Marie de Razilly/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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RAZILLY, (Marie de) d'une ancienne famille de la Touraine, fut en liaison avec la plupart des littérateurs de son tems. Son goût pour les vers alexandrins, qu'elle composait presque toujours sur des sujets héroïques, lui fit donner le surnom de ''Calliope''. Ses ''Poésies'' ont paru dans différens recueils. On y trouve beaucoup d'élégance et de naturel. Ses deux pièces les plus estimées sont des ''Stances à M. le duc de Noailles'', et un ''Placet au Ro''i. Ce dernier morceau est précédé d'une requête, dans laquelle elle expose à Sa Majesté la triste situation où la réduisait le peu de bien que lui avait laissé sa famille. Louis XIV lui donna une pension de 2000 liv. Elle mourut à Paris en 1707, à 83 ans.
 
RAZILLY, (Marie de) d'une ancienne famille de la Touraine, fut en liaison avec la plupart des littérateurs de son tems. Son goût pour les vers alexandrins, qu'elle composait presque toujours sur des sujets héroïques, lui fit donner le surnom de ''Calliope''. Ses ''Poésies'' ont paru dans différens recueils. On y trouve beaucoup d'élégance et de naturel. Ses deux pièces les plus estimées sont des ''Stances à M. le duc de Noailles'', et un ''Placet au Ro''i. Ce dernier morceau est précédé d'une requête, dans laquelle elle expose à Sa Majesté la triste situation où la réduisait le peu de bien que lui avait laissé sa famille. Louis XIV lui donna une pension de 2000 liv. Elle mourut à Paris en 1707, à 83 ans.
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[[Catégorie:Dictionnaire Fortunée Briquet]]

Version actuelle en date du 13 février 2011 à 18:03

RAZILLY, (Marie de) d'une ancienne famille de la Touraine, fut en liaison avec la plupart des littérateurs de son tems. Son goût pour les vers alexandrins, qu'elle composait presque toujours sur des sujets héroïques, lui fit donner le surnom de Calliope. Ses Poésies ont paru dans différens recueils. On y trouve beaucoup d'élégance et de naturel. Ses deux pièces les plus estimées sont des Stances à M. le duc de Noailles, et un Placet au Roi. Ce dernier morceau est précédé d'une requête, dans laquelle elle expose à Sa Majesté la triste situation où la réduisait le peu de bien que lui avait laissé sa famille. Louis XIV lui donna une pension de 2000 liv. Elle mourut à Paris en 1707, à 83 ans.

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