Marie Dupré/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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DUPRÉ, (Marie) fille d'une soeur de Des-Marêts de Saint-Sorlin, de l'Académie française, naquit à Paris dans le 17e. siècle. Son oncle ayant remarqué qu'elle avait un génie facile et beaucoup de mémoire, se chargea de son éducation. Née avec le goût des sciences, elle y fit des progrès rapides, et les cultiva toute sa vie. Son attachement au système de Descartes, la fit surnommer ''la Cartésienne''. Elle fut en commerce d'amitié et de littérature avec plusieurs savans de son tems, entr'autres avec Mademoiselle Scudéri et avec Mademoiselle de la Vigne.<br />
 
DUPRÉ, (Marie) fille d'une soeur de Des-Marêts de Saint-Sorlin, de l'Académie française, naquit à Paris dans le 17e. siècle. Son oncle ayant remarqué qu'elle avait un génie facile et beaucoup de mémoire, se chargea de son éducation. Née avec le goût des sciences, elle y fit des progrès rapides, et les cultiva toute sa vie. Son attachement au système de Descartes, la fit surnommer ''la Cartésienne''. Elle fut en commerce d'amitié et de littérature avec plusieurs savans de son tems, entr'autres avec Mademoiselle Scudéri et avec Mademoiselle de la Vigne.<br />
 
Elle écrivait très-bien en prose, et on lui doit plusieurs poésies agréables, insérées dans les Recueils du tems. On en trouve dans les Vers Choisis du Père Bouhours.
 
Elle écrivait très-bien en prose, et on lui doit plusieurs poésies agréables, insérées dans les Recueils du tems. On en trouve dans les Vers Choisis du Père Bouhours.
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[[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]]

Version actuelle en date du 26 mars 2011 à 17:55

DUPRÉ, (Marie) fille d'une soeur de Des-Marêts de Saint-Sorlin, de l'Académie française, naquit à Paris dans le 17e. siècle. Son oncle ayant remarqué qu'elle avait un génie facile et beaucoup de mémoire, se chargea de son éducation. Née avec le goût des sciences, elle y fit des progrès rapides, et les cultiva toute sa vie. Son attachement au système de Descartes, la fit surnommer la Cartésienne. Elle fut en commerce d'amitié et de littérature avec plusieurs savans de son tems, entr'autres avec Mademoiselle Scudéri et avec Mademoiselle de la Vigne.
Elle écrivait très-bien en prose, et on lui doit plusieurs poésies agréables, insérées dans les Recueils du tems. On en trouve dans les Vers Choisis du Père Bouhours.

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