Suzanne Habert/Philibert Riballier et Catherine Cosson : Différence entre versions

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[284] HABERT, (Suzanne) femme de Charles Desjardins, Officier de Henri III, passa dans son tems pour un prodige de science, et parloit familierement les langues Italienne, Espagnole, Latine, Grecque et Hébraïque. La Philosophie et la Théologie n’eurent pour elle rien d’impénétrable. Devenue veuve à l’âge de vingt-quatre ans, elle consacra le reste de sa vie à l’étude. Divers ouvrages qu’elle avoit composés resterent en manuscrits entre les mains d’Isaac Habert, Docteur de Sorbonne, qui né-[285]gligea d’en enrichir le public. On sait que dans ce nombre étoient une explication du symbole de Saint Athanase, et un Traité des Sacremens. Cette Savante jouit tant qu’elle vécut de l’estime des plus savans hommes de l’Europe. Les plus célebres Prédicateurs recherchoient ses entretiens. Elle mourut en 1633, chez les Bénédictines de la Ville-l’Evêque, où l’amour de la solitude l’avoit engagée à se retirer.
 
[284] HABERT, (Suzanne) femme de Charles Desjardins, Officier de Henri III, passa dans son tems pour un prodige de science, et parloit familierement les langues Italienne, Espagnole, Latine, Grecque et Hébraïque. La Philosophie et la Théologie n’eurent pour elle rien d’impénétrable. Devenue veuve à l’âge de vingt-quatre ans, elle consacra le reste de sa vie à l’étude. Divers ouvrages qu’elle avoit composés resterent en manuscrits entre les mains d’Isaac Habert, Docteur de Sorbonne, qui né-[285]gligea d’en enrichir le public. On sait que dans ce nombre étoient une explication du symbole de Saint Athanase, et un Traité des Sacremens. Cette Savante jouit tant qu’elle vécut de l’estime des plus savans hommes de l’Europe. Les plus célebres Prédicateurs recherchoient ses entretiens. Elle mourut en 1633, chez les Bénédictines de la Ville-l’Evêque, où l’amour de la solitude l’avoit engagée à se retirer.
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[[Catégorie:Dictionnaire Philibert Riballier et Catherine Cosson]]

Version actuelle en date du 2 janvier 2011 à 18:31

[284] HABERT, (Suzanne) femme de Charles Desjardins, Officier de Henri III, passa dans son tems pour un prodige de science, et parloit familierement les langues Italienne, Espagnole, Latine, Grecque et Hébraïque. La Philosophie et la Théologie n’eurent pour elle rien d’impénétrable. Devenue veuve à l’âge de vingt-quatre ans, elle consacra le reste de sa vie à l’étude. Divers ouvrages qu’elle avoit composés resterent en manuscrits entre les mains d’Isaac Habert, Docteur de Sorbonne, qui né-[285]gligea d’en enrichir le public. On sait que dans ce nombre étoient une explication du symbole de Saint Athanase, et un Traité des Sacremens. Cette Savante jouit tant qu’elle vécut de l’estime des plus savans hommes de l’Europe. Les plus célebres Prédicateurs recherchoient ses entretiens. Elle mourut en 1633, chez les Bénédictines de la Ville-l’Evêque, où l’amour de la solitude l’avoit engagée à se retirer.