Marie-Madeleine-Nicole-Alexandrine Gehier/Fortunée Briquet : Différence entre versions

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Madame Joliveau a, dans son porte-feuille, des ''Idylles'', des ''Fables'', et un ''Poëme'' pastoral en deux chants. Plusieurs de ces fables, et ce poëme, ont été lus dans quelques Sociétés littéraires, et ont obtenu des éloges mérités.
 
Madame Joliveau a, dans son porte-feuille, des ''Idylles'', des ''Fables'', et un ''Poëme'' pastoral en deux chants. Plusieurs de ces fables, et ce poëme, ont été lus dans quelques Sociétés littéraires, et ont obtenu des éloges mérités.
  
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Version actuelle en date du 6 décembre 2010 à 17:42

JOLIVEAU, (Marie-Magdeleine-Nicole-Alexandrine Gehier, Dame) membre de la Société des Belles-Lettres de Paris et de l'Athénée des Arts, est née à Bar-sur-Aube, le 16 novembre 1756. On lui doit: Fables nouvelles en vers, divisées en six livres, suivies de quelques poésies; Paris, an 10, in-12. Parmi les pièces fugitives qui sont à la fin de ce recueil, il en est qu'elle a traduites de Métastase; on y lit aussi la traduction en italien de quatre de ses Fables, par Seraphin Maffei, parent du célèbre auteur de la Mérope italienne. Les apologues de Madame Joliveau offrent du naturel, des traits heureux, et une facilité qui ne lutte pas toujours assez contre les obstacles. M. Besson a fait le quatrain suivant pour le portrait de cette Muse, gravé par Chrétien:

L'abandon de ses vers et leur douce harmonie,

De son ame céleste expriment la candeur:
Fénélon lui légua son coeur,
Et La Fontaine son génie.

Madame Joliveau a, dans son porte-feuille, des Idylles, des Fables, et un Poëme pastoral en deux chants. Plusieurs de ces fables, et ce poëme, ont été lus dans quelques Sociétés littéraires, et ont obtenu des éloges mérités.

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