 1985.
- 1832 : Baptiste cadet. Huile sur toile. Paris, Comédie-Française.
- 1833 (Salon, no 2036) : Jeune femme occupée de la plus douce espérance. Non localisé.
- 1833 (Salon, no 2037) : Portraits, même numéro. Non localisés.
- 1834 : Mlle Bourgoin, d'après un original par Sicardi. Huile sur toile. Paris, Comédie-Française.
- 1836 : Voltaire à l'age de 24 ans, d'après un original par Largillière dans la bibliothèque du Château de Villette. Huile sur toile. Paris, Comédie-Française.
- Portrait d'une jeune fille. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, le 29 juin 1942, no 3.
- Portrait d'homme. Huile sur bois. Versailles, Hôtel des Chevau-Legers, le 12 dév. 1976, no 54.
- Portrait présumé de Mlle Aglaé de Romance, des fleurs sur les genoux. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, Salle 10, le 21 avril 1944, no 127.
- Portrait présumé de Mlle Adèle Mercier, en robe grise. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, Salle 10, le 21 avril 1944, no 131.
- Portrait présumé de Lucie Cosnefroy de Saint-Ange, en buste. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, Salle 10, le 21 avril 1944, no 132.
- La dame au collier de perles. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, Salle 10, le 21 avril 1944, no 133.
- Portrait d'une jeune femme. Huile sur toile. Sotheby's Londres, le 2 avril 1998, no 25.
- Portrait d'une jeune femme et de sa fille. Huile sur toile. Sotheby Parke Bernet Monaco, le 5 mars 1984, no 1096.
- Portrait de Mme. Cornivet Lamotte. Huile sur toile. Paris, Hôtel Drouot, le 19 décembre 1994, no 80.
- Portrait de Mme Thénard dans le rôle d'Hermione. Huile sur toile. Paris, Comédie-Française. Censé avoir été gravé par F. Hillemacher, dans La Troupe de Talma, Paris, 1866.
- Portrait de Mme Thénard dans le rôle d'Hermione. Huile sur bois (reproduction réduite de la peinture précédente). Paris, Comédie-Française.
- Portrait de Dazincourt-Crispin. Huile sur toile. Paris, Comédie-Française.

Choix bibliographique

- Jeannerat, Carlo. «L'Auteur du portrait de Vestris II. Adèle de Romance, et son mari, le miniaturiste François-Antoine Romany». Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français, 1923, Ier fascicule, p.52-63.
- Monval, Georges. Les collections de la Comédie-Français. Catalogue historique et raisonné. Paris, Société de Propagation des Livres d'Art, 1897.
- Oppenheimer, Margaret. "Four 'Davids,' a 'Regnault,' and a 'Girodet' reattributed". Apollo 145, no 424, June 1997, p.38-44.
- Oppenheimer, Margaret. Women Artists in Paris, 1791-1814. Ph.D. diss., Institute of Fine Arts, New York University, 1996.

Jugements

- (à propos du Portrait de Mlle A.P., Salon of 1806; Douai, Musée de la Chartreuse)
«Celui est plein d'agrément: la jeune personne est très jolie; sa gorge, ses bras, et sur-tout sa tête sont d'une couleur charmante; les teintes en sont fondues avec art. Sa robe, son chapeau de paille sont faits avec un grand soin, et concourent bien à l'effet général; mais on voit avec peine que les arbres du fond ne fuient pas; ils paraissent tenir à la figure» ([V. Fabre?], «Salon de l'an 1806», La Revue, philosophique, littéraire et politique, An 1806-IV Trimestre, p.362-63).
- (à propos du même) «Un tableau de madame Romany, placé depuis peu de jours au milieu de la galerie, réunit aussi les suffrages; il représente une jeune femme d'une rare beauté, portant des fleurs dans son chapeau de paille. Le coloris est harmonieux, l'exécution pourroit être plus ferme. La figure marche, mais comme elle n'est vue que jusqu'aux genoux, le mouvement des cuisses coupées par le cadre, forme un angle désagréable» (A.D., «Salon de 1806. -- Fin de l'examen des Tableaux», Gazette de France, no 3221, le 15 nov. 1806, p.1270).
- (à propos du Portrait de Mad. Raucourt, dans le rôle d'Agrippine, au moment où elle dit à Néron: asseyez-vous, Néron, Paris, Comédie-Française; et du Portrait de Mad. Fleury, artiste du théâtre de S. M. l'Impératrice, Salon de 1812) «Le portrait de madame Raucourt [...] est d'une ressemblance frappante. C'est une idée heureuse (je ne dis pas une idée neuve) qu'a eue cette dame de représenter Mme Fleury, actrice de l'Odéon, de face et de profil, au moyen d'une glace. Au reste, ma mémoire peut me tromper, mais il me semble qu'il y a deux ans, Mme. de Romance exposa un portrait de femme qu'aucun de ceux qu'elle a placés cette année au salon, n'égale pour la finesse de la couleur» (W., «Salon de 1812. No III. Femmes Artistes», Journal des Arts, des Sciences et de la Littérature, no 187, troisième année, le 15 nov. 1812, p.200).
- (à propos du Portrait de Fleury, Salon de 1819; Paris, Comédie-Française) «C'est sans contredit un des portraits les plus distingués du Salon sous le rapport de l'attitude et de l'expression. Plusieurs autres du même auteur soutiennent honorablement la réputation des dames parmi nos artistes» (Lettres à David, sur le Salon de 1819, par quelques élèves de son école, Paris, Chez Pillet aîné, 1819, p.143).

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