Marie-Henriette Charlotte Stosch/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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RECLAM-STOSCH, (Madame) fut élevée à Lino, village dont son père était pasteur. Quoique cet homme éclairé prit beaucoup de soin de son éducation, elle eut peu de secours pour se former dans la poésie française, étant allée rarement à Berlin, qui est assez éloigné de Lino. Elle est une nouvelle preuve que le talent s'ouvre lui-même une route. Allemande par son père, et originaire d'une famille française par sa mère, elle cultiva la poésie allemande comme la poésie française. Les pièces qu'elle a composées dans cette dernière langue, ont été publiées sous ce titre: ''Recueil de Pièces fugitives''; Berlin, Auguste Mylius, 1777, in-12. L'auteur a dédié ce Recueil charmant au célèbre Bitaubé. La Dédicace est une ''Épître'' en vers, qui se termine par les deux suivans:
 
RECLAM-STOSCH, (Madame) fut élevée à Lino, village dont son père était pasteur. Quoique cet homme éclairé prit beaucoup de soin de son éducation, elle eut peu de secours pour se former dans la poésie française, étant allée rarement à Berlin, qui est assez éloigné de Lino. Elle est une nouvelle preuve que le talent s'ouvre lui-même une route. Allemande par son père, et originaire d'une famille française par sa mère, elle cultiva la poésie allemande comme la poésie française. Les pièces qu'elle a composées dans cette dernière langue, ont été publiées sous ce titre: ''Recueil de Pièces fugitives''; Berlin, Auguste Mylius, 1777, in-12. L'auteur a dédié ce Recueil charmant au célèbre Bitaubé. La Dédicace est une ''Épître'' en vers, qui se termine par les deux suivans:
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[[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]]

Version actuelle en date du 13 février 2011 à 18:05

RECLAM-STOSCH, (Madame) fut élevée à Lino, village dont son père était pasteur. Quoique cet homme éclairé prit beaucoup de soin de son éducation, elle eut peu de secours pour se former dans la poésie française, étant allée rarement à Berlin, qui est assez éloigné de Lino. Elle est une nouvelle preuve que le talent s'ouvre lui-même une route. Allemande par son père, et originaire d'une famille française par sa mère, elle cultiva la poésie allemande comme la poésie française. Les pièces qu'elle a composées dans cette dernière langue, ont été publiées sous ce titre: Recueil de Pièces fugitives; Berlin, Auguste Mylius, 1777, in-12. L'auteur a dédié ce Recueil charmant au célèbre Bitaubé. La Dédicace est une Épître en vers, qui se termine par les deux suivans:

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