Jeanne de Grasse/Philibert Riballier et Catherine Cosson : Différence entre versions
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[279] GRASSE, (Jeanne de) femme de Nicolas de Castellane, étoit, ainsi que son mari, du parti Protestant. Devins, à la tête des troupes du parti Catholique, forma le siege du château de Castellane. Jeanne le soutint avec une intrépidité héroïque, se montrant par-tout où le danger étoit le plus grand. Son mari fut tué dans un des assauts; mais, sans s’abandonner à une stérile douleur, elle n’en devint que plus ardente pour la défense du château, et après l’avoir encore soutenue plusieurs jours, elle ne se rendit qu’à la derniere extrêmité. | [279] GRASSE, (Jeanne de) femme de Nicolas de Castellane, étoit, ainsi que son mari, du parti Protestant. Devins, à la tête des troupes du parti Catholique, forma le siege du château de Castellane. Jeanne le soutint avec une intrépidité héroïque, se montrant par-tout où le danger étoit le plus grand. Son mari fut tué dans un des assauts; mais, sans s’abandonner à une stérile douleur, elle n’en devint que plus ardente pour la défense du château, et après l’avoir encore soutenue plusieurs jours, elle ne se rendit qu’à la derniere extrêmité. | ||
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+ | [[Catégorie:Dictionnaire Philibert Riballier et Catherine Cosson]] |
Version actuelle en date du 19 décembre 2010 à 17:39
[279] GRASSE, (Jeanne de) femme de Nicolas de Castellane, étoit, ainsi que son mari, du parti Protestant. Devins, à la tête des troupes du parti Catholique, forma le siege du château de Castellane. Jeanne le soutint avec une intrépidité héroïque, se montrant par-tout où le danger étoit le plus grand. Son mari fut tué dans un des assauts; mais, sans s’abandonner à une stérile douleur, elle n’en devint que plus ardente pour la défense du château, et après l’avoir encore soutenue plusieurs jours, elle ne se rendit qu’à la derniere extrêmité.